chapitre 38

2.2K 168 1
                                    

Pdv de Louis

Je me réveille difficilement, en essayant de reprendre mes esprits et je me rends compte que je ne suis pas dans ma chambre et qu'un truc chaud est collé contre moi. En y regardant de plus près, c'est Anastasia.

Eh oui merde ! Maintenant je me rappelle. Hier j'avais tellement bu que j'ai débarqué dans sa chambre et vu l'etat dans lequel nous sommes tous les deux, nous avons dû couché ensemble. Je n'ai jamais vu, une femme qui m'obsède à ce point. Je suis même revenue à elle, malgré le fait que je lui en veuille. Mais ne dit-on pas qu'on est le plus honnête souale ???

Je me lève en faisant de mon mieux pour ne pas la réveiller. Je me r'habille en vitesse et sort de la pièce comme un voleur, sans demander mon reste. Elle semble si paisible quand elle dort. Dire qu'elle a pu me faire cela ??

Je me rends à mon bureau pour appeler mon ami Elliott qui est aussi mon avocat. Au bout de 3 sonneries, il décroche :

Elliott : alloo, dit-il en baillant.

Moi : je te réveille ??? Tu sais quelle heure, il est ? Il est 9 heures.

Elliott : ah bon ??? J'ai beaucoup travaillé cette nuit....

Moi : hahaha... Et je suppose que le receveur était content ???

Elliott : Très, tu imagines même pas, hahahaa.... Bon assez rigolé, que puis-je faire pour toi ???

Moi, soupirant :J'ai besoin que tu rédiges un contrat de divorce, au plus tôt...

Elliott, surpris : ohhh ! Déjà ??? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Moi : Je te raconterai lorsque tu viendras me voir, et on boira un verre ensemble.

Elliott, déçu : ohhh non ! Je voulais savoir maintenant. Tu sais que je ne viens pas te voir avant 2 mois. Comment je vais faire ??

Moi : Mais fais moi le contrat rapidement. J'en ai besoin dès que possible. Je veux régler cette situation au plus vite.

Elliot : Très bien. À plus, on me cherche...

J'entends une voix en arrière marmonner quelque chose et il raccroche. Je m'affale dans mon fauteuil. Je suis tellement fatigué. Je fais appeler Sarah, la servante de Anastasia dans mon bureau pour lui parler. Après quelques minutes, j'entends toquer à ma porte. Je permets à la personne d'entrer. C'est Sarah.

Moi : Approchez vous et asseyez-vous Sarah ! Elle semble hésiter. La discussion que nous allons avoir sera un peu difficile, donc vous feriez mieux de m'obeir.

Elle s'exécute dans le plus grand des calmes. En l'observant, je remarque qu'elle n'a pas peur. C'est le genre de femme que j'apprécie le plus : prête à assumer ses responsabilités quoiqu'il arrive. Mais cette fois-ci, ce n'est même pas pour elle, mais pour celle qu'elle considère comme sa fille. Une mère.... La mienne aussi aurait pu faire cela pour moi....

Moi : vous savez que je ne compte pas en rester là avec ce qui s'est passé.

Sarah : Bien sûr. Nous assumerons nos erreurs.

Moi : Le divorce est déjà mis en route. Les papiers arriveront bientôt. Mais pour ne pas la stresser, nous nous en occuperons après son accouchement. Mieux vaut prioriser le bien-être du bébé.

Sarah : c'est une sage decision, malgré le fait que ce ne soit pas forcément le votre.

Moi : Je vais vous avouez que j'ai connu dans le passé un événement, qui m'a à la fois fait perdre ma femme et mon enfant. Et je ne compte pas être responsable si quelque chose arrivait à cet enfant. Vous savez à quel point la vie est dure dans le palais et dans notre société. Déjà un enfant se bat pour se faire respecter, mais si en plus c'est un bâtard, il sera humilié et non reconnu. De plus votre maîtresse sera la risée des nôtres...

Sarah : Pensez-vous que vous nous faites une faveur ?

Moi, le sourire au lèvre et de façon arrogante : oui et bien plus que cela même. Vous avez certes éduquée votre "fille", fort bien notamment. Mais il reste qu'elle est très naïve et très sentimentale. Ce que vous savez mieux que moi, être des faiblesses. Vous savez mieux que moi, qu'elle ne s'en sortirait pas d'un tel scandal. Je vais appeler mon pilote pour qu'il prépare mon jet. Il vous conduira ce soir dans votre pays. Et le reste se passera comme je vous l'ai précédemment dit.

Sarah, assimilant ma décision avec dignité : Très bien, je vais donc préparer non valises. Mais quand comptez-vous le lui annoncer ??

Moi, légèrement surpris : mais je lui ais déjà dit....

Sarah, en gardant son calme : ... après avoir passé la nuit avec elle ? ? ? Ne pensez-vous pas qu'elle soit confuse ??? Quel homme renvoyerait sa femme après avoir couché avec elle ????

Moi : ah merde... Je dis en soufflant pour moi. Je lui annoncerais, vous pouvez y aller.

Elle sort sur ces mots. Mais me laisse vraiment perplexe. Je lui annonce comment cette nouvelle ??? Mais il faut que je le fasse. Je me dirige d'un pas las vers sa chambre, comme si c'était la pire épreuve de ma vie. Or j'ai connu des trucs plus durs, dans ma petite vie. Je cogne à sa porte et une petite voix enjouée me permet de rentrer.

Je rentre et la découvre, à peine réveillée, mais avec un sourire candide au visage. Je suis vraiment dans la grosse merde là. 😓😓😓

Anastasia : Rentre vas-y, me dit-elle de manière accueillante.

Moi : Vous ne devriez pas ouvrir au gens de cette façon sans savoir qui c'est.

Je lui dis en ayant le ton le plus détaché possible. La vouvouyer est un bon départ dans la démarche que je vais entreprendre, qui ne sera guère agréable ni pour elle, ni pour moi.

Anastasia : Pourquoi tu me vouvoyes ?? Elle me demande perplexe. Ne reste pas si loin, j'ai pas la grippe, dit-elle en rigolant.

Moi, calmement et froidement : Je suis juste venu vous informer que votre avion part ce soir. Ne pense pas que c'est parce que nous avons couché ensemble hier, que je t'ai pardonné. C'était une erreur que je n'aurais jamais dû commettre. Mais, disons qu'on est quitte, car tu en as autant profiter que moi. Prépare tes affaires. Nous ne nous reverrons pas d'ici ton départ alors je te dis adieu. La prochaine fois que nous nous verrons, je t'apporterai les papier du divorce.

Je ne lui laisse pas le temps de digérer mes mots ou de pleurer, et je sors sans un regard pour elle. C'est mieux ainsi.

Sous l'emprise d'un diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant