Andreïa Soares, une jeune adulte de 20 ans est mise à la porte de chez elle. Née de parents alcooliques et vivant avec un frère dealer de drogues au sein même d'un quartier infâme du Portugal. Elle ne s'est jamais réellement épanouie.... Sautant d'u...
Après les 42h, je retournais auprès de Cristiano, durant le trajet celui-ci ne disait pas un mot, est-il honteux ?! Une fois à l'intérieur de la villa, il préférait se ressourcer avec un grand bain aux huiles essentiels, cependant quand j'arrivais dans la salle de bain avec les serviettes chaudes, je vis Cristiano sans réaction, étendu dans cette grande baignoire, son bras m'indiquait la boîte de somnifères qu'il venait d'ingurgiter.
J'étais plus-que paniquée, une fois arrivée à l'hôpital l'équipe médicale me promettait de faire de leur mieux pour sauver Cristiano sauf que je ne cessais de rejeter la faute sur moi-même. C'était de mon rôle à le protéger et à rester auprès de lui mais non j'ai préféré fuir pour rejoindre Gérard... qu'elle femme suis-je ?! une qui ne mérite certainement pas la vie que je mène jusqu'à maintenant. Suivi peu après de Maria et les sœurs de Cris, nous attendions le retour du médecin pour le diagnostic, pendant ce temps nous ne pouvions que prier pour que son âme soit sauvé.
Après trois douloureuses longues heures, Cristiano était sain et sauf, après lui avoir fait un lavage d'estomac, une prise de sang et poser quelques questions sur son état de santé, je pouvais enfin le voir. En rentrant dans sa chambre, je n'étais pas très à l'aise c'est vrai et comment allais-je réagir surtout ? Le voyant allongé et inactive sur son lit ne me rassurait pas pour autant.
Moi : - Chéri ?! comment tu te sens ? (m'approchant assez lentement)
Cristiano : - Andreïa ? - Pourquoi tu ne m'a pas laissé mourir ?!
Moi : - Cristiano... (le prenant par la main)
Cristiano : - Tu aurai pu rejoindre ce pantin de Piqué !
Moi : - Arrête avec ça tu veux ?! tu es dans une mauvaise passe je te l'accorde mais tu n'est pas obligé de t'en prendre à ton entourage et surtout t'infliger de telles absurdités ! - Je suis là pour toi, tu as deux fils et une femme qui t'aime, une famille présente à tes côtés depuis ton plus jeune âge et pour de stupides problèmes d'argent tu vas en finir avec ta vie ? - Je t'ai connu plus combatif pour un type qui a grandi dans la pauvreté et l'alcoolisme de son père ! Tu as écris l'histoire du foot, tu es une légende, tu as des hôtels, aéroports et ligne de vêtements à ton nom... tu fais rêver les gamins avec ton parcours sportif et là... regarde-toi... tu as décidé de tout perdre, si ce n'est qu'une question d'argent ça peu s'arranger... je peux t'aider !
Cristiano : - Tu crois que l'argent tombe du ciel ?!
Moi : - Gerard est prêt à nous aider !
Cristiano : - Bien-sûr... ce Gerard... tu n'as que lui à la bouche... - il fait ça que pour t'amadouer !
Moi : - Je ne pense pas et même s'il le ferai... Dis-toi que je suis là avec toi actuellement et ce parce que je t'aime !
Cristiano : - Tu fais ça par compassion !
Moi : - Bha bien-sûr, j'ai aussi décidé de me marier avec toi et avoir un bébé par compassion Ronaldo !
Cristiano : - De toute manière ma carrière est foutu... je serai plus l'idole qui faisait autant rêver... (pleurant)
Moi : - Tout le monde a un jour ou l'autre des problèmes Cris, la vie n'est pas toujours rose ! Justement montre-toi comme un phœnix qui renaît de ses cendres ! - Tu es CR7, un empire à toi tout seul mais seul c'est un petit mot car derrière il y a une équipe alors tu vas te retaper mon vieux et montrer au public que tu es un battant et que tu en veux !
Cristiano : - Je suis tellement désolé... si tu savais... (me tirant dans ses bras)
Moi : - Promets-moi une chose ? - ne recommence plus jamais ça d'accord ?! (le regardant fixement dans les yeux)
Cristiano : - Je te le promets ! (m'embrassant)
Les choses rentraient peu à peu dans l'ordre, les semaines qui suivirent cet événement, Cristiano reprenait les entraînements et suite à sa tentative de suicide, voyait régulièrement une psychologue. Côté affaire, Gerard nous aida à régler petit à petit la somme qui nous était demandé, en plus des indemnités à verser à la victime que Cris avait tabassé. Cette après-midi là, j'allais justement chez celui-ci pour le remercier de son geste, lui apportant des muffins que j'avais fait ce matin même. Cependant en arrivant je ne m'attendais pas à le retrouver avec une fille.
Moi : - Holà Gerard, je t'ai apporté des muffins ! (franchissant le salon)
L'un sur l'autre dans le canapé en cuir, qui aurai parié que Gerard avait une petite-amie... Surpris celui-ci repoussa rapidement la fille qui était encore en sous-vêtement pour venir me rejoindre dans le seuil d'entrée.
Gerard : - Andreï !!! (se précipitant)
Moi : - Quoi ?! J'ai rien vu, j'y vais juré... (détournant son regard)
Gerard : - Mais Andreï écoute-moi ?!
Moi : - Quoi ?! tu n'as pas à te justifier tu es chez toi... c'est moi qui n'aurai pas dû rentrer à l'improviste ! (évitant toujours son regard)
Gerard : - Il s'est rien passé, tu ais arrivé juste avant... (se grattant la nuque)
Moi : - Juste avant quoi ?! (le regardant) - C'est ta petite-amie ?
Gerard : - Non , une fille sans importance...
Moi : - Vraiment ?!
Gerard : - Vraiment... j'ai bu quelques verres avec elle ce midi et... je l'ai rencontrais hier, après un entraînement, elle est serveuse.
Moi : - Ecoute je vais y aller Gerard, de toute façon comme je t'ai dis tu n'as pas à te justifier... après tout je ne suis qu'une simple amie à tes yeux... (baissant la tête)
De retour à la villa, je m'occupais à nouveau des enfants Maria pouvait enfin rentrer chez elle pour se reposer. Attendant le retour de Cristiano, je me sentais bouleversée... encore une fois, un homme m'avait blessée.
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