Chapitre 26

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Les anniversaires passés, ça faisait déjà 2 semaines que René avait pris ses aises à la villa, ce qui commença légèrement à déplaire Cristiano. René passait ses journées devant la télévision à grignoter, ses pieds sur la table basse, il avait pris entièrement possession du salon. Et l'état de sa chambre, n'en parlons pas.

Ce matin, j'étais seule avec René.

Moi : R'né ?! Tu as regardé sur internet les annonces d'embauche ? (Posant mon balais)

René : Bha ouais...

Moi : Et ?

René : Bha j'ai pas l'expérience requise.... Donc... J'attends.

Moi : Essaye quand-même de demander une période d'essai, tu es loin d'être bête en menuiserie.

René : Pufff... Le manuel ça me dit plus rien, comme je t'ai dis je veux percer dans le monde de la musique, adios le SMIC !

Moi : En attendant il faut te contenter de ce que tu peux trouver. (Éteignant la télé) - Crois pas que Cristiano va te garder infiniment !

René : Tu es sa femme ça va, du moment que tu lui donne ton cul, il vas pas nous foutre dehors ! (Mangeant ses chips)

Moi : Tu t'entends parler ?! Tu as aucun respect. Il est déjà gentil de t'héberger ici, il n'était pas obligé de le faire tu sais.

René : Je vois, je commence à gêner... (Se levant) - Je vais faire mon sac c'est bon !

Moi : René ! (Courant derrière lui) - Arrête, tu ne vas pas aller dehors par ce temps ?! - C'est du suicide, l'hiver est glaciale cette année.

René : Je vous casse les balls, pourquoi rester plus longtemps ? (Remplissant son sac)

Moi : Tu n'as aucun sou sur toi !

René : Et alors ? Je volerai c'est pas un problème !

Moi : Attends ! (Quittant la pièce)

J'allais chercher mes économies, gagné depuis ces quelques mois de dur labeur à nettoyer la villa.

Moi : Tient ! (Tendant l'enveloppe)

René : C'est quoi ?!

Moi : Prends ça !

René : (Comptant les billets) - Il y a au moins 8000euros, tu as trouvé ça où ?!

Moi : J'ai travaillé, maintenant fais-en bon usage ! (Le serrant dans mes bras)

René : Andreïa... Je suis pas venu pour prendre ton argent.

Moi : Tu en as plus besoin que moi d'accord donc... (Essuyant mes larmes)

René : Je te promets que dès que je serai dans le showbiz, je te les rembourserai et avec les intérêts ! Merci p'tite sœur ! (M'embrassant sur le front)

C'est ici même que je reconnaissais le véritable René, celui qui s'éclipse dès qu'il a de l'argent entre les mains.

Je nettoyais les lieux, au retour de Cristiano et Cris Jr, j'étais posé dans le sofa, recousant le jeans arraché du petit.

Cris Jr : Coucou ! (Se jetant dans mes bras)

Moi : Salut mon lapin, attention à l'aiguille !

Cris Jr : Il est pas là René ?!

Moi : Non... Il est parti.

Cris Jr : Où ça ?

Moi : Je sais pas chéri...

Meu Salvador (Mon Sauveur) CR7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant