Bien le bonjour, jeunes, moins jeunes et Pat747 avec sa petite canne !
Aujourd'hui, j'ai besoin de sous. Beaucoup même. Parce que je pense que je ne serai pas pris pour ma conférence à Saint-Etienne. Et que si je veux aller faire un tour à cet événement (Les reumeuleuleuh ou Rencontres Mondiales du Logiciel Libre si tu as la mémoire courte), ben, il me faudra des sous-sous dans la popoche. Quoi de mieux donc, que de faire un second billet sponsorisé? Plaît-il ? Je ne vais rien gagner ? Ben ce n'est pas bien grave, je vais quand même m'y attaquer. Oui, j'avais dit que je serai moins présent cette semaine, blablabla. La vérité est que j'ai tellement bien bossé que je peux me permettre de vous enquiquiner. (Mais sinon, oui, pas de 50 nuances ni d'Harry cette semaine).
Bref, qu'est-ce que je disais déjà ? Ha oui, les billets sponsorisés. Au programme du jour, de quoi vous retourner les tripes, vous faire cogiter et vous faire sortir les mouchoirs de mémé. Parce que les petits mouchoirs en papier, ce n'est pas très écolo (surtout qu'il en sera question) et que vous allez les jeter à la vitesse plus rapide que l'éclair. Si vite que même Flash Gordon n'arrivera pas à vous rattraper. Bon sur cette phrase fastidieuse à la lecture, je vais arrêter de tourner autour du pot et je vais attaquer encore trois ouvrages aujourd'hui.
Lover Boy de OrezzaDantes
Le pitch (très court, mais qui contient tout ce qu'il faut) : Êtes-vous prêtes à rencontrer un vrai bad boy ? Oui ? Vous pensez, comme Elsa quand elle rencontre Raf, que ce sera votre grand amour ? Ne venez surtout pas vous plaindre si cela tourne mal. Vous l'aurez bien cherché.
Quoi ? Comment, j'ai dit que jamais je ne lirai d'histoire de BadBoy ? Tu penses réellement que j'ai dit ça ? Tu ne comprends pas que j'ai lu cette histoire alors que j'ai refusé nombre de messages m'incitant à aller lire l'histoire de Germaine qui tombe amoureuse de Germain, le Badboy de la cité ? Oui, c'est vrai. J'avais dit que je ne lirai jamais une histoire de Badboy. Mais celle-ci est différente. Ce n'est pas une histoire d'une ado qui tombe amoureuse d'un caïd. Enfin, si, un peu. La grande différence est qu'elle dépeint la réalité, et non le fantasme de nos successeuses dans ce bas monde. Non, notre badboy ne se transformera pas en prince charmant ou en une émule de Brad Pitt. On tombe dans l'avilissement de la femme. Et Orezza décrit à merveille le cheminement d'une jeune fille innocente qui tombe entre de mauvaises mains.
Ce livre m'a donné plusieurs fois la nausée. J'ai failli l'arrêter plusieurs fois. Non pas parce que c'est mal écrit. Mais les sentiments et les idées de ces hommes malsains sont décrits à la perfection. Une lecture qui dérange, mais combien nécessaire afin de se rendre compte que la vie ne se résume pas à un remake d'After ou d'autres 50 nuances de Grey (de Grey, hein, j'insiste!) Bref, à rajouter dans vos pals et lire illico presto.
Le Blog d'un condamné de LioPloum
Le pitch (qui est encore plus court, mais vu le thème, vaut mieux pas perdre le temps en palabre): Un homme apprend qu'il ne lui reste plus qu'un mois à vivre. Et décide de créer un blog...
Les mauvaises langues diront que je sponsorise mon copain Ploum deux fois de suite. Mais ce n'est pas grave, je m'en accommode. Parce que cette lecture vaut plus que le détour. Elle vous fera bien cogiter sur le sens de la vie. Pour résumer : un gars apprend qu'il lui reste un mois à vivre, et chaque jour il écrit un billet de blog où il explique ce qu'il ressent, ce qu'il a accompli et ses réflexions. Pour la petite histoire, Lio l'a réellement publiée anonymement sur un blog. Et il a été suivi par des centaines de personnes, toujours en laissant le billet tel quel. Lorsqu'il a annoncé que ce n'était qu'une fiction, cela a d'ailleurs fait un gros esclandre, certaines personnes se sentant trompées.
Pour en revenir au récit, l'écriture, sans fioriture, nous touche directement en plein coeur. Personne sensible, j'ai eu beaucoup de mal à la lire. Par les mots de Ploum, je ressentais les émotions du narrateur. Mais elle nous fait réfléchir. Sur nos priorités dans la vie, sur les relations que l'on a avec nos proches. Cette lecture ne vous laissera pas indemne.
#OnSème de FerdinandBarda
Le pitch :J'éprouve une certaine honte à m'être laissé entraîner dans une #Secte dans un couple foireux, dans la #Lithothérapie et dans le #Bio. J'ai toujours jugé les mouvements sectaires et encore plus accabler les faibles d'esprit, qui non satisfait d'être enrôlés, se font complètement plumer par des gourous malveillants. Je me suis toujours dit que jamais, je ne me ferais avoir par ce genre d'escroquerie. Mon expérience et mon équilibre me pareraient face à ses balivernes. Malgré le nombre d'indices, d'alertes aussi énormes fussent-elles, j'ai été happé comme une merde.
Ici, ma mini critique risque d'être quelque peu biaisée, simplement parce que je n'ai pas encore fini la lecture de ce récit. Nous sommes plongés dans une lettre du narrateur à son ex. Le narrateur se retrouve happé via sa copine dans une secte de hippies-bourgeois. On remarque assez bien l'escalade du personnage dans des situations qu'il, au départ, ne souhaite pas réellement. L'écriture est prenante, on est tout de suite accroché dans le récit, remplie de hashtags, qui rajoutent une touche juste comme il faut à l'histoire.
Je suis tellement plongé dans l'histoire que je ne prends même pas le temps d'émettre un commentaire, juste pour dévorer les pages l'une après l'autre. Et même si je ne suis pas encore à la moitié du récit, je dois dire que je suis conquis. Il donne pas mal à réflexion je trouve. (Même si parfois, avec mes idées bisounours, je me sens un peu attaqué). Ferdinand a été primé aux Wattys avec cette histoire, et de ce que j'ai lu jusqu'à présent, je dois dire que c'est largement mérité. Donc, n'hésitez pas non plus, rajoutez ce livre sans plus attendre à votre PAL. Quant à moi, je fonce continuer la suite.
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Ze rantbook d'un vieux croûton
RandomParce qu'en plus, il faut faire une description! Mais un écrire dans un Rantbook, ce n'est pas initialement prévu pour râler? Alors, oui je râle, et comme je proteste, je ne fais pas de description, na! Trêves de plaisanterie, ceci est donc un Rantb...