Encore une histoire d'amour: la promo

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Chers jeunes, moins jeunes, blabla et tout le tralalère, bien le bonjour!

Initialement je devais écrire en commun avec le vieux croûton DaRio98 un billet sur la promo (j'ai tellement été débordé ces derniers temps, que j'ai complètement perdu l'idée de tête, et je ne saurai même pas dire si Monsieur a écrit de son côté (désolé, Wattpad est un peu passé sur le côté ces derniers temps). Bref, radotage encore, si tu ne t'y es pas mis et que tu es toujours partant, c'est bon pour moi.

Je voulais cependant déjà donner un avis personnel sur le côté promotionnel d'un livre. Ici, c'est plus le petit coeur du Greg qui parle, pas le mec qui va vouloir vendre un bouquin. En ce moment, on pourrait dire que je suis en période "promo" (non, vous n'aurez pas deux Greg pour le prix d'un, mais si vous payez le voyage, le gîte et le couvert, je veux bien venir jusque chez vous et tailler une petite bavette). Avec le dernier livre qui vient de sortir, il faut le montrer à tout un chacun et tenter de convaincre à la lecture.

Seulement, j'ai horreur de cela. Je n'aime déjà pas la pub en tant normal, elle nous accapare du temps de cerveau disponible et je trouve qu'elle ne respecte pas le lecteur/l'utilisateur/l'audimat (choisir selon le média qui convient).  Avec les techniques de marketing, on force la main des usagers, qui sans s'en rendre compte, achèteront des trucs dont ils n'ont pas besoin. Et lorsque je vois certains auteurs indépendants, qui tweetent cinq à six fois par les jours les mêmes tweets depuis des mois, je me demande s'ils comprennent qu'ils ne respectent pas leurs followers, qu'ils forcent la main pour acheter. Certains, lorsqu'ils se donnent des conseils ne se souhaitent pas de bons moments de création mais bien de "bonnes ventes". Le truc qui me fait hérisser les poils, devenant une boule à picots prêt à blesser l'agresseur publivore.

Puis, il faut savoir se "vendre" et "vendre" son histoire. Là aussi, le bas blesse. Premièrement parce que rien que vendre est un mot que j'abhorre. On se retrouve dans une société où tout se vend, se monnaie et ce n'est pas ma conception de la vie. Pour moi, ce qui devrait être à l'honneur est le partage. C'est d'ailleurs dans cette optique que je publie mes histoires. Je les mets en libre accès, n'importe qui peut les lire, les télécharger. S'il désire soutenir, il a d'autres moyens, comme acheter un livre papier ou un ebook (entre autre, il y a les systèmes de donations/Prix Libre, mais j'en ai déjà parlé précédemment dans le Rantbook). Mais il faut convaincre le lecteur de cliquer sur le bouton télécharger, lui donner une bonne raison de lire son histoire. Par écrit, je suis encore à l'aise pour l'exercice. Je n'ai aucun soucis pour m'exprimer avec une plume. Mais face à d'autres, lorsqu'il faut parler, Greg à tendance à se ratatiner, devenir tout petit et chercher le trou de souris le plus proche. Je minimise mes écrits, j'ai tendance à les rabaisser. Je ne me sens pas du tout à l'aise.

Pourtant, c'est bel et bien un passage obligé. Il ne faut pas y couper. Relancer sinon on "tombe dans l'oubli". Toutes ces techniques de webmarketing qu'on arrête pas te bassiner. Alors, sur le net, je le fais timidement. Relançant un post sur Facebook ou Twitter, toujours avec cette gêne dans les tripes, de peur de heurter un follower qui a déjà vu et revu une certaine publication.

Mon esprit "bisounours" me dit de toute façon que si quelqu'un aime ce que j'ai écrit, il en parlera autour de lui. C'est en soi, pour moi, la plus belle récompense qu'un auteur puisse recevoir. Tant pis si je laisse la grande place au bouche à oreille, même si c'est plus lent. Mais pour moi, c'est la pub la plus sincère et la plus respectueuse qui soit.


Bref, vous l'aurez compris avec ce post quelque peu décousu, la promo et moi ce n'est pas une grande histoire d'amour...


Ze rantbook d'un vieux croûtonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant