2 - Inquiétude.

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Le peu de temps qui restait à ma matinée était passé à une vitesse folle. Le temps que j'étende le linge et que je prenne ma douche, au moment même où j'ouvrais les fenêtres de ma chambre, Tyler se garait dans mon allée.

Le sourire aux lèvres, c'est avec hâte que je descendis les escaliers.  Sans surprise, j'avais déjà ouvert la porte de la maison, que monsieur était encore installé dans sa voiture. En voyant que je l'attendais, il pressa le pas, afin de ne pas me faire attendre.

C'est le genre de chose que j'aimais chez lui, il n'aimait pas faire attendre les gens bêtement. Une qualité de maître à mon goût, il était toujours ponctuel et si, il y avait retard, celui-ci était toujours remarquablement justifié.

Quand il arriva à ma hauteur, je lui fis un tendre baiser rempli d'envie et d'amour comme j'aimais lui faire. De nature solitaire ou d'habitude, je ne savais trop comment qualifier cette partie de ma personnalité, sa présence ne me dérangeait absolument pas. Je passais mes journées entières avec lui durant l'été, de plus je n'avais pas mieux à faire, de plus mon père y voyait aucun inconvénient.

Aucun sauf un. La règle d'or, la règle que je ne devais surtout pas m'imaginer une seule seconde de transgresser. Tyler n'avait aucunement le droit de dormir à la maison, sous notre toit.

Cela pouvait paraître vieux jeu, étant âge de vingt ans, certains trouvaient cette règle un peu absurde. Cependant, je comprenais. J'étais au jour d'aujourd'hui, la seule et unique femme faisant partie de la vie de mon père, j'étais son petit bébé, son unique fille. C'était ce petit côté protecteur qui me faisait oublier ses longues journées d'absence.

Après quelques banalités de couple pour se saluer, nous partîmes tout deux à l'extérieur au bord de la piscine. Griffin, mon chien, avait changé de place. Il avait opté pour l'ombre non loin d'un palmier. Il ne prit même pas la peine de venir nous voir, trop occupé à prolonger sa sieste.

Une fois installée, les pieds dans l'eau, en train de griller au soleil, la lettre me revient à l'esprit.


- Dis moi, c'est toi qui t'es amusé à m'écrire une lettre anonyme ? Demandais-je sérieusement.


Il me regarda d'un air surprit, tout en grimaçant ce qui lui donnait une tête assez spéciale, mais drôle à la fois.


- Une lettre ? Tu sais très bien que je ne sais pas écrire, tu me fais toujours la remarque quand on discute par message. Tu me dis toujours: tu t'exprimes mal, ça m'énerve, me répondit-il en m'imitant.


La façon dont il m'avait imité était tellement bien réalisé, que je ne réussis pas à retenir un rire. S'en suivit une petite tape sur le bras pour le taquiner.


- Non sérieusement, c'est quoi cette histoire de lettre ? poursuivit-il

- En prenant le courrier ce matin, je suis tombée sur une lettre dont l'enveloppe contenait uniquement le chiffre 1. Elle m'était étonnamment adressée et on me demande d'aller chercher une autre lettre dans un restaurant. Mais... en lisant, j'avais l'impression que le ton utilisé était menaçant, lui expliquais-je.


En voyant son visage rempli d'étonnement, je compris rapidement qu'il n'avait rien à voir dans la rédaction de ce courrier. Malheureusement, cela ne me rassura absolument pas, je commençais sérieusement à me poser des questions.

Je n'étais pas le genre de personne à paniquer bêtement pour une stupide lettre anonyme, mais son contenu semblait sérieux.

Tyler comprit en me regardant que cela me tracassait, ce qui le surprenait lui aussi. Il me demanda de lui montrer la lettre, je fis donc un bref allé et retour pour lui apporter le bout de papier.

Il lut attentivement le contenu sans dire le moindre mot. Son visage ne laissait paraître aucune réaction, il ne grimaça même pas, il n'arqua même pas un sourcil.


- Tu penses que c'est une blague ou que c'est sérieux ? Après je comprends ce que tu veux dire par " menaçant " je l'interprète de la même façon en lisant.

- Je ne sais pas, je pense que je vais la garder sous le coude, mais je ne vais pas aller chercher l'autre. Je n'ai pas envie de devenir le passe-temps d'une personne qui s'ennuie dans sa vie, précisais-je.

- Oui, je pense que c'est une bonne décision. Après, je dois avouer que ce n'est pas très rassurant de voir que cette personne en sait autant sur toi, ajouta-t-il.

- Merci, tu ne pouvais pas faire plus rassurant, ironisais-je.


Cet idiot s'amusa de ma réponse et me prit dans ses bras, puis me déposa un baiser sur le front. Cela faisait tellement de bien de l'avoir auprès de moi, je me sentais en sécurité.

Quelques heures plus tard, la fin de journée se présentait déjà. Tyler et moi venions tout juste de terminer de préparer la table en terrasse pour le dîner, que mon père ouvrit la porte d'entrée.

Il salua tout le monde d'un grand bonsoir, de sa voix grave, puis vint me faire la bise pour ensuite aller serrer la main de Tyler. Étonnamment, mon gros feignant de chien, arriva en se dandinant jusqu'à lui, pour le saluer à son tour.

Trop occuper à observer la scène d'une homme en costard faisant le fou avec un chien qui n'atteindra jamais la maturité adulte. J'en avais oublié la lettre qui était restée sur la table, après avoir occupée une bonne partie de notre journée.

Ce côté bordélique de ma personnalité allait bientôt me retombe dessus, quand mon père fut attiré pas celle-ci et qu'il prit connaissance de son contenu.

***


Hey les amis, je dois avouer que sa me fait bizarre de commencer une histoire aussi doucement, mais je me dis que cela ne fait pas de mal :p

J'espère que ce second chapitre vous a plu; qu'en pensez vous ?
Que pensez vous de Tyler au premier abord ?
La réaction de celui ci en découvrant la lettre ?
Comment imaginez vous la réaction du pere ?

Un petit vote fait toujours plaisir.

Hésite pas à t'abonner pour découvrir les nouveauté et n'hésite surtout pas à partager l'histoire <3.

LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant