45 - Lettre 8.

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Émerveillée, voilà le mot pour décrire la beauté du lieu. Je n'avais jamais mis les pieds dan un hôtel aussi somptueux dans lequel je me trouvais aujourd'hui. Nous venions tout juste de nous amener à notre chambre, du moins notre suite. Même l'hôtel dans lequel nous étions hier, où encore celui de Fresno, n'était pas aussi sublime que celui-ci. San Jose était une ville sublime et elle ne faisait pas les choses à moitié, cet hôtel ne transgressait pas à la règle.

Je fus surprise, sans l'être vraiment de voir que la chambre avait déjà été réglée. Malheureusement, je tombais de haut une nouvelle fois en découvrant que mon père avait déjà été dans cet hôtel. Pourquoi était-il déjà venu ici ? J'aimerais bien le savoir. Un paradis pour les couples, oui. Mais quand j'avais demandé au réceptionniste quand il était venu pour la dernière fois, ma mère n'était déjà plus de ce monde.

Mon père possédait de l'argent, oui, mais au point de payer une chambre à sept cent dollars pour un simple déplacement, je n'en voyais pas l'utilité. Personne n'était assez fou pour se payer une chambre hors de prix pour une simple réunion, à moins d'être une star internationale.

Cela commençait à faire trop de choses allant contre lui, le trafic d'argent à Bakersville, que m'expliquait la lettre. L'annonce du décès de monsieur Bradford, que j'avais trouvé dans l'hôtel de Fresno. Des restaurants où mon nom n'était pas inconnu, la réceptionniste de spa de Monterey, qui fut étonnée que je sois aussi jeune.

Mon nom était connu de tous, tous les gens que je croisais connaissaient donc mon père. Qu'est-ce qu'il me cachait vraiment, qu'avait-il à se reprocher pour m'ignorer depuis plusieurs jours ? La colère commençait à envahir mon corps tout entier, s'il avait été en face de moi je crois que je lui aurais crié dessus.

J'avais envie de pleurer, j'avais plusieurs sentiments en moi me déstabilisant. La haine, la tristesse, l'amour pour ma famille. Je sentais la déception venir à grand pas. L'homme qui nous avait conduits à notre chambre, allait repartir, quand il se stoppa.

Il trifouilla dans la poche de son pantalon et se retourna. Il s'avança jusqu'à moi et me tendit une enveloppe qui était à mon nom. Il n'osait pas me regarder dans les yeux, comme si il était gêné de devoir me donner ce bout de papier.


- Pourquoi cela vous dérange autant ? demandais-je énervée.

- Je vous demande pardon ?

- Vous fuyez mon regard, pourquoi me donner cette lettre vous gêne à ce point ?

- Ecoutez mademoiselle, je n'ai pas le droit de vous dire quoi que se soit, c'est la règle. La seule chose que je peux vous dire, c'est que je suis désolé.

- Pourquoi ?

- Vous le saurez bientôt, mais sachez que protéger le secret d'une personne, quand on a une conscience. C'est se sentir coupable, d'avoir laissé faire des choses, même si cela ne nous regardait pas. Je vous pris de m'excuser, j'ai d'autre client qui doivent attendre en bas, annonça-t-il avant de tourner les talons et quitter la chambre.


Je sentis soudainement une main se poser sur mon épaule, il s'agissait de Tyler. Je me laissai tomber dans ses bras, laissant s'échapper quelques larmes, qui se trouvaient en trop dans mes yeux. J'avais l'impression que des morceaux de mon cœur se détachaient petit à petit au fur et à mesure que nous avancions.

Je me reculai doucement de lui et levai mon visage vers le sien. En voyant son regard, je me sentais rassurée. J'y voyais de la douceur, de l'amour, de la confiance et de la sincérité. Depuis plusieurs mois, il voulait qu'on vive ensemble, je n'avais jamais voulu car mon père était contre de base.

Mais après cette histoire, je pense que je franchirais le pas. Cela peut paraître bête, mais son soutien durant cette épreuve, a été pour moi comme une preuve. Une preuve d'amour sincère et unique, il n'y avait pas meilleure façon de prouver son amour à quelqu'un que celle-ci.

En fait, c'était lui qui me donnait la force de continuer, de ne pas baisser les bras. Il me poussait à me battre jusqu'au bout, même si nous n'étions pas toujours d'accord, sur les choix de l'un et de l'autre.

Hamar, gentil et parfois dérangeant, perturba ce moment de tendresse simple en nous sortant de notre monde. Il me demanda pour la lettre, que je n'avais toujours pas lue. J'ouvris donc l'enveloppe et pris le papier qui s'y trouvait, afin de prendre connaissance de son contenu. Pour la première fois, je lisais à voix haute ce qui s'y trouvait :


- Amber, sache que cette ville était l'avant-dernière étape de cette histoire. Tu dois te poser plein de questions à cette heure et je suppose que tu te poses les bonnes. Tu as toujours pensé être bête et sans réflexion n'est-ce pas ? Mais tu te trompes. Je sais très bien que tu trouveras les réponses à tes questions, sans que je t'aide. Tu trouveras dans cette chambre, une énigme te permettant de trouver une lettre, puis un objet te permettant d'accéder à l'endroit final. Tyler et ton ami sont les bienvenues avec toi à ce point final, je vous y attendrais. A bientôt.


Je relevai mon regard vers mes deux compagnons de route, car il n'y avait pas plus clair que ce message. Nous n'avions plus le droit à l'erreur, car nous étions livrés à nous-même. Personne nous confirmera que nos choix sont les bons, nous devrons faire confiance à notre instinct. L'erreur n'était plus permise.

***

Hey, la fin approche et cela m'ennuie, j'aimerais trouver autre chose pour faire durer l'histoire encore plus longtemps, mais ça ne va pas être possible * pleure *. J'ai dans ma poche encore quelques idées, afin de les mettre dans le caca, bien entendu, les choses ne peuvent pas se passer tranquillement, ce n'est pas digne de moi xD.

- Que pensez vous de ce chapitre ?

- Que pensez vous du pas que Amber veut franchir avec Tyler après tout ça ?

- Est ce que vous arrivez à dénouer le mystère ?

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LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant