56 - Retour à Santa Monica.

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Quelques jours venait de passer, l'enterrement d'Hamar avait été fait dans les règles. Sur son testament, qu'il avait déjà écrit depuis plusieurs années. Il souhaitait que toute les charges soient payées avec le reste de ses biens. Il avait également exigé être incinéré, car il évoquait que personne ne se présenterait sur sa tombe, donc que cela ne servait à rien. Une peine supplémentaire de savoir cet homme totalement seul dans sa vie.

Le jour suivant la mort d'Hamar, les urgences vétérinaires m'avaient contacté. Griffin n'avait pas survécu à ses blessures jusqu'à l'opération et le vétérinaire, m'avoua que même avec l'opération, il ne s'en serait pas sortit.

Ethan avait été bouleversé par cette nouvelle. Il se sentait comme responsable de la mort de notre chien. J'essayais de lui remonter le moral du mieux que je le pouvais, car il n'avait pas poussé Griffin a se jeter devant moi.

Faith avait été mise en garde à vue, par rapport aux lettres, mais ne voulant pas porter plainte, elle fut relâchée immédiatement. Elle m'avait remercié un nombre de fois incalculable, mais cela ne servait à rien. Elle n'avait pas voulu faire de mal, juste faire savoir la vérité. Personne ne pouvait savoir que mon père était près à tout pour ne rien divulguer.

Nous venions tout juste de revenir à Santa Monica, un taxi s'arrêta devant notre maison, mais je n'avais pas le cœur d'y vivre de nouveau. Quelques voitures de police étaient présente dans mon allée. Au moment même où je sortis du taxi, deux policiers sortirent de la maison, tout en tenant mon géniteur, qui avait les mains menottés.


- Amber, me dit-il. Ma puce, je t'en pris dis leur que je n'ai rien fais.


Je n'en revenais pas de ce culot, qu'il avait de me demander de le protéger. Comment osait-il encore me regarder, nous regarder ? Pire encore, comment faisait-il pour me parler, comme si de rien était. Les policiers s'arrêtèrent devant moi, je fixais cette homme, qui me suppliait du regard de l'aider.

J'aurais voulu lui dire, qu'il le méritait. Que se n'était qu'un menteur, un manipulateur ou encore un voleur. Mais je ne voulais pas lui donner la satisfaction de lui donner encore de l'importance. Une importance qu'il ne méritait absolument pas, surtout après tout ce qu'il avait détruit autour de lui.

Je laissais les policiers l'emmener, sans me retourner. J'entendis les portières de la voiture claquer et le moteur s'allumer. La première voiture quitta mon domicile, ce qui me fit sentir comme une délivrance.

Cela pourrait sembler méchant, mais je me sentais délivrée de savoir qu'il allait payé à tout ce qu'il avait fait subir aux gens. Il est vrai que cela ne ramènera pas ceux qui ont laissé leur vie dans cette histoire, mais je ne pourrais jamais lui pardonner tant de mensonge.

Un policier s'avança jusqu'à moi et se présenta. Il m'annonça avoir été contacté par le lieutenant de San Jose, ce qui me rassura un peu. D'ailleurs, j'avais appris que le lieutenant avait eut le temps d'intervenir grâce à Tyler. Ayant laissé mon téléphone sur la table de la cave, il était discrètement redescendu et avait joint de nouveau le lieutenant.

Par la suite, l'homme nous avait dit avoir rejoint San Francisco, après m'avoir appelé. Il avait tracé mon portable, afin de savoir où je me trouvais, car il savait que l'homme viendrait terminé sa mission. C'était pour cette raison, qu'il avait été aussi rapide à intervenir sur les lieux après l'appel de Tyler.

Le policier qui se tenait devant moi, me demanda s'il était possible de me poser quelques question, dans le cadre de l'enquête. Ce que j'acceptais sans problème.


- Que savez vous dans les actions de votre père, qu'elle soit financière ou autre ? demanda-t-il.

- Je sais plus où moins tout. Du moins, je viens tout juste de l'apprendre, c'est pour cette raison que je ne réagis absolument pas à son arrestation, répliquais-je assez froidement.

- Très bien mademoiselle. Si on vous demandait de témoigner contre lui, accepterez vous de le faire ?

- Non, je reste sa fille. Il a sali de lui même son nom que je porte également, je n'ai en aucun cas l'envie de faire parler de moi. Cependant, je peux vous remettre ça, je sortis de mon sac, tous les documents se trouvant dans le journal de monsieur Bradford et lui tendit. Ce journal appartenait à l'un de ses associés, qu'il a arnaqué à San Francisco. Document et preuve écrite se trouve à l'intérieur. Le journal m'a été remit par la fille de cet homme, qui à mit fin a ses jours depuis un certain temps maintenant.

- Je vous remercie mademoiselle Shelwood.


Je le regardais s'éloigner et attendis que le reste des policiers quittèrent la maison avant d'y entrer à mon tour. Je vis trois hommes défiler devant moi en compagnie de différent papier provenant du bureau de mon père.

Les voisins étaient tous à leur fenêtre, ou sur le trottoir, observant la scène, afin d'en faire des commérages par la suite. J'allais devoir le supporter, j'allais payé les regards et les messes basses pour les erreurs de mon géniteur. J'ai beaucoup de mal à dire papa. Tellement déçu et tellement de colère, que se mot qui le qualifiait autrefois, à perdu sa place dans mon coeur.

Une fois que tout le monde fut partit. J'entrai dans la maison, cette grande maison qui était la fierté de mon père. Autrefois je l'adorais, aujourd'hui je la déteste. Je ne me sens pas bien à l'intérieur, je ne me sens pas à ma place dans ce luxe qui ne nous appartient pas au final.

Je me dirigeais vers le panier de Griffin et pris sa couverture. Son odeur si trouvait, ce qui me chamboula de nouveau le coeur, mais j'avais se besoin de l'avoir sur moi. Il me manquait terriblement...

***

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LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant