35 - Accident.

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Allongée au sol, j'avais l'impression de sentir mon cœur s'étendre dans tout mon corps. La douleur était insupportable, je ne pouvais plus bouger, je n'étais pas loin de l'évanouissement. Je n'avais jamais ressenti cette sensation de chaud en moi, ce qui me donnait la nausée.


- Amber, hurla quelqu'un.


J'avais reconnu la voix de Tyler, qui paniqué, arriva jusqu'à moi et s'agenouilla à mes côtés. Je vis son regard et celui-ci ne me rassura absolument pas. Il n'était pas le genre d'homme à paniqué pour rien, ce qui voulait dire que cette douleur n'était là pour un simple moment de faiblesse. Elle était bien réelle, je m'étais réellement blessé, mais à quel point ? Je n'en savais rien encore, n'ayant pas la force de me redresser, je ne pouvais pas voir dans quel état se trouvait ma cheville.


- Qu'est-ce que j'ai ? demandais-je.

- Ah ce que je vois, tu as la cheville bien amochée. Grosse entorse ou cassée, je ne saurais te dire, je ne suis pas médecin, mais tu ne vas pas pouvoir marcher, elle gonfle à vue d'œil, m'expliqua-t-il.

- Il faut lui retirer sa chaussure, annonça Hamar. Il faut laisser le pied gonfler, afin de ne pas empirer la blessure, poursuivit-il ensuite.


Tyler alla au niveau de mon pied, je restais allongée, je ne voulais pas voir pour le moment. Je sentis ses doigts approcher ma cheville et cela me fit un mal de chien, je retenais un cri, qui s'étouffa dans ma bouche. J'avais envie de l'insulter, de le frapper, mais je savais qu'il faisait ça pour mon bien.

Une fois qu'il eut retiré ma sandale, je recommençais à respirer. J'avais coupé mon souffle le temps qu'il retire ma chaussure, comme si cela allait calmer la douleur. Je ne savais pas pourquoi on avait tous, cette réaction débile d'arrêter de respirer, quand la douleur était intense.

Un jour, mon petit frère s'était déboîté le genou, durant l'un de ses matchs. Comme une idiote, je m'étais moquée de lui quand les pompiers avaient dû lui replacer, il avait arrêté de respirer, tout en se mordant la main. Au moment où le genou était revenu dans son axe, il avait fait des gros yeux, comme si il avait vu quelque chose qui venait de le choquer. Il venait de rater une occasion de se venger de mes moqueries, en sachant que je venais de faire la même tête que lui.

Je sentais la sueur s'installer sur mon front, je me sentais réellement mal. Mais le problème n'était pas là, je sentais le pire arriver, comment allais-je marcher ? Je n'arrivais même pas à me remettre en position assisse tellement la douleur me prenait tout le corps, mais aussi le cœur.


- Comment on va faire ? demandais-je inquiète.

- Je ne sais pas, tu ne vas pas pouvoir marcher avec une cheville pareille, il faut...

- Il est hors de question qu'on aille à l'hôpital, intervenais-je en coupant Hamar dans sa future révélation, qui ne me surprenait pas.

- Amber soit réaliste, tu ne peux pas rester comme ça, fit Tyler.

- Mais on ne peut pas aller à l'hôpital ! Prends ton téléphone et regarde où est la ville la plus proche ! ordonnais-je.

- C'est Mandota, mais on en a au moins pour trois heures si on y va à pied, dit-il en grimaçant.


Je me redressai enfin et observai ma cheville, qui fine en général ressemblait maintenant à un melon, un bon gros melon. Je réussis ensuite à me relever sans m'appuyer sur mon pied blessé. Il était hors de question, que je perde du temps à aller à l'hôpital, une simple pharmacie et une atèle feront l'affaire.


- Amber, mais qu'est-ce que tu fais ? me demanda Tyler.

- On ne va pas rester là à dessécher en plein soleil ! On va à Mandota, même si ça nous met quatre heures, on y va, disais-je. Et je ne veux rien entendre au sujet de ma cheville, on me prendra ce qui faut là-bas, vous m'aidez à avancer, c'est tout, répliquais-je avant que l'un des deux fasse une remarque.


En comprenant que me tenir tête ne servirait à rien, mis à part perdre encore plus de temps, ils acceptèrent. Je passais mon bras sur les épaules de Tyler et lui passa son bras au niveau de ma taille. Le cloche pied n'était pas le bon plan, cela aura fragilisé ma jambe étant encore intacte et ce n'était pas le but. Je m'appuyais donc légèrement sur le bout de mon pied blessé, tout en prenant appui sur Tyler.

Il est vrai que de cette manière, nous n'avancerons pas bien vite, mais c'était notre seule solution pour le moment. Le soleil frappant sur nous, nous fatiguait énormément. Afin que Tyler garde des forces, quand il n'en pouvait plus, c'est Hamar qui me supportait et ainsi de suite.

Les heures défilaient bien plus vite que notre avancement sur la route. Il était bientôt vingt heures et l'appel allait arriver rapidement. Aucun d'entre nous n'avait réfléchit à l'énigme, cette journée était une véritable catastrophe dans tout son ensemble.

Dix-neuf heures cinquante, et comme toujours, l'auteur des lettres avait de l'avance. Le téléphone sonna, je le pris et le regardais hésitante. Je devais répondre, je le savais, mais cette fois, je n'avais aucune réponse à lui donner. Comment allais-je faire ? 

***

Heyy tout le monde, j'espère que le chapitre vous a plu ? Comme vous pouvez le voir il est un peu plus court que les autres. Sachant qu'ils sont à pied et que Amber est blessée, c'était compliqué d'avancer dans l'histoire. Je voulais vraiment décrire la douleur, pour bien montrer à quel point cela allait les freiner =).

Que pensez vous de ce chapitre ? 

Comment trouvez vous, la description de la douleur ? 

Que pensez vous du courage d'Amber ?

Comment vont-ils faire pour cette énigme ? 

Un petit vote fait toujours plaisir ❤️

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LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant