47 - Tension.

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Il était là, à moins de deux trois mètres de moi, le regard noir de rage, les poings serrés. Comment avait-il fait pour rentrer dans la chambre ? Pourquoi Griffin n'avait rien dit ? Je n'aimais pas sa présence, je ne me sentais pas en sécurité.


- Griffin, criais-je afin de le faire rappliquer.

- Ton chien ne risque pas de venir à ton secours, répliqua Stewart.

- Qu'est-ce que tu lui as fait ?

- Ne t'inquiète pas, je préfère les animaux aux hommes, il dort simplement, dit-il pensant me rassurer.


Je n'aimais pas cet homme, plus je le voyais et plus j'avais envie de lui sauter au visage et de le frapper. Il était arrogant, chose qui m'exaspérait au plus haut point. Je n'aimais pas l'arrogance, cela me mettait hors de moi, cette manie de se moquer du monde volontairement.

Prise d'énervement, mes points se serrèrent à leur tour, mais mon inquiétude pour Griffin me retira toute peur envers lui. Je voulais juste le voir, m'assurer qu'il allait réellement bien, je me déplaçais donc, afin de rejoindre le salon. Malheureusement pour moi, c'était bien trop beau de croire qu'il allait me laisser sortir sans rien faire.

Il bloqua la porte et me barra le passage, sans dire le moindre mot. Je sentais le degré d'énervement augmenter encore et encore. Le thermomètre d'acceptation allait arriver à son terme, et il n'allait pas tarder à exploser. J'essayais de le pousser, une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite.

S'en était trop, je n'avais plus la force morale pour accepter sa débilité. Prise d'un élan de colère incontrôlable, j'envoyais mon poing fortement au beau milieu de son visage. Après tout, ce coup de poing était mérité et je lui fis bien comprendre, pendant qu'il se tenait le nez.


- Celui là, c'était pour m'avoir balancé au flic d'avoir tué des gens, alors que ce n'était pas vrai. C'était aussi pour avoir tabassé Tyler pour le plaisir, mais également pour m'avoir menacé au spa de l'hôtel de Monterey, de me suivre constamment, de me mentir sur votre identité et d'avoir drogué mon chien ! Estimez-vous heureux d'en avoir eu qu'un seul !


Trop occupé à se tenir le nez, qui lui faisait certainement souffrir. Je forçais le passage de nouveau pour rejoindre le salon et aller voir mon chien. Il dormait profondément, je l'entendais ronfler, ce qui me fit sourire. Mais cela me faisait aussi beaucoup de peine, ça m'ennuyait de le voir subir tout ça lui aussi.

Malheureusement, j'avais oublié un petit détail en me préoccupant de mon chien; l'impulsivité de cet homme. Je m'en suis souvenu, quand je sentis quelqu'un m'attraper par les cheveux pour me relever sur sol.

Il m'attrapa ensuite par la gorge et plongea son regard sombre dans le mien. La panique me gagne, l'air me manquait, les larmes montaient. Je me débattais du mieux que je le pouvais, mais je n'avais pas la force suffisante pour me confronter à cet homme.

Je voyais déjà ma vie défiler, j'avais le sentiment qu'il ne me lâcherait pas jusqu'à ce que je tombe. Il était tellement hors de lui, qu'une veine ressortait sur son front. Il approcha sa bouche de mon oreille et me souffla ces mots:


- Tu as de la chance, que j'ai l'ordre de ne pas te tuer. Sinon, je t'aurais fait subir le même sort que tous ces gens. Maintenant, reste bien tranquillement à ta place si tu tiens à la vie de ton chien, mais également à celle de Tyler !


Il me lâcha et mon corps tomba immédiatement au sol. Mes mains se mirent immédiatement autour de mon cou. Les larmes coulaient sur mon visage, pourquoi les choses partent-elles aussi loin ? Pourquoi tant de violence et de menace ?

Je levai mon regard, vers le sien, afin de l'affronter une dernière fois. Je lisais la rage dans son regard, il se retenait de ne pas me tuer, il en mourait d'envie, ça se voyait. Je savais qu'il ne m'attirait pas sans rien, qu'il ne me laisserait pas aussi facile.

Il leva la jambe et vint ensuite écraser son pied sur ma cheville, plusieurs fois de suite. J'hurlais de douleur, j'avais l'impression que mon cœur allait s'arrêter, tellement j'avais mal. Cette vague de chaud, que j'avais eu le jour où je m'étais blessée était de nouveau présente. C'était le craquement qui avait envoyé cette chaleur en même temps que la douleur.


- J'espère qu'après ça, tu réaliseras que je ne rigole pas avec toi !


Je ne lui répondais pas, j'étais allongée sur le sol, tremblant de douleur. Ma tête tournait, par la douleur, ma vision commençait à se flouter. Je vis les pieds de l'homme aller jusqu'à la porte et sortir, mais je n'entendais déjà plus rien.

A bout de force, excédée par la douleur, mes yeux se fermèrent.

***

Hey tout le monde, alors je suis désolée, car le chapitre est plus court que les autres je sais. Je voulais juste un peu d'action, qu'on voit à quel point cet homme est méchant, mais je ne voulais pas trop en faire non plus, donc je pense avoir trouvé le juste milieu.

- Que pensez vous de ce chapitre ?

- Trouvez vous l'énervement d'Amber et son coup de poing justifié ?

- Vous aussi vous auriez pensé à votre chien avant tout ?

- A votre avis, pourquoi cet homme insiste autant et pourquoi n'a-t-il pas le droit de tuer Amber ?

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LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant