33 - Nouvelles accusations.

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Hamar nous avait demandé de rester à l'abri, pendant que lui allait voir ce qui venait de se passer. Je faisais les cent pas dans le salon en attendant son retour, cela me stressait de ne pas savoir, de plus j'avais peur qui lui arriver quelque chose.

Il ne mit pas bien longtemps avant de revenir de nouveau dans la chambre, le visage pâle et déstabilisé. Je ne l'avais jamais vu comme ça, ce qui attira encore plus ma curiosité, mais avant tout mon inquiétude.


- Hamar, qu'est-ce qui y a ? demandais-je.

- Le réceptionniste que tu as agressé en bas, vient d'être assassiné d'une balle dans la tête. Tous les témoins sont en train de dire que tu l'as agressé juste avant, on est coincé. Il y a des flics partout dans le hall de l'hôtel, annonça-t-il.


Le silence s'installa et tout le monde réfléchissait à une solution, le plus rapidement possible. Cela n'était pas facile, nous ne nous trouvions pas au premier étage de l'hôtel et aucun de nous ne le connaissait au mètre carré près.

Cela prenait du temps, beaucoup trop de temps et se sont des coups sur la porte de la chambre, qui me firent comprendre que nous n'avions pas été assez rapides. La phrase qui suivit n'était pas pour nous arranger, car la police venait d'arriver jusqu'à nous.

Leur ouvrir serait perdre du temps, fuir serait qu'une manière de leur faire croire que je suis coupable. Après tout, je n'étais plus à ça près, j'avais déjà été accusée de meurtre une fois, je pouvais avoir des soupçons sur moi une nouvelle fois.

Je courus dans la salle de bain, qui était le seul endroit à détenir un plafond ouvrant pour rejoindre les aérations. Sans dire le moindre mot, je faisais signe aux garçons de me suivre dans le plus grand des silences.

A peine nous avions eut le temps de nous réfugier dans le faux plafond, qui peinait à supporter notre poids, que les deux policiers devant la porte entrèrent. Griffin lui s'était caché sous l'un des lits, en nous voyant faire, il avait compris qu'il ne fallait pas se montrer. Mon frère s'était amusé à le dresser de différentes manières et je devais avouer que cela payait aujourd'hui.


- Tu ne veux pas qu'on avance par ici, me souffla doucement Tyler.

- On n'est pas dans un film, on va passer à travers au bout d'un moment et puis on ferait bien trop de bruit, expliquais-je.


Nous ne fîmes plus le moindre bruit et je poussais une oreille attentive sur ce qui se passait en bas. J'entendais les bruits de pas des deux hommes à travers les pièces, quand soudain, l'un d'entre eux arriva dans la salle de bain. Ce qui ne manqua pas de me faire, faire un bond de surprise.

Arme à la main, il fouillait les moindres recoins de la chambre, jusqu'à dans les toilettes. Quand je surpris l'homme soulevé, le capot de la lunette pour regarder à l'intérieur de la cuvette, je fus surprise. Bon, j'espère qu'il pensait y trouver autre chose qu'une personne, sinon cet homme avait des gros soucis psychologiques.


- Il n'y a personne dans cette chambre, annonça l'autre homme en le rejoignant.

- J'ai un doute que ce soit cette femme dans tous les cas, ajouta l'autre.

- Tu as entendu les témoins elle l'a agressé juste avant !

- Oui, mais tu as vu son corps frêle, la personne qui arrive ensuite est bien plus grande, bien plus carré et en plus de ça elle arrive de l'extérieur. On ne revoit pas la jeune femme sortir de sa chambre après ça, expliqua-t-il.

- Pourquoi l'agent Stewart nous mentirait ? 

- Je ne sais pas, en tout cas elle n'est pas ici. Il faut que je regarde de nouveau les vidéos surveillance de l'accueil. Boucle l'entrée, si elle sort où cherche à entrer on la coincera et l'interrogera de cette manière...


Ce n'est pas possible, comment avais-je fait pour me retrouver autant dans la merde en l'espace d'une semaine ? Accusée de meurtre à de multiples reprises pendant trois jours, j'étais de nouveau recherché quarante-huit heures après pour les mêmes faits. De plus, un seul nom ressortait une fois de plus dans cette affaire; celui de l'agent Stewart.

Il ne fallait pas être médium pour comprendre que cette saloperie humaine me mettait des bâtons dans les roues continuellement. Il était la cause des accusations répétitives à mon égard, et je soupçonnais même qu'il soit responsable du souci au lac.

Nous attendîmes que les deux policiers quittent la chambre et nous descendîmes sans faire de bruit, de notre cachette. Une fois revenu, j'appelais Griffin et le félicitais d'avoir été se cacher sous le lit. Mon frère m'avait toujours dit qu'il fallait le féliciter quand il faisait quelque chose de bien. Il paraîtrait que cela le pousserait à le refaire s'il y en avait le besoin. Connaissant mieux les chiens que moi, je suivais ses conseils et je devais avouer qu'en l'écoutant, Griffin m'écoutait de plus en plus.

Je récupérais mon sac qui était sous le lit où Griffin avait été se mettre, pendant qu'Hamar vérifiait dans le couloir. Nous attendîmes son signal et une fois qu'il fut positif, nous quittâmes la pièce dans la plus grande des discrétions.

Après avoir rejoint le rez-de-chaussée avec les escaliers, nous partîmes en directions de la sortie de secours arrière du bâtiment. Hamar vérifia une fois de plus et en voyant qu'il y avait personne. Nous nous engagions dans une folle course, afin de retrouver la voiture que nous avions garée plus loin.

***

Hey hey, voici le nouveau chapitre, un chapitre poisseux pour notre pauvre Amber, encore accusée de meurtre. En plus de ça, elle apprend que c'est l'agent Stewart qui a donné son nom au deux policiers qui sont arrivé dans la chambre. Bizarre tout ça vous ne trouvez pas x).

- Pour vous, qui a tué le réceptionniste ? 

- Pourquoi l'agent Stewart, l'a encore accusé ? 

- Pensez vous qu'ils vont réussir à leur échapper une seconde fois ? 

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LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant