LETTERS ( Terminé ) à corriger

34 - En cavale.

Arrêtés aux abords d'une route désertique, chacun d'entre nous réfléchissait. Tyler regardait l'énigme et cherchait, mais il n'avait pas l'air de voir de quelle ville, il s'agissait. Hamar avait soulevée le capot de sa voiture, vérifiant certaines choses et aérant le moteur.

Les températures atteignaient une hauteur étonnante, il faisait lourd, il n'y avait pas un poil de vent. L'air était presque irrespirable, la chaleur me mettait dans un autre monde, comme si j'allais faire un malaise.

Je fis un bond quand j'entendis le capot de la voiture claquer fortement, s'en suivi un juron assez fort. Je me retournai vers Hamar, qui semblait très énervé, ce qui me surprit car cela n'était pas dans son habitude.

- Qu'est-ce qui se passe ? demanda Tyler, qui était aussi surpris que moi.

- Le moteur est fichu, il n'a pas que chaud, il est complètement mort, dit-il en remettant un coup de pied dans la voiture.

Je laissais ma tête tomber dans mes mains, cette voiture était notre seul moyen. Tyler n'avait pas réussi à récupérer la sienne après son arrestation, nous étions une fois de plus bloqué.

Nous ne pouvions pas rester là en bord de route, en plein soleil sans rien pour s'abriter. Il fallait qu'on avance, afin de pouvoir se cacher, même si nous devions marcher. Nous avions beau chercher une autre solution, pour ma part, je n'en voyais aucune.

Avant de partir, Hamar faisait le tour de la voiture, afin d'être sûr qu'on y oublie rien. Papier, téléphone, vêtement, sac, rien ne prouvait que cette voiture était à nous. Rien, sauf nos empruntes, qui se trouvait un peu partout à l'intérieur.

S'il n'y avait eu que moi, j'y aurais mit le feu, afin de me débarrasser d'une preuve mettant la police sur nos traces. Mais, agir de cette manière, ne ferait que renforcer les soupçons à mon égard. J'avais réussi à prouver mon innocence une fois, ou du moins, Hamar l'avait fait. J'y arriverais une seconde fois, si le pire devait arriver de nouveau, mais il ne fallait pas que j'y pense.

Nous commençâmes à prendre notre route à pied, sous le soleil de plombs californien. Si j'avais su qu'un jour je ferais un road trip à travers mon état, pour découvrir un mystère familiale, je n'aurais jamais voulu y croire.

La force manquant à tout le monde, nous marchions dans le plus grand des silences. Dans tous les cas, on aurait pu me parler, je n'aurais pas réalisé. Mon esprit était ailleurs, je réfléchissais à pleins de choses qui pouvait être la cause de cette enfer. 

Hôtels et restaurant, voici les lieux principaux de mes destinations, mis à part le musée au départ. La seule indication que j'ai eu c'est au parc de Bakerfield, pour le trafic d'argent. Mon père partait-il en déplacement pour faire du business illégale ? 

Quand on y réfléchit bien, cela était possible. Il aurait très bien pu s'enrichir en ruinant une personne, qui lui en voudrait tellement aujourd'hui, qu'elle serait la cause de toute cette manigance.

Cependant, si jamais la vérité était tout autre, je ne voyais pas ce qui pouvait en être la cause. Je sais que l'argent peut rendre les gens jaloux au point de devenir fou. Quand on regarde les mobiles de crime dans les émissions les racontant, pour le trois quart, la cause est l'argent. On y trouve aussi les crimes passionnels, mais ici, il n'y avait pas lieu d'être. Ma mère n'était plus là, de plus, mon frère et moi n'aurions rien à voir dans les actes adultères de mon père.

Connaissant mon père, je savais très bien qu'il n'aurait jamais fait une chose pareil. Il ne voyait que par ma mère, il n'avait jamais réussi à refaire sa vie, car d'après lui; son seul et unique amour, c'était elle. Je trouvais ça beau, tellement beau d'éprouver autant de sentiment pour une personne, au point de ne pouvoir en aimer une autre.

Soudainement, un bruit me sortit de mes pensées. Un bruit que je connaissais, un bruit que je n'aimais pas, un bruit signalant des problèmes, voir même de très gros problèmes; les sirènes de plusieurs voitures de police. Le décalage du bruit me faisait comprendre qu'il n'y avait plus une seule voiture, mais plusieurs.

Malheureusement pour nous, elles fonçaient droit sur nous. Il fallait qu'on trouve un moyen pour ne pas être vu, ce n'était pas le moment de se faire prendre au piège, pas encore une fois. En plus de ça, la journée était déjà bien avancée et vingt heures arriverait à grand pas. Je ne pouvais pas rater cet appel qui me donnerait ma prochaine destinations.

Une montée d'adrénaline impressionnante prit le corps de chacun d'entre nous et nous partîmes dans une folle course.  Comme la dernière fois en pleine nuit, malgré l'épuisement, mes jambes ne cherchaient pas à comprendre. J'avais l'impression de ne pas les contrôler, comme si elles ne ressentaient aucune douleur, elles fonçaient.

J'avançais, regardant sans cesse derrière moi. On apercevait les voitures de police arriver sur le bord de la route, par chance, nous n'avions pas continuer sur celle-ci. Nous avions coupé par les champs d'herbes desséchés et rocheux. 

Au moment où, je remarquai qu'elle allait tout droit sans s'arrêter, mes jambes se stoppèrent. Enfin, établissons la vérité, mon pied buta sur un rocher et je me retrouvais au sol. Malheureusement, cette juste était bien plus grave que je le pensais, un cri de douleur s'échappa de ma bouche. Une bouffée de chaleur prit mon corps, une main serra fortement mon coeur, tellement la douleur était intense. J'avais l'impression de suffoqué, que tout allait au ralenti autour de moi.

J'avais mal, très mal...

***

Hey hey hey. Comme on peut le voir, ils avancent à rien, il enchaîne les merdes, mais bon tout n'est pas tout beau tout rose dans la vie hein :p.

- Que pensez vous des pensées de Amber ? 

- Que lui est-il arrivé à la fin ? 

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