55 - Exécution.

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J'avais remonté les escaliers le plus rapidement possible, en vue du plâtre, je ne me déplaçais aussi facilement, que je l'aimerais. Mon coeur battait tellement fort, que j'ai bien cru qu'il allait s'échapper de ma poitrine.

En arrivant devant la porte, je vis le corps d'Hamar, étalé au sol. Je m'agenouillais à ses côtés, lui pris la main. Les larmes coulèrent sur mon visage, il ne méritait pas ça. Il me regarda, le regard remplit de peine, sentant la mort arriver.


- Je suis désolée Hamar, disais-je en pleurant.

- Ne le soit pas, dit-il difficilement. J'ai vécu quelque chose de fantastique avec vous ces dernières heures... Je connaissais les risques, je n'ai pas été suffisamment vigilant, souffla-t-il ensuite.


Je n'eus le temps de lui répondre, qu'il poussa son dernier souffler, après ce dernier effort verbal. J'eus le sentiment que mon cœur explosait dans ma poitrine, cette souffrance de perdre la seule personne qui avait cru en moi quand je m'étais retrouvée seule.

Il ne méritait pas de mourir, il n'avait rien demandé. Après tout, ce n'était qu'un simple chauffeur de taxi, qui m'avait emmené là où je lui avais demandé. Une relation de confiance, du soutient, de la confession, de l'aide, il m'avait apporté tellement de chose en l'espace de peu de temps.

Un homme avec des valeurs et des principes, un homme qui méritait bien plus qu'il n'avait. Une personne pour qui j'avais énormément de respect, par son parcourt difficile et sa force moral. Saint d'esprit, doux et réfléchit, il avait encore plusieurs années devant lui. Plusieurs années, que j'avais l'impression de lui avoir volé injustement.

Un rire se fit entendre non loin de moi, et en relevant la tête, j'aperçu le visage de cette pourriture. Cet homme engagé par mon père, faisant le mal et retirant des vies pour le plaisir de l'argent.

La colère qui était en moi était inexplicable, tout comme cette peine qui me déchirait intérieurement. Je me relevai sur de moi et m'avançai vers lui, pleine de rage. Malheureusement, quand je fus à moins d'un mètre de lui, il tendit son arme vers moi, ce qui me stoppa immédiatement.


- Arrête de faire wonder woman Amber ! Tu n'es rien, tu n'es qu'une gamine bien trop curieuse.

- Et vous ? On en parle de vous ? Payé pour tuer, utilisant une fausse identité. Larbin de cette chose immonde qui est mon père, vous pensez réellement être quelque chose ? demandais-je dans un ton plein de haine.

- Très bonne réflexion, pourtant ton père te décrivait comme une jeune femme agissant sur des coups de tête. Cependant, ce que tu dis est exacte. Je suis sous les ordres de l'homme qui garnit mon compte en banque, il faudrait que je change ça, annonça-t-il.

- La réflexion n'est pas votre fort à ce que je vois. C'est quand même navrant de devoir se faire, faire la morale par une gamine, comme vous le dites si bien, répliquais-je d'une arrogance déplacée.

- Je ne ferais pas preuve de tant d'assurance, si j'étais toi. Car, afin de changer les choses et de ne plus être le pantin faisant le sale boulot. Il me suffit simplement, de te tuer, me dit il en souriant et amorçant son arme qu'il pointait sur moi.


Le temps semblait figé. J'avais comme le sentiment, que seul lui et moi se trouvions en ce bas monde. Se livrant une lutte acharné et que cette scène n'était que la bataille final, d'un vulgaire film d'action ayant été ennuyeux pendant cent minutes.


- Baissez votre arme maintenant, ordonna une voix autoritaire.


Un bougeant simplement mon regard, je vis le lieutenant de police qui était venu me voir à l'hôpital. C'était également l'homme, que j'avais eu au téléphone dans la journée. Comment avait-il fait pour savoir où je me trouvais ? Je ne lui avais rien dis. Son intervention ne déconcentra en rien l'homme qui se tenait devant moi. Il ne baissa absolument pas son arme et aucun tremblement n'était visible.


- Pour la deuxième fois, baissez votre arme. Sinon je me verrais dans l'obligation de vous tuer, tenta une seconde fois le lieutenant.


Un rire moqueur se fit entendre, voyant mon moment arriver, je fermai les yeux. Suivit d'un coup de feu, mais également d'un deuxième. Sans que je n'eus le temps de comprendre, ce qui venait de se passer, j'ouvris de nouveau les yeux et découvris l'homme qui était en fasse de moi étendu au sol.

Devant moi, se tenait Griffin, le poil remplit de sang. Je me jetais à ses côtés, ses yeux reflétaient la douleur, il respirait difficilement. Les larmes coulèrent une fois de plus sur mon visage, un hurlement que je ne réussi pas à retenir s'échappa.


- Non.. Non Griffin, non pourquoi tu as fait ça, disais-je.


J'agrippais cette boule de poil, le serrant fort contre moi. Ethan arriva à côté de moi tel un fou, le visage noyé de larme lui aussi. Tyler vint me rejoindre ensuite, tout aussi émue que nous, il adorait plus que tout ce chien.

J'entendis le lieutenant de police appeler des secours en urgence, signalant un chien blessé suivit de deux morts à déplorés. Mais je me fichais de tout ce qui se déroulait autour de moi, je ne voyais que Griffin, mourant à petit feu.

Peu de minutes passèrent entre l'appel, l'arrivée et le départ des secours. Malgré le fait que le corps de Griffin ne soit plus la, je restais à genoux au sol, évacuant toute ma douleur dans un sanglot. Un chagrin insurmontable, c'était comme si une partie de moi venait de mourir. Comme si le monde dans lequel je vivais, venais de s'arrêter.

***

Hey mes petits lecteurs. un chapitre remplit de tension et d'émotion, avec la mort d'Hamar notre fidèle ami depuis Bakersville. Puis Griffin, qui est dans un sale état pour avoir sauvé Amber d'une balle qui aurait pu lui être fatale.

- Que pensez vous de ce chapitre ?

LETTERS ( Terminé ) à corrigerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant