Partie 2

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*Dans la peau de Feriël *

Le maire : Mr Nahil Abdul T****** , acceptez vous de prendre pour épouse Mlle Feriël-Angel D*** ici présente, de l'aimer fidèlement ,la respecter que se soit dans la maladie comme la santé, le meilleur comme le pire et ce jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Nahil : oui je le veux

Le maire : Et vous Mlle Feriël-Angel D*** acceptez vous de prendre pour époux Mr Nahil Abdul T***** ici présent ?

Moi:......

Tous les regards sont rivés sur moi. J'eus un flashback de toute ma vie jusqu'à cet instant précis où j'ai décidé de m'unir à l'homme de ma vie.

*Flashback : retour en arrière jusqu'à mes huit ans*

Mon père rentrait saoulé tous les soirs depuis un certain temps. Mes parents ont toujours préféré me laisser à la voisine tata Esra. Dès que je savais marcher j'avais toujours eu cette impression d'être un poids pour mes parents, une erreur de jeunesse. Ma mère refusait toujours de me faire des calins et elle ne m'a jamais murmuré un seul petit je t'aime. Mon père lui ne m'adressait même pas la parole, que pour m'injurier et me traiter de maudite. Je passais presque toutes mes journées chez tata Esra et je pleurais bcp. Lors de mes 5ans mon père me battait à chaque moindre faute et il battait également ma mère.
Un soir alors que je venais de quitter tata Esra je vis ma mère au salon en train de suivre sa télénovelas préférée.
Je la saluai et elle ne répondit pas. Je me suis dite qu'elle n'avait pas entendu et alors je m'approchai et me jetai dans ses bras en lui faisant des bisous. Et vous savez ce qu'elle m'a fait ? Elle m'a poussé très fort et pour me punir m'a assimilé une puissante claque. Je commençai par pleurer et elle me renvoya dans ma chambre. Je courus et me couchai dans mon lit en pleurs. 30min plus tard je commençai par entendre des cris et je descendis. J'étais terrifiée devant cette scène horrible qui se déroulait à mes yeux. Mon père très saoul qui avait sa ceinture en main et frappait ma mère qui le suppliait d'arrêter. En un instant il se retourna et quand il me vit il souria jusqu'aux dents. Je commençai à m'enfuir mais en deux pas il m'avait rattrapé. Il me tira par les cheveux et me jeta à côté de ma mère. Il me ligota et me roua proprement de coups. Je pleurais ne sachant même pas ce que j'ai pu faire et je fus jeter dans le sofa par mon père. Il attrapa ma mère par les cheveux et la jeta à terre. Il la roua de coups une dernière fois et commença par déboutonner son jean. Ma mère redoublait de pleurs et il s'accrouprit face à elle et en un éclair il déchira ses vêtements. Je ne comprenais pas à cette époque.

Papa: alors Sabrina (ma mère) je vais montrer à notre Feriël la façon dont elle est née et peut-être qui sait un autre mini-nous*clin d'œil et rigole mal*.

Ma mère : stp Louis *pleurs* je t'en prie pas ça je veux le faire avec toi mais ne me traite pas ainsi et pas devant la petite.

Mon père lui cracha dessus et la reroua de coups.

Papa: ta gueule je fais de la manière dont je veux.

Et c'est à ce moment je vis mon père se coller violement à ma mère celle-ci laissant échapper un puissant cri de douleur. Je ne compris pas à ce moment mais c'est après bien des années que je compris que mon père avait bel et bien violé ma mère et cela devant moi. Après cette épisode ma mère vomissait et quand elle apprit sa grossesse elle se suicida. Malgré tout cela j'ai beaucoup pleuré car c'est ma mère et je l'aimais beaucoup.

Quand j'eus mes 10ans mon père organisa une grande fête pour moi et naïve que j'étais, emballée par les rêves d'enfants et pensant que mon père avait changé je ne vis rien arriver. C'était le plus beau annif mais pour une très mauvaise cause. Le soir tout le monde partit et je rentrai dans ma chambre sans la fermer à clé ne voyant pas l'importance. Mais j'aurais dû le faire. Je dormais déjà quand je sentis des mains me caresser et des bisous dans mon cou. J'ouvris les yeux pour voir mon père en boxer devant moi un sourire aveuglant et sa ceinture.
Prise de panique je commence à reculer mais c'était bête car il me tira violement sur le lit en me rouant de coups. Il étouffait mes cris et mes pleurs en m'embrassant et pénétrant son doigt dans mon intimité. Je me débattais mais rien n'y fit car ce soir mon père avait bel et bien abusé de moi. Après avoir fini son acte sadique et inceste il se retira de mon intimité le sourire aux lèvres.

Lui: pour la peine d'avoir violé ta mère c'est récompensant car tu es toute aussi bonne qu'elle. Que dis-je t'es vraiment plus bonne que toutes celles que j'ai sauté.

Il s'en alla en rigolant et moi je pleurais. Je n'allais plus au lycée et chaque soir mon père se vidait les couilles sur moi et me lançait pour la cause des pillules. Il me frappait les fesses et c'est son plus grand fantasme. Il amenait ses potes des vieux mecs et ils abusaient tous de moi. Pendant 2ans j'ai fait du trafic de drogue mon père m'obligeant à vendre la poudre blanche et soit disant récompense me baisait comme un animal.

Il disait souvent " Sa doit être le plus bon des spermatozoïdes qui t'a créé " Il faut dire qu'à 10ans on pouvait me confondre à une fille de 16ans celles qu'on appelle généralement dans mon origine béninoise " les djogo djogo". J'avais des formes et tout d'une femme.

Un soir alors que je venais d'apprendre que c'est à cause de lui que ma mère s'est suicidée , car oui on m'a raconté un blablabla soit disant elle a glissé des escaliers. Bref je disais un soir que je sus la nouvelle il voulait encore abuser de moi mais il ne put le faire car je venais d'en finir avec lui. Oui je suis allée en cuisine et j'ai pris un cuteur et quand il m'a approché je le lui ai enfoncé . Ce soir j'avais tué mon père. Je n'avais pas coulé une seule larme.

Je sortis de ma rêverie quand je sentis des menottes sur mes poignets. Oui la police venait de m'emmener. Moi Feriël-Angel D*** je venais d'être condamné pour meurtre de mon père à 12ans pour une peine de 10ans de prison ferme sous cause de défense émotionelle. Il ont trouvé nécéssaire de punir le meurtre. Le verdict étant prononcé on me transfère à la prison civile.
Me voilà aujourd'hui une meurtrière et cela ne me dérange même pas. J'ai perdu ma mère, mon enfance, ma fierté, mon innocence, tout et absolument tout.

De Garce à VoiléeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant