Chapitre 49

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[20h30, Bilel]

Je m'asseois sur le canapé sans rien dire. J'étais sûr qu'il y avait un truc que je ne savais pas. Ça fait beaucoup trop longtemps qu'il dort pour ce qu'il a.

Salaheddine- Ils m'ont annoncé un date.

Issam-fronce les sourcils- Une date pour aller où ?

Salaheddine- Le débrancher...

Je soupire et passe ma main sur mon visage. Putain c'est pas possible. Issam j'ai cru qu'il allait péter un câble. Il s'est levé d'un coup en commençant à insulter le médecin et tout ce qui va avec. Il a même chouté la table basse mais son frère l'a vite calmé.

Salaheddine- Si tu inquiètes ma femme et ma nièce je te tue Issam.

Issam- Mais comment tu peux rester aussi calme ?!!

Salaheddine- Comment ? Mon fils dort dans mes bras, ma mra est dans la cuisine et ma nièce est juste en train d'essayer d'oublier ce qu'il s'est passé cet aprèm. Tu veux ressortir ta colère vas-y, mais pas sous mon toit.

Issam le regarde droit dans les yeux et souffle avant de s'asseoir à sa place. Salah' reste pensif un moment puis lève la tête vers moi.

Salaheddine- Tu te sens de ralentir tes trucs pour les petits ?

Bilel-...

Salaheddine- Je sais c'est pour ta daronne mais là j'ai juré on a besoin.

Bilel- Toi même tu sais je serai toujours là pour eux khouya. Je peux et vais moins charbonner mais... Nan azi je vais me démerder.

Salaheddine- Hé Bilel t'as besoin de cash je te donne.

Bilel- Nan c'est bon.

Moktar- Si Elï il... 'Fin voilà quoi, comment on va faire ?

Personne n'a répondu. Arrêter le trafic c'est mettre la Mámá et toute la miffa dans le rouge et ça c'est hors de question. Je ne veux pas que ma fille vive dans le mal, que je ne puisse pas lui acheter ce dont elle a besoin quand elle en a besoin.

Mais je ne vais pas pouvoir gérer les deux en même temps et c'est dead, faut éduquer les petits. Si je ne suis pas là, je ne pourrai rien faire. Il y a Safia mais c'est pas son rôle, je ne la laisserai pas arrêter ces études pour mes neveux et nièce hors que ce ne sont pas les siens d'enfants. Elle n'a aucun compte à rendre à Elï même si elle le fait.

Tout le monde était un peu dans ces pensées à réfléchir à comment on allait s'organiser pour faire au mieux. On essayait d'imaginer le future sans mon frère mais ce n'était même pas possible. Putain Elï c'est mon bras droit, mes poumons gueh depuis je suis né on est collé ensemble.

Ma fille arrive doucement mais surement jusqu'à moi. Elle regarde tout le monde puis me fixe sans trop oser s'approcher d'avantage.

Bilel- Viens mon bébé.

Moktar- C'est plus un bébé la princesse.

Bilel-en l'attrapant dans mes bras- C'est mon bébé, ça restera toujours mon bébé. Ah ouais Aiyla ?

Aiyla- Baba !!

Elle passe ces petits bras autour de mon cou et pose sa tête contre mon épaule en soupirant doucement. Je lui embrasse longuement le front et resserre l'étreinte autour d'elle. C'est à elle et les petits qu'il faudra que je m'accroche s'il arrive heja.























 Orphelins reconstruitsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant