Chapitre 68

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[13h00, Ziyâra]

Faram- T'es sur que c'est bon ? Elle somnole là tu vas devoir la porter jusqu'à la casa et s'il n'y a pas de grands tu ne peux pas sortir.

Hadîd-rire- Mais ouais gros c'est bon t'inquiètes. Je ne vais pas tuer ma nièce tekass.

Faram-sourire- Ça va alors. Envoie un message quand tu es arrivé quand même.

Hadîd- Si ça peut te rassurer. -à moi- On se fait un match ce soir ?

Ziyâra- Ouais !!

Hadîd- Azi. Profitez bien la miffa.

On le tchek et il fait demi-tour vers l'arrêt de bus pour rentrer à la maison. Je remonte vite dans la voiture de Backary qui va nous emmener chez les parents de Faram. Je suis pressée de les voir !! Ils vont être fiers de leur fils c'est sur et certain.

Une bonne demi-heure de route plus tard, Backary se gare à côté d'une petite maison de lotissement. Personne ne bouge, Faram a l'air dans ces rêves plus qu'autre chose enfaite. Son pote lui parle en deuspi et mon frère finit par ouvrir sa portière. Je fais pareil et attrape la main qu'il me tendait.

Faram- Si jamais je m'énerve Ziyâ, tu sais ce que tu fais hein.

Ziyâra-hoche la tête- Surtout, ne pas intervenir. Après je te laisse parler dans ta barbe comme un boudeur. -il rigole- Et je vais te faire un câlin !!

Faram- C'est pas ça la troisième règle...

Ziyâra-sourire- J'ai un peu remixer.

Il me fait un boussah sur la joue et je me mets sur la pointe des pieds pour sonner. La porte s'ouvre presque directement sur un gars plus grand que mon frère mais c'était son portrait craché presque. Il tchek Faram avec un grand sourire avant de poser les yeux sur moi. Ils se ressemblent mais il fait beaucoup plus peur !!

Faram- Dis bonjour hbiba.

Ziyâra-tête baissée- Bonjour...

...- Bonjour petite fille. Tu t'appelles comment ?

Ziyâra-...

Faram- Excuse elle est timide.

...- Nan oklm. Allez-y rentrez les parents t'attendent comme des fou.

Faram suit le garçon qui était rentré dans la maison. Je me dépêche d'attraper sa main pour pas me séparer de lui et avance après avoir enlevé mes chaussures. On va directement dans le salon où deux personnes étaient assises sur le sédari. Elles se sont directement levées en nous voyant.

Faram- As salam aleykoum.

Ziyâra- Salam aleykoum...

Eux- Wa aleykoum salam.

Dame- Asseyez-vous, allez-y, faites comme chez vous.

Monsieur- Doucement Fatima, calme toi.

Fatima- Oui... -à Faram- Mon fils... Ça fait tellement longtemps que j'attends ce moment...

Faram-...

Monsieur- Vous voulez boire quelque chose ? MISBAH !!

Misbah- Na'am ?!!

Monsieur- Viens servir des boissons et les gâteaux s'il te plaît !!

 Orphelins reconstruitsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant