Voilà deux semaines que j'ai emménagé dans mon appartement. Ma famille me manque terriblement, mais je la vois quand même de temps en temps. Je commence par ailleurs à me sentir à mon aise dans mon 25 m2.
- Louis ! Ca va ?
Je sors de mes pensées et de ma bulle pour me redresser afin de voir si c'est vraiment lui qui me parle.
- Harry, c'est bien toi ? Lui demandai-je.
- Oui, en effet, pourquoi ?
- Mais enfin, tu disparais pendant plusieurs semaines et tu réapparais ici comme si de rien n'était et tu ne daignes même pas m'envoyer un simple message. Je ne demandais qu'un simple message, mais rien. Je n'ai rien eu ta part. Rien.
Il me regarde dans les yeux pendant mon discours puis soudainement me prend dans ses bras afin de me murmurer ces quelques phrases.
- Oh, mais Louis calme toi. Je ne pensais pas que tu réagirais comme ça. Alors la prochaine fois, je prends de suite mon portable et t'appelle. Ca te va, Lou'?
Je me détache de ses bras et le regarde intrigué.
- Lou ?
Je le regarde de nouveau avec un regard qui en dit long.
- Oh, excuse-moi, Louis. Je ne le referais plus.
- C'est mignon, mais je ne veux plus que tu m'appelles comme ça donc oui, merci.
Il détache alors mes mains de ses épaules et repart en direction des salles de classe. Je le suis en courant légèrement derrière lui.
- J'ai faim, dis-je après trois heures de cours.
- T'inquiètes pas, on va aller manger dans quelques minutes, me répond Harry.
Le cours se termine un peu plus tôt et nous allons alors vite manger à la cafétéria avec Harry.
- Alors ça va mieux ? Me demande-t-il.
- Tellement. Mais qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu t'absentes autant de semaines ? Osai-je lui demander.
- Je n'ai pas envie d'en parler. Désolé, répond-il en baissant son regard vers l'assiette à moitié pleine.
- Ah oui respect de l'intimité l'un envers l'autre. J'avais un peu oublié, désolé.
- Ce n'est pas grave, mais je n'ai plus vraiment faim maintenant.
Je le regarde alors retirer son assiette de lui pour la mettre plus loin avec une mine attristée. Il sort ensuite de son sac un livre et commence donc à être dans sa bulle. Je pense donc qu'il ne faut pas le déranger alors je me dépêche de finir de manger. Une fois terminé, nous rangeons nos plateaux et partons devant une salle pour être au chaud. Je sors mes cours et révise un maximum.
- Harry ?
- Louis ?
- J'ai peur.
- Peur de quoi ?
- D'échouer.
- Il est dur d'échouer, mais il est pire de n'avoir jamais tenté de réussir.
- Quoi ?
- L'échec est le fondement de la réussite.
- Donc d'après toi si j'échoue je réussirai ?
- Ça forgera ton esprit et ton courage. Oui.
- J'aime ce Harry philosophe.
Il me lâche alors un petit sourire en coin, mais alors que je croyais qu'il allait reprendre la suite de son livre, il me reparle.
- Mais tu n'échoueras pas Louis. Tu es bien trop fort et courageux pour eux, pour échouer. Tu as du soutien et de l'amour.
- Tu le crois vraiment ?
- Du plus profond de mon être.
- Merci beaucoup. Et toi aussi, tu vas gérer ça comme un pro.
- Je l'espère.
- Il ne faut pas t'inquiéter pour ça.
- Oh, mais je ne m'inquiète pas plus que ça. J'ai de l'espoir.
- Cool alors.
Et c'est à moi de lui accorder un léger sourire. Il vient de m'avouer qu'il croyait en moi et ça me fait chaud au cœur. Mais je désenchante vite quand j'entends le bruit de talons qui claquent au sol venant vers nous.
- Je ne t'avais pas dit d'arrêter de réviser et de sortir un peu Louis ?
- Encore toi Kim. Tu veux ta mort ou comment ça se passe ?
- Non, juste le garçon qui est à tes côtés, montrant Harry de son index.
- Va plutôt travailler si tu veux avoir tes examens parce qu'à ce rythme-là, ce n'est pas Harry que tu vas avoir, mais un zéro pointé à tes examens. Alors toi, tes Louboutins et tes pimbêches vous allez prendre la direction de la bibliothèque et ouvrir vos livres pour atteindre un plus haut niveau de maturité, mais surtout améliorer votre culture générale parce que là c'est vraiment pas possible, déballai-je.
- Comment peux-tu oser me dire ça ? Dit-elle d'une voix exécrable.
- Bon, tu as entendu Louis ou bien, je dois user de mes propres moyens pour que tu partes de là avec tes copines ? Intervient le bouclé.
- Vas-y chéri, viens là, dit-elle sûr d'elle.
- Toi, tu ne vas pas comprendre ta douleur, souffla-t-il en se relevant.
Il se dirige alors vers elle et alors que je croyais qu'il allait la faire fuir, il se rapproche très près d'elle. Il est très près de ses lèvres, même trop. Et en une fraction de secondes, il l'embrasse délicatement de trois secondes de trop et lui met un coup de genou dans sa partie génitale. Elle émet donc un cri très aigu.
- Je t'avais prévenu que ça allait être douloureux. Je ne mâche pas mes mots. Alors maintenant fuis sinon tu n'utiliseras plus ton vagin pendant un long moment. Adieu les orgasmes si tu en avais bien sûr, rit-il.
Elle crie alors quelque chose dont nous faisons attraction et nous nous rasseyons à terre afin de revenir à nos occupations.
- Merci Harry.
- Pas de quoi. Et si tu as encore besoin de moi, je suis prêt.
- C'est noté.
VOUS LISEZ
Clouds
FanfictionLouis Tomlinson n'est qu'un simple étudiant dans une fac de graphisme. Jusqu'à ce qu'il rencontre Harry où tout ses souvenirs douloureux vont resurgir. Louis cache un énorme secret que seul sa famille, son meilleur ami, Niall, et lui connaisse. Alo...