- Je t'ai préparé des gaufres, me dit Harry alors que je suis à peine réveillé.
- Euh merci.
- J'ai pensé que ça te ferai du bien d'avoir un bon petit déjeuner vu ce qu'il s'est passé cette nuit pour que tu sois bien aujourd'hui à la fac, dit-il tout en douceur.
- Je ne sais pas quoi dire, papa, dis-je en insistant sur le dernier mot.
Il rigole et dépose alors une gaufre dans mon assiette.
- Allez fiston, mange sinon on va être en retard.
Je rigole à mon tour et mange donc ma gaufre avec de la confiture. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas mangé de gaufres. Ça fait du bien. Je suis heureux de son initiative.
- Merci Harry, soufflai-je sincèrement.
- C'est normal Louis.
Nous accélérons le pas et arrivons in extremis en cours essoufflés. Le professeur d'arts parle de son cours et puis nous dis que nous avons un travail d'équipe à faire de deux trois personnes.
- Par deux ou par trois, comme vous le souhaitez, vous me ferez un dossier de vos sensations, de votre connexion avec votre ou vos partenaires. Vous ferez donc des dessins, des notes, ou même des textes. Mais n'oubliez en aucun cas que vous êtes en graphisme. Vous avez deux mois et demis pour le faire le rendre d'ici là. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'en parler ou à m'envoyer des mails. Mais avant que vous ne partiez, je veux un mail demain au plus tard à dix-huit heures pour me dire vos duos ou trios. Merci à la semaine prochaine, cria le professeur.
- Je suppose que l'on est ensemble, me dit Harry.
- Tu supposes bien. Et puis ce sera plus pratique pour le faire puisque l'on habite ensemble, répondis-je.
- Vous habitez ensemble ? Comment ça vous habitez ensemble ? Vous êtes ensemble ? Intervient une voix féminine.
- Tu es partout. Tu ne peux pas te mêler de tes affaires au lieu des nôtres ? Ralai-je en me retournant derrière.
- Il a raison. Retourne avec tes pimbêches avant qu'elles ne t'échappent, poursuit mon voisin.
- Vous êtes vraiment cons. Pourquoi vous me parlez comme ça ? Je ne mérite pas ça. Mais quand je vais dire aux autres que vous êtes en couple. C'est vous qui serez mal.
Elle part alors en vitesse la larme à l'œil. Je le retourne vers Harry perturbé.
- Elle ne va pas faire ça quand même ? Demandai-je inquiet.
- Elle en est capable, mais le pire, c'est qu'elle est très persuasive. Et alors là après ses mots, tout le monde va croire qu'on est en couple.
- Mais c'est faux Harry. On n'est absolument pas en couple. Je ne veux pas que tout le monde croie ce mensonge.
- Tu n'aimerais pas ?
- Mais de quoi Harry ? Ça ne va pas ou quoi ? Je ne suis absolument pas attiré par toi. Tu n'es absolument pas mon genre.
- Même si c'est au dépens de ta popularité ?
- C'est-à-dire ?
- Qui est populaire ici ? Un gay refoulé qui joue au foot et une vraie blonde, Kim. Si tu omets la dernière personne, le gay fait l'affaire. Donc si toi et moi, on fait semblant ou pas d'être ensemble, en couple, à nous la popularité.
- Tu es déjà populaire Harry. Et moi, je ne veux pas l'être. Loin de là. Je ne suis pas comme ça. Je préfère rester dans mon coin. Et peu importe ce que tu feras ou diras, ce sera toujours un non-direct.
- Je respecte cela. Je vais alors voir Kim et lui proposer de se mettre en couple avec moi alors. Comme ça, je deviendrai encore plus populaire.
- Ne fais pas ça idiot. Kim détruirait encore plus ta popularité actuelle.
- Jaloux.
- En aucun cas. Je pense seulement à ta popularité actuelle. Va avec elle si ça te fait plaisir, mais je juge que ce ne sera pas bénéfique pour toi.
- Tu as probablement raison.
- J'ai toujours raison, papa, dis-je en rigolant.
- Bon, allez, partons manger à la cafétéria. J'ai faim.
Nous arrivons à la cafétéria et mangeons tranquillement dans un coin au fond de la salle. Mais les regards se tournent alors vers nous. Je sens les regards se poser sur moi.
- J'ai quelque chose entre les dents ou un bouton sur le nez ou bien encore autre chose ? Murmurai-je à Harry.
- Bien sûr que non. Tu n'as rien. Pourquoi cette question ?
- Je sens des regards se poser sur moi. Je n'aime pas ça, dis-je toujours en chuchotant.
Il relève sa tête et regarde autour de lui pendant une bonne dizaine de secondes.
- La salope, crie-t-il. Elle l'a dit.
- Déjà ? Tu es sûr ?
- Oui.
- Comment peux-tu en être sûr ?
- Je le sais, c'est tout. J'ai des oreilles et j'entends toujours bien, tu sais, mais pas que je sais lire sur les lèvres. Oui, c'est bizarre ne juge pas, mais ça sert bien surtout dans cette situation.
- Moi aussi, je sais lire sur les lèvres. Donc je ne te trouve pas bizarre. Mais tu as compris quoi au juste ?
- Ça chuchote des "Ils sont mignons", "Regarde les gays", "Oh Mon dieu, ils sont trop cute". Ca veut dire quoi cute d'ailleurs ?
- Non Harry ne me dit pas que tu ne connais pas ce mot ?
- Je ne l'utilise jamais dans mon vocabulaire.
- Mignon Harry. Mignon.
- Oh, c'est adorable, tu me trouves mignon.
- Non, idiot. Cute ça veut dire mignon.
- Oh, mais c'est mieux. Ils nous trouvent tous mignons.
Il commence à poser sa main sur la mienne, mais je l'y empêche.
- N'y penses même pas, dis-je d'un ton ferme.
- Mais je n'allais pas le faire.
- C'est ça oui. Mais partons vite de là. J'en ai marre des regards.
Nous débarrassons nos plateaux et partons ensemble à la vue de tout le monde.
VOUS LISEZ
Clouds
FanfictionLouis Tomlinson n'est qu'un simple étudiant dans une fac de graphisme. Jusqu'à ce qu'il rencontre Harry où tout ses souvenirs douloureux vont resurgir. Louis cache un énorme secret que seul sa famille, son meilleur ami, Niall, et lui connaisse. Alo...