Chapitre 27

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- Harry ?

- Oui Louis ?

- J'ai peur.

- Ne t'en fais pas, tu vas les avoir haut la main tes examens. J'en suis sûr,
me rassure-t-il toujours en regardant l'ordinateur.

- Toi aussi, tu vas les avoir, Harry.

- Je n'en doute même pas. J'ai eu un très bon professeur cette année ou plutôt un très bon coach, me répond-il en riant.

Je baisse mon regard vers mes mains où je tripote mes doigts. Je suis gênée de ce qu'il vient de dire puisque je ne l'ai pas vraiment beaucoup aidé, on s'est aidé mutuellement, rien de plus. Alors, je me lève et fais alors les cent pas dans l'appartement afin de diminuer mon stress face à cette épreuve. L'épreuve des résultats de la première année. Et c'est pour cela que je ne souhaite pas les voir de moi-même, j'ai tellement peur de ne pas avoir mon année et de décevoir toutes les personnes qui m'ont soutenu, surtout ma mère. Mais j'ai aussi peur de ne pas avoir mon année, donc de redoubler et de ne plus être avec Harry. De ne plus qu'il soit là pour me protéger, pour son sourire, pour sa motivation, bref tout simplement lui.

- Louis ? Arrête de stresser comme ça, tu me stresses aussi en faisant ça. Alors viens t'asseoir à mes côtés, s'il te plait.

- Je suis désolé. Mais si je viens m'asseoir, je serai encore plus stressé.

- Mais non, viens là.


Je m'approche de lui et m'assois à ses côtés puis dans un moment de pulsion, je me penche vers Harry. Je lui prends son bras pendant que je pose ma tête sur son épaule. Je me sens alors soudainement mieux grâce à sa présence, à son odeur, à son assurance.

- Louis, je suis au regret de te dire que..

- Je ne les ai pas,
dis-je en me relevant et commençant à pleurer.

- Non justement. Je voulais dire que tu vas devoir me supporter. Tu as ta première année, je te l'avais dit, me rassure-t-il.

- Tu es sûre ? Demandai-je perplexe.

- Je te le promets, regarde.

Je détourne alors mon regard du sol pour observer l'ordinateur de mon colocataire. Et en effet, j'ai bien ma première année avec plus de douze de moyenne. Et face à cette nouvelle, j'écarquille les yeux pour me retourner vers Harry et me jeter dans ses bras en pleurs.

- Mais Louis, pourquoi tu pleures ? C'est génial, tu as ton année, me dit-il en me caressant le dos.

- C'est juste des larmes de joie Harry. J'ai tellement galéré pour avoir cette année et toutes les épreuves que j'ai pu traverser, ça a été dur.

- Je sais Louis, mais je suis là maintenant. Je ne vais pas t'abandonner, pas maintenant, je tiens trop à toi pour ça, me souffle-t-il en me regardant intensément dans les yeux.

Et c'est dans un élan de générosité que je me jette sur ses lèvres et que je l'embrasse passionnément en mettant mes mains dans ses belles boucles. Il ne me rejette en aucun cas et prolonge même le baiser où je me laisse tomber sur le canapé. Harry se retrouve alors au-dessus de moi et m'embrasse comme on ne m'a jamais embrassé. Un baiser merveilleux et passionné. Un baiser exceptionnel. Je me détache de ses lèvres à bout de souffle et ne cesse de l'observer avec ses yeux verts qui brillent.

- Ce baiser était réel Harry. Je ne vais pas m'enfuir cette fois. Crois-moi. Aide moi plutôt à me relever.

- Et que signifie-t-il ?
Me demande-t-il tout en me relevant.

- Dis-toi que c'est un simple baiser de remerciement.

- Tu le trouves simple ce baiser ?

- Contente toi de ce que tu as.

- Je t'aime aussi Louis.

Je le tape et j'ai furieusement envie de le traiter d'idiot, mais je m'abstiens de le faire.

- Et toi, tu l'as eu as combien ?

- Plus de quinze.

- Oh, je suis si fier de toi Hazz'.

- Oh, moi aussi, je suis très fier de toi, Lou', me dit-il d'une voix douce en me serrant dans ses bras.

Après cette bonne nouvelle, je décide donc d'appeler ma mère pour lui dire la bonne nouvelle et quand j'entends qu'elle pleure, je signifie donc qu'elle est ravie pour moi. Elle me dit aussi qu'elle espère me voir rapidement, ce à quoi je réponds que mon année est finie et que j'ai quelques semaines pour moi-même si je veux travailler et que donc je peux aller voir ma famille. Puis, elle raccroche après m'avoir dit qu'elle m'aimait.

- Une petite soirée film ce soir ? Me demande Harry.

- Avec plaisir.

Et c'est ainsi que nous terminons la journée, en étant affalés dans le canapé, l'un contre l'autre en train de se regarder des films à l'eau de rose, se libérant l'esprit et en étant fier d'avoir eu notre année.  

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