Chapitre 26

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- Louis ? Que fais-tu là ? Me demande Lottie.

- J'aide maman ce week-end.

- Comment ça, tu l'aides ?

- Elle a eu un accident et elle est en écharpe et du coup sa limite ses mouvements pour s'occuper de vous. Mais elle va bien même si elle est encore un peu dans les vapes à cause de la morphine. Elle nous a fait une scène de ménage dans la voiture, c'était totalement délirant.

- Nous ?

- Oui, Harry est ici pendant deux jours, comme moi.

- Vous êtes ensemble alors ?

- Non, nous ne sommes pas en couple Lottie pour la millième fois.

- Et bien, vous devriez, mais bon, ce n'est que mon opinion.

- Tu ne le connais même pas.

- Justement. C'est pour ça que je vais te laisser et faire connaissance avec lui tout le week-end.

Elle part en direction de sa chambre tandis que Harry fait son apparition.

- Ta sœur a l'air têtue.

- Tu écoutes aux portes ?

- Je ne voulais pas vous interrompre.

Je m'approche de lui et lui murmure ces quelques mots.

- Si tu fais allusion à nos baisers à qui que ce soit, je te tue. Même si je sais que Liam est au courant enfin, je pense.

- Nos baisers ? On en a eu plusieurs donc ?

- Tais-toi Styles, dis-je en haussant le ton.

La journée se finit devant la télévision en train de regarder Toy Story avec toute ma famille et Harry. Et une fois le film fini, mes sœurs et mon frère partent dormir tandis qu'avec Harry, nous restons là encore un moment avec ma mère qui ne cesse de changer de chaînes.

- Je vais me coucher, tu me rejoins quand tu veux.

- Déjà ? Demandai-je surpris.

- Oui, je suis fatigué.

- D'accord, je te rejoins dans une dizaine de minutes.

Il acquiesce et part donc du salon.

- Rejoins-le vite, dit ma mère.

- J'y vais, mais ce n'est pas parce qu'il m'attend, mais parce que je n'ai pas envie de t'entendre parler de lui.

Je rejoins alors Harry dans mon lit après avoir bien fermé la porte et me colle à lui pour m'endormir facilement.

Nous sommes déjà dimanche et après avoir aidé ma mère toute la journée d'hier à jongler entre le ménage et mes sœurs et mon frère à garder, aider aux devoirs et tout ce qui s'en suit, je me suis endormi comme un con sur le canapé en regardant la télé hier en famille. Mais je pense que Harry m'a emmené dans la chambre puisque je me réveille dans mon lit.

- C'est toi ?

- De quoi moi ?

- Qui m'a porté jusqu'au lit hier soir.

- Oh oui, tu veux que se soit qui d'autre ?

- Je ne sais pas.

Nous nous levons et prenons notre petit-déjeuner au calme jusqu'à ce que ma mère nous propose d'aller pique-niquer au bord de la mer à plus d'une heure de route d'ici. Nous acceptons et toute la famille saute de joie à l'idée de faire une sortie en famille au bord de la mer. Nous nous dépêchons alors de nous préparer et à faire les sandwichs puis partons, Harry dans sa voiture et moi dans celle de ma mère que je conduis. Nous arrivons et je retrouve alors un Harry épuisé.

- Ça va ne pas Hazz' ? Demandai-je.

- Tes sœurs sont épuisantes, surtout Charlotte. Elle n'a pas cessé de me harceler de questions durant le trajet. Mais ne t'en fais pas, je ne lui ai rien dit.

- On va peut-être y aller avant que ça ne devienne trop suspect, dis-je en interrompant le contact visuel.

Je prends les sacs et les rejoins à quelques mètres de là, puis nous rejoignons la plage où nous trouvons un coin sympathique pour nous poser sur une large serviette et manger. Nous passons alors le reste de l'après-midi à jouer, à discuter, à profiter de la vie. Je me sens profondément bien à ce moment-là, et je ne voudrais en aucun cas partir d'ici. Mais bon, c'est la fin de la journée et nous devons repartir bientôt.

- Maman, peut-on juste rester pour le coucher de soleil, s'il te plaît ? Demandai-je.

- D'accord mon chéri, je vais voir s'il y a un restaurant d'ouvert ou bien un endroit pour grignoter.

Elle part avec Félicité pendant de longues minutes pendant que nous gardons le reste de la famille. Puis elles reviennent en nous faisant part qu'il y a un petit food-truck qui a l'air bien. Ma mère nous demande ce que nous voulons, après qu'elle ait pris le menu là-bas, puis nous demande de rester là avec les petits pendant qu'avec les filles, elle part chercher le repas.

- Je vois que le coucher de soleil est devenu une autre habitude à celle des autres que nous avons, comme celle de se réveiller la nuit pour prendre le thé et discuter, me dit Harry.

- J'ai besoin de ce coucher de soleil, de savoir que tu es à mes côtés, qu'à chaque instant, tu puisses être là quand je vais mal ou bien même quand je vais bien. Tu fais partie de ma vie maintenant que tu le veuilles ou non Harry, avouai-je.

- Je le veux. Je n'attends que ça Louis. Je suis déjà à tes côtés. Je te soutiens. Je suis toujours là. La preuve, j'ai passé un incroyable moment avec ta famille, me répond-il le regard ancré dans le mien.

- Merci. Merci d'être là. Merci d'être toi Harry, soufflai-je en me plongeant dans ses bras.

- Non, merci à toi Louis, déclara-t-il en encerclant ses bras autour de moi.  

CloudsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant