100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

8. Jeongcheol (Jeonghan x Seungcheol Seventeen)

Je regarde l'heure sur mon téléphone, dix-sept heure trente. Mon cours est à dix-huit heures. Je suis en avance.

C'est le premier cours de l'année, alors je ne sais pas quel sera mon professeur, mais cela ne m'angoisse pas. Depuis le temps que je suis ici, je commence à tous les connaître. Ce qui me taraude, c'est plutôt de savoir qui seront mes camarades et combien nous serons. En fonction de ces deux facteurs, l'ambiance de classe peut drastiquement changer. Une année je me suis retrouvé entouré de mecs barbants, on était cinq, depuis, je me fais du souci à chaque nouvelle année, je prie pour ne pas tomber de nouveau sur eux.

Je soupire un peu, peu heureux de me rendre en cours de formation musicale. Ces cours ont toujours été ma hantise. Quel intérêt de lire les notes comme ça à voix haute, sans émotion ? On a l'air ridicule quand on fait pas, une armée de robots obsolètes.

Je m'ennuie, et je suis seul.

Je regarde une fois de plus l'heure, il ne reste plus que cinq minutes avant le début du cours, mais il n'y a toujours rien ni personne. Je soupire encore, dire que j'ai couru du lycée jusqu'ici de peur d'être le dernier à arriver.

Je révise mon nouveau morceau de piano le temps d'attendre, je n'ai pris avec moi que ma pochette avec mes partitions, un cahier et une trousse, j'ai déposé mon cartable dans les casiers au rez-de-chaussée mais j'ai vraiment la flemme d'y retourner.

J'aurais au moins dû prendre un truc à bouffer.

C'est alors que des bruits de pas précipités me firent relever la tête, les pas s'approchent mais les lumières s'éteignent, c'est normal, si personne ne les utilise trop longtemps dans ce couloir après 17h30 elles s'éteignent automatiquement.

Les pas s'arrêtent, je relève la tête un peu effrayé par cette ombre inconnue qui se dessine juste à quelques pas, je range nerveusement mes partitions puis la personne me fit face.

"C'est bien ici pour le cours de formation musicale ?

-Oui ! Tu es l'un de mes camarades de classe ?

-Eh bien si tu y es aussi logiquement oui, hum...Pourquoi la lumière est éteinte ?

-Tu ne le sais pas ? Dans ce couloir, à partir de 17h30 les lumières s'éteignent automatiquement au bout d'un certain temps...

-Comment on fait pour les rallumer ?

-Bah avec un interrupteur.

-A-Ah, oui, désolé d'être stupide.

-Ce n'est rien, au pire même si tu es stupide moi je suis intelligent.

- Salaud !"

Mes yeux commencent à s'adapter à l'obscurité, je ne peux toujours pas distinguer les traits de son visage mais je peux voir les courbes de sa silhouette, c'est un jeune homme frêle, avec une coupe au carré dont je ne peux distinguer la couleur.

Je me mets à rire en le voyant tâter les murs à la recherche de l'interrupteur, je suis passé par là, moi aussi, alors le voir tâtonner me fait jubiler. Je finis tout de même par l'aider, pris d'un élan de charité.

"Tu es nouveau dans ce conservatoire ? Rares sont les personnes ici que je ne connaisse pas, et puis presque tout le monde sait ici pour les lumières de ce couloir."

Je me tourne vers lui, et je m'étonnai un peu de voir un visage tout à fait différent de mes attentes. Des cheveux mi-longs teintés de rouge, une mèche rebelle qui tente de faire de l'ombre à son regard, un regard comme on en voit rarement, un regard dans lequel on laisse peu de doute à la gentillesse. Il est à la fois magnifique, étonnant et tout simplement époustouflant. Si je me devais d'être tout à fait sincère, je dirais même qu'il est adorable.