100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

53.YoonMin (Yoongi x Jimin BTS)

C'est lors du mois de mai que je t'ai rencontré.

Tu étais si bien entouré, autant par ta joie que par ton aura.

Tu semblais si serein mais tes yeux et ton sourire semblaient vraiment cacher quelque chose de bien enfoui.

C'était vraiment semblable à toi, Min Yoongi.

Depuis tout ce temps, plusieurs mois sont passés, aussi vite que le soleil s'était échappé en ce jour du mois de mai.

Nous avons tous les deux plus ou moins changé, tes cheveux sont devenus bleutés, et je suppose que la lueur dans tes yeux s'est illuminée.

Je ne saurais pas dire d'où elle vient, mais elle m'effraie.

Tu as l'air si heureux depuis quelques jours...Que s'est-il passé pendant que je m'ennuyais de ta présence ?

Si seulement je pouvais lire dans tes pensées, je le ferais sans hésiter, ainsi je parcourrais tes souvenirs pour savoir ce que je devrais te dire pour te réconforter, ainsi je pourrais t'enlacer sans que tu n'en sois embarrassé, ainsi je pourrais savoir d'où te vient cette joie impromptue dans tes yeux.

Oui, comme j'aimerais moi, Park Jimin, pouvoir m'enfoncer dans ton regard jusqu'à atteindre les abysses de tes souvenirs et être la cause de tes sourires.

Mais ce que je voudrais par-dessus tout, ce serait de te voir sans cesse, sans attendre après chaque au revoir sans avoir la certitude que je te reverrais avant le prochain mois.

Mais voilà que le joli son d'un "tu vas me manquer" résonne, et puis tout rayonne, et puis c'est la vérité, nous attendrons encore une lueur d'été même si cette saison est achevée depuis bien longtemps à présent.

Les flocons de neige fondent d'une manière glacée sur ma peau abîmée par le froid de décembre, il paraît qu'il existe plusieurs pays où il ne neige jamais, et je sais que dans ceux-là observer ce tapis glacé en pleine période de Noël n'est qu'un rêve, quelque chose d'imaginé, d'improbable, même une utopie, mais je déteste ça, ces fleurs de cristal gelés ne font que me rappeler à quel point tu vas encore me manquer.

Et je ne veux pas que tu me manques, je ne veux pas te dire au revoir.

Mais il est trop tard, c'est déjà fait.

Et un mois plus tard, je ne t'ai toujours pas revu, pourtant je suis retourné près de chez toi, mais tu ne semblais pas là, comme si tu ,n'avais jamais existé, j'ai même demandé à tes amis où tu pouvais te trouver et ceux-ci disaient que tu devais être en train de réviser, mais cela résonnait comme une excuse, comme quelque chose d'insensé.

Alors je continuais de venir, malgré le froid qui s'intensifiait sur mon pauvre gilet.

Tu m'aurais vu dans cet état, les lèvres tremblantes, les yeux embrumés par le froid, le nez rougi, et les mains abîmées tu te serais tout de suite inquiété.

Mais je ne sais pas où je pourrais enfin te retrouver, ta toute dernière phrase qui ne m'était qu'adressée semble prendre tout son sens sous ton absence.

Les semaines paraissent longues, et pourtant voilà le début du printemps, l'équinoxe est passé et si ton absence ne me tuait pas, peut-être que j'aurais pu trouver magnifiques ces fleurs qui s'épanouissent.

Mais tu n'es toujours pas là.

Cela fait combien de temps maintenant ? Une semaine me semble durer des années mais pourtant cela fait déjà une année que je t'ai rencontré.

Mais pourtant, tout reste gravé, encré à jamais dans ma mémoire, tes cheveux qui étaient blancs comme la dure neige que j'ai affrontée depuis le dernier solstice, le gros pull coloré que tu portais malgré la chaleur insupportable de ce jour de printemps, il y a presque un an, et enfin la lueur que portait ton regard sombre, me suit encore, chaque jour, comme mon ombre.