Café de la Grand' Rue, crépuscule d'hiver.
Deux âmes assises l'une en face de l'autre, une autre les observe au loin, une nourrie par la rancune le contemple de loin, mais ce n'est pas ce qui nous intéresse, ce qui nous intéresse, ce sont les deux attablées.
Dans ces deux âmes, une d'espoirs et une autre d'instants, une de joie une autre de banalités, une d'infinis sentiments une autre d'actualités, esprits matrixés.
Il s'agit donc là de deux âmes égarées rencontrées à la volée dans un café, belle envolée de pensées qui secouent surtout la tête de Minho, un homme parmi tant d'autre, un fou de bel homme.
"Voyons Madame ! Un peu de joie, je ne sais pas, ne voyez-vous pas combien votre mari vous aime ? s'exclame le fou à la femme, il les a vus elle et son mari à quelques minutes d'ici.
- Voyons voyou, je ressens ce que je ressens et ce que je ressens c'est comme je le sens, pourquoi j'irais croire vos âneries ? Allez donc braire ailleurs !
- Oh mais je ne brais pas madame, je chante, je vous partage mes pensées, mes mots, mes joies, mes souvenirs, tout le monde aime la joie, et comme c'est agréable, les souvenirs ! Ne voulez-vous pas m'écouter un peu ?"
La femme le regarde, le jeune homme la dévisage, deux visages se reconnaissent à partir de maintenant. La gente dame hésite, bassine, piétine puis se décide :
"D'accord, pas longtemps cependant, si je ne me dépêche pas mon chien mourra, et j'y tiens pas."
Ricanements dans les yeux du jeune homme, cette femme a un drôle d'humour, lui il a un drôle de langage; quels drôles de personnages.
"Ce que j'ai voulu vous dire madame, c'est que ces moments avec votre mari, vous devriez les chérir plus que n'importe quoi, n'importe qui et n'importe où.
- Mais je les chéris monsieur... Vous devez bien avoir des peines pour me parler de cela ainsi ! Je ne suis pas celle à plaindre.
- Je suis celui à geindre, vous m'avez bien eu...
- J'ai toujours raison... La vieille femme étire la joue du jeune homme qui rit vivement, car rire il aime ça tellement.
- D'accord d'accord, vous avez gagné.
- Bien, geignez donc, brayez donc, je vous attends, âne.
- Vous êtes celle qui raconte le plus d'âneries de nous deux !
- Brayons ensemble dans ce cas !"
Rires aux éclats, éclats de rire, rires de joie, là, partout, sur le mur sur la table à leurs pieds. Juste là.
"Bon, allez-vous me laisser braire sur toutes les choses à chérir ?
- Bien sûr, je ne vous assure pas de vous écouter, cependant.
- Je n'en demandais pas tant. Bien..."
Le jeune homme a un regard pour la table, pauvre table délavée de café, il l'oublie vite, il ne pense qu'aux souvenirs délavés de son amour passé. C'est bon, cette amertume dans ce café.
"J'avais un amant, un ami, un amour, un mari, moi aussi.
- Bien... Bien bien, la femme n'écoute déjà plus, partie dans des rêves de sourires enfouis.
- Et donc, tous les matins je me réveillais à ses côtés... Je pourrais en compter de ces souvenirs sur nos réveils enchantés ! Tiens d'ailleurs revenons à ça...
Un jour d'été, sous l'air d'une sublime aube, je me réveillai entouré de baisers.
Baisers partout, brasiers, sur les genoux, sur la joue, le cou, les coudes les poux... Partout partout.
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100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]
Random/!\Ce livre n'est pas terminé, mais j'en avais marre d'attendre, alors j'ai décidé de commencer à poster, ce qui m'encouragera à accélérer mon rythme d'écriture d'OS, si vous avez des commandes de ship, soumettez-les ! /!\ ...