100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

7. Hyungwonho / 2won (Hyungwon x Wonho Monsta X)

Ce jour-là Hyungwon était rentré dans ce métro sans but précis, c'était un jour sans cours mais il ne voulait pas demeurer chez lui, c'est la raison pour laquelle il était dehors sans pour autant avoir quelque part où aller.

Il laissa un peu passer le temps dans ce métro, à dormir, à regarder le paysage qu'il ne connaissait que trop bien et à observer les allers et venus, les comportements des gens. Malgré le fait qu'un mal de crâne l'avait gagné à force de secousses et de bruits, il souriait. Hyungwon était le genre de personne à aimer ce genre de choses et préférait profiter de ce qu'il avait, en l'occurrence dans cette situation il avait la chance de pouvoir être assis tranquillement au chaud, ce qui est bien plus incroyable qu'on croit.

Il lui en fallait peu pour être heureux. Le fait de voir plusieurs personnes si différentes dans un seul et même lieu le comblait déjà de joie, le fait même de pouvoir observer un ciel dégagé de printemps lui réchauffait le cœur, mais s'il y avait bien une chose qui pouvait le combler de bonheur, ce serait bien le fait qu'il pouvait ignorer les messages de son père et sourire paisiblement, loin de chez lui.

Le père de Hyungwon était l'une de ces personnes très strictes qui ne laissait pas ses enfants décider de leurs choix et devenir ce qu'ils voulaient, et Hyungwon détestait vraiment ça, c'était son ami Kihyun qui lui avait ouvert les yeux là-dessus, et jamais il ne pourrait suffisamment le remercier pour cela.

Hyungwon est homme libre. Un homme qui aime les hommes, un homme qui aime la vie pas les chiffres, un homme d'arts. Un homme bien différent des attentes de son géniteur, en d'autres termes.

Quand Hyungwon regarda l'heure sur son téléphone, il était déjà vingt deux heure, il avait vu la nuit tomber mais il n'y avait pas réagi. Il ne se voyait pas rentrer maintenant. Il savait qu'il le paierait cher, et la seule autre solution était de ne pas rentrer chez lui du tout, de se débrouiller, là dehors, parmi les gens, dans le vent, sous le froid. La misère de la rue ne l'attirait guère. Si c'eut été le cas, cela aurait fait bien longtemps qu'il serait parti.

C'est alors qu'il remarqua à côté de lui un jeune homme. Il devait sans aucun doute avoir à peu près le même âge que lui, il était habillé d'un jean grandement déchiré, d'une veste vert foncé et d'un tee-shirt blanc, en somme, il était vêtu comme tout le monde.

Pourtant, Hyungwon ne put s'empêcher de le trouver magnifique. Ses traits fins étaient mis en valeur par les lumières ambrés-ocres de la ville. Ce visage l'interpelait, une beauté unique, des oreilles décollées qui lui allaient à ravir, et ce n'est pas peu dire. Il était bien singulier, cet homme, et il prit un long temps à ne faire qu'observer tous ses détails, à la recherche d'un plus, d'un quelque chose qui lui en apprendrait ne serait-ce qu'un peu sur sa personnalité.

Il regarda son téléphone longuement, puis au bout du compte sans pouvoir y résister plus longtemps il prit en photo cette magnifique personne dont il ne connaissait rien, après tout comme cet étranger dort à point fermé ce n'est pas si grave, pas vrai ?

Un click retentit et une lumière aveuglante clignota et Hyungwon regretta aussitôt d'avoir oublié de désactiver son flash automatique.

Il vit le jeune homme bouger et il fit mine de dormir. Il sentit un regard se poser sur lui, cela ne pouvait être que le beau jeune homme qui l'observait. Sans qu'il ne puisse s'y attendre, il entendit la voix de l'inconnu résonner :

"Bonjour, je ne connais ni ton nom, ni ton prénom, ni ton âge, ni ton statut, mais je peux te dire que cela fait longtemps que je t'observe tous les matins, alors que tu essayes de gagner du temps de sommeil, je me demande bien la raison pour laquelle tu es encore ici à cette heure-ci...Je peux te dire qu'en vérité, je connais quelques parcelles de toi, je connais certaines de tes habitudes, je sais que tu es en général très respectueux, paresseux, généreux et fainéant, mais pourtant, le fait que tu sois paresseux et fainéant a l'air de te rendre encore plus...magnifique. La première fois que je t'ai vu je me suis juste dis qu'il valait mieux que tu avances plus vite, car tu étais arrivé à ton arrêt mais tu restais planté devant les portes automatiques, c'était après les cours, à peine avais-tu posé tes deux pieds hors du wagon que les portes s'étaient déjà refermées. D'ailleurs, depuis ce jour j'ai essayé de te parler, tout le temps, tu ne semblais pas remarquer le fait que je t'observais alors je continuais, cherchant en vain la foi de te parler...Tu m'intrigues beaucoup. Je ne sais pas pour- T-tu étais réveillé ???"