24.KiriBaku (Katsuki x Eijiro MHA) 🍋

484 17 1
                                    

Son regard, ses lèvres, son cou, ses mains, ses courbes, sa peau, sa peau et encore sa peau, je la veux contre la mienne.

Je deviens fou.

Ses lèvres.

Je les observe, je le fixe, je ne peux pas détourner le regard, mon esprit me brûle.

Et oui, pour cette excitation sans nom qui me possède à l'égard de mon récent petit-ami aux cheveux rouges, il a seulement suffit qu'on soit dans la même pièce.

Mes pensées s'enflamment, se noient, se fanent, pour ensuite renaître de leurs cendres et être encore plus fortes, plus dévastatrices.

L'envie, l'urgence du désir, tout prend lentement le dessus derrière mon visage neutre, mes pensées s'embrûment, mon obsession se forme, ses formes entre mes hanches, maintenant, mon esprit se le répète inlassablement, je sens qu'il va exploser, que mon envie va exploser.

"Baku...go..."

Il a lu le désir dans mes yeux, le fond de mes vœux les plus vicieux.

Et cela suffit à tout déclancher.

Je me mords la lèvre inférieure, puis précipitamment je le pousse contre le lit, je me place à ses côtés pour ensuite le mettre au-dessus de moi, je suis en train de le manier à ma guise et c'est vraiment délicieux, j'adore ça, voir ses yeux s'embraser.

"Eiji... Tu veux t'envoler avec moi ?

-Avec plaisir..."

Je le débarrasse violemment de ses vêtements puis je le repousse sur le côté afin d'en faire de même avec les miens, mes gestes sont complètement précipités.

Je me mets à califourchon sur lui, nos peaux se rencontrent enfin, c'est chaud, doux agréable, j'aime.

J'observe son corps, ses courbes, ses muscles, ses imperfections qui ne le rendent que plus parfait, je me lèche les lèvres, je n'essaie plus de cacher le désir que je ressens.

Mes lèvres explorent sensuellement son corps, c'est doux, piquant, sauvage, je dois le toucher, plus de contact, s'il-vous-plaît, je vous en supplie, je veux le sentir, plus fort, beaucoup plus près.

Je me colle de tout mon long contre lui, mon érection contre la sienne, c'est excitant, j'en veux plus, je ne suis jamais satisfait, je ne suis plus que luxure, envie et désir, je le sens,  je vais fondre, je ne me contrôlerai plus quand il sera enfin complètement scellé à moi.

Il me caresse le dos, je m'écarte de lui pour qu'il en fasse de même avec mon torse, n'oubliant pas de faire s'entrechoquer nos glands, c'est délicieux, malicieux, audacieux, je veux m'envoler bien plus haut dans les cieux.

J'embrasse ensuite la totalité de son torse, je mordille ses clavicules pour rompre le silence en faisant naître des gémissements plus qu'excitants et je me languis à l'idée de les transformer en cris.

Le sauvage qui est en moi reprend le dessus sur celui qui veut être doux une nouvelle fois, je griffe légèrement son torse et mes mains atterrissent sur ses belles fesses musclées, les agrippant violemment.

L'index, le majeur et l'annulaire de ma main gauche se retrouve rapidement dans sa bouche, il comprend rapidement et les humidifie autant qu'il le peut.

Je m'écarte de son corps après qu'il eut finit de m'exciter encore plus avec son expression tentatrice, pour que nous puissions nous installer plus confortablement, il n'est pas si habitué à se faire pénétrer car nous préférons d'autres pratiques habituellement bien que lui écarter la chair soit le désir qui m'anime actuellement, alors je le mets torse contre le matelas, tête dans l'oreiller les fesses bien en exposition.

Lui dans cette position représente la définition même de ce qui pourrait briser les limites que je m'impose contre mon impatience.

Je rentre deux doigts d'un coup, automatiquement il se crispe de douleur, ce qui me donne un pincement au coeur mais je fais comme de rien, l'excitation est bien trop forte.

J'attends tout de même, l'impatience ne prend pas le dessus grâce à la belle vue qu'il m'offre, finalement il bouge contre mes doigts, j'écarte alors ses chairs, elles sont chaudes, humides et il me tarde de les pénétrer.

La semaine dernière nous nous sommes fait dépister spécialement pour ça, car on n'en avait marre des préservatifs, un investissement trop couteux alors que nous ne baisons qu'entre nous deux.

Alors je sais que je pourrai pleinement explorer son antre peu à peu dilatée, et ceci a tellement le don de m'exciter.

Je rentre enfin le troisième doigt, la douleur n'a pas l'air de l'atteindre, je l'entends dans sa voix, le plaisir prend le dessus et la douleur a l'air de s'éteindre.

Il tourne la tête vers moi, ses yeux sont larmoyants, il me supplie et je le vois.

N'y tenant plus, je retire mes doigts, et me voilà en lui.

Je me délecte de cette sensation si unique, mon corps entier brûle à ce simple contact, je me sens bien là.

Je me sens plein, vivant.

Mais ce n'est pas suffisant, notre envol n'est pas assez haut, je veux aller plus loin, atteindre quelque chose de bien plus haut que le septième ciel.

Je fis un premier coup de hanches, très réactif il gémit aussitôt, c'est délicieux, doux à nouveau.

Un deuxième, son gémissement est plus fort ainsi que mon impatience, je ne peux plus m'arrêter.

Ils s'enchaînent, je m'enfonce toujours plus loin, toujours plus vite, nous dansons dans un rythme complètement aléatoire et irrégulier qui accompagne mes soupirs et ses petits cris qui me font me sentir toujours plus haut que le vent.

Soudainement il crie de plaisir, tellement que je suis sûr qu'il atteint plus que les 200 décibels, ou peut-être est-ce seulement moi qui le ressent comme ça.

Ça-y-est, il l'atteint, l'apogée du plaisir dont son liquide est le témoin direct, ses muscles se tendent, ainsi que sa chaire autour de mon sexe, je me sens enserré au maximum et le plaisir que cela me donne me fait moi aussi atteindre bien plus que des sommets.

Enfin, nos corps se sont liés, enfin j'ai pu entièrement le posséder et nous faire voler.

Si jamais il y avait un être humain plus heureux que moi en ce moment-même je serais étonné.

Nous nous allongeons contre le matelas tâché et souillé par le fruit de notre amour, mais je n'en suis pas dégoûté, loin de là.

Oui, je suis tellement heureux que je laisse même un sourire me le faire avouer, comment ne pas l'être après ce qu'il vient d'arriver ?

C'était incroyablement délicieux, du pur plaisir, du simple amour, et c'était beau.

"Je t'aime Bakugo...souffla-t-il contre mon oreille."

Mon sourire s'agrandit, et avant que je ne constate qu'il s'était endormi, je glisse dans le silence de la nuit une réponse bien plus qu'évidente.

"Moi aussi...Je t'aime, si tu savais à quel point tu me rends heureux en ce moment."

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Désolé pour le retard eheh... Bonne nuit à ceux qui liront ceci dès sa sortie, bon matin, bon appétit, bonne après-midi, ou bonne soirée aux autres, merci d'avoir lu !

Yunko~

100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant