57.Ereri (Eren x Livai l'attaque des titans)

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Dans la chaleur de cette douceur un pigeon chantait, c'est une lueur d'été qui se dessinait.

Mais étonnamment, Eren n'était pas intéressé par ce spectacle.

Il observait le pendentif autour de son cou, seul souvenir que son amant ait pu lui laisser avant de se faire ruer de coups.

Une bien triste histoire basée sur l'ignorance et la haine des gens.

Mais c'était ainsi, il était vide de vie, Eren, depuis que pour lui son bel amant aurait été tué par ces hommes armés.

Il avait pourtant pensé qu'après la découverte de ces textes datant de l'antiquité le monde aurait été un peu plus éclairé, mais il semblerait que ce dernier ne soit que trop borné pour le laisser réellement aimer.

Depuis son arbre où il s'était perché, il regardait le monde changer, lentement et assurément.

Le temps passait, déchirant.

A cette période de l'année, il aurait enlacé son être aimé, le soleil l'aurait caressé de toute sa bonté et personne en ce monde ne l'aurait ne serait-ce qu'imaginer, ce qui se passait sur cette colline abandonnée.

Cette colline abandonnée avait été délaissé par le château, elle était mise à part, munie de jacinthes, de pâquerettes, de roses, de coquelicots et de tournesols, anciennement habitée par ces deux paysans qui ne faisaient que s'adorer.

Maintenant, il ne restait qu'un corps en léthargie, perché sur son arbre, comme s'il attendait, sans trop savoir quoi : le soleil, la neige, un écureuil qui passerait par là ? Il ne pouvait le savoir.

 Mais il attendait.

Ça, il en était persuadé, malgré le temps qui passe et son amour arraché, il restait là, malgré le fait qu'il était un fugitif et que le royaume entier pourrait être en train de le rechercher, il ne bougeait pas.

Il regardait juste ce pendentif, les fleurs sous ses pieds ne l'intéressaient pas, et de toutes façons il les blesserait en partant d'ici alors il préférait ne pas y penser.

Un coup de fouet retentit et résonne dans tout le château pour parvenir jusqu'à ses oreilles abîmées.

Ça en est presque habituel, maintenant, il ne pourrait compter le nombre de fois où il avait entendu ce son, au début cela l'effrayait, il ne pouvait le concevoir, il s'imaginait ce prisonnier, se faire frapper devant une cour, et ça le déchirait.

Mais maintenant, il avait perdu foie en l'humanité, il s'imaginait ce que ce prisonnier pourrait faire de lui et son amour passé et ne pouvait s'empêcher de le détester.

Il fut un temps où sous ce soleil, il s'attristait avec son amant du fait que les fleurs squelettes ne devenaient jamais cristallisées.

Mais maintenant, il ne regardait même plus ces plantes qui lui offrent un blanc immaculé.

Rien ne détournait son attention de ce pendentif qu'on lui avait laissé, pas même les bruits de pas qui blessent les fleurs.

Non, rien ne pouvait attirer son attention, pas même le bruit lointain de ses cris de douleur.

Il était trop triste pour remarquer la détresse de son bien-aimé.

Et même s'il l'entendait, il serait trop apeuré, n'est-ce pas ?

Quand tout à coup, le hurlement faisait rugir son prénom.

Eren se figea, ses yeux étaient grands ouverts mais il ne voyait plus rien, ou du moins tout était flou.

100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant