100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

25.Ereri (Eren x Livai AOT/SNK/L'attaque des titans)

Au milieu de la foule, je m'arrête, elle me regarde avec interrogation alors que mon regard reste rivé sur le sol.

Tout cela car je viens de te croiser, et tu es toujours aussi magnifique.

Tes traits fins, tes cheveux corbeaux, ton corps musclé, ta petite taille, rien n'a changé.

Je t'ai vu au bras d'un homme, il était plus grand que toi, le passage clouté m'a soudainement parut glacé.

Sans compter sur le regard que tu m'as lancé.

On s'est regardé longtemps, toi aussi tu t'es arrêté au beau milieu du passage clouté. J'entends ton mec gueuler mais c'est comme si rien ne t'atteignait.

"Je t'aime encore pardonne-moi je t'aimerai à jamais" furent les derniers mots que tu eus prononcés.

Après ça tu as fui, puis je ne t'ai jamais revu...

Je me suis ensuite renseigné, et je l'ai regretté, tellement regretté de ne pas avoir pris l'occasion de tout arrêter.

Car il te faisait saigner, car il t'a tué.

Et je n'y ai rien fait.

Alors aujourd'hui encore, j'emprunte ce chemin.

Pour la énième fois je monte sur cette colline dont nous étions les deux seuls à connaître l'existence.

Te souviens-tu de là où tu es, de ces moments ? Tu disais que malgré la fragilité de ta peau la sensation des rayons du jours t'enveloppant était la meilleure de toutes...

Aujourd'hui encore la chaleur colore ma peau, mais tu n'es plus ici.

Et cette pensée me déchire, la culpabilité me rend esclave de ses désirs...

Puis j'éclate en sanglots.

Je regarde mes mains tremblantes, non, je suis impuissant, je ne peux pas remonter le temps...

J'aimerais que le temps soit réversible comme dans le sablier que tu cachais sous ton oreiller sans que personne ne le sache.

Mes amis me disent de t'oublier, ils essaient de faire en sorte que je tombe en amour pour un autre que toi, mais je ne peux pas, tu étais et tu seras le seul à jamais que je pourrai aimer.

Les jours passent, puis les minutes deviennent des heures, les heures des jours et des nuits, les jours des semaines pour enfin devenir des mois qui finissent par former des saisons.

Le témoin de ma tristesse n'est plus le soleil mais devient le vent devant ce ciel aussi bleu-gris que tes yeux glacés qui me brûlaient le corps entier dans le passé.

Trois mois passent encore, et lentement tout devient blanc, blanc comme la pâleur de ta délicieuse et magnifique peau, les corbeaux restant partent en criant, ils sont noirs comme le jais de tes doux cheveux.

Les années passent mais ton souvenir ne disparaît pas, tu es toujours là Livai, je ne peux pas t'oublier.

La mort frappe à ma porte, je l'accueille à bras ouverts, enfin je te rejoins, m'as-tu attendu tout ce temps ? Es-tu enfin complètement heureux ?

Quoiqu'il en soit, que tu m'aies attendu ou non, me voilà, je viens enfin vers toi.