100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

93. Jihan (Joshua x Jeonghan SEVENTEEN)

« Nous sommes dans notre chambre éclairée aux mille lanternes, bientôt ce sera noël et bientot aussi nous fêterons nos un an ensemble, et tu n'imagines pas, tu n'imagines pas combien tu rends chacun de mes jours plus que merveilleux.

J'aimerais vivre, tellement de choses à tes côtés. J'aimerais sentir ta présence chaque fois que je me réveille.

J'aimerais vivre, tout, tout de suite. Comme Antigone face au monde : je veux tout, tout de suite.

Tu es mon empressement, mon unique nécessité, et si tu venais à mourir demain, je crois bien que je mourrais de chagrin.

Heureusement pour nous, nous sommes jeunes et nous avons encore toute la vie à passer ensemble.

Toi et moi sommes les parfaits opposés : tu passes ton temps sur les jeux vidéos et les réseaux, je passe mon temps à croquer la vie à pleines dents, dans mes centres d'intérêts par milliers.

Je m'émerveille au moindre petit éclat qui berce mes yeux, et j'essaie jour après jour de colorer ton monde un peu plus, un jour je t'assure que tes yeux seront aussi remplis de lanternes que notre chambre à l'heure actuelle, voire même plus encore.

Jour après jour je veux de plus en plus faire des choses avec toi, même jusqu'aux pires horreurs, si c'est avec toi je les ferais avec le sourire. Être auprès de toi me ravit, je ne peux passer un jour loin de toi sans être triste, j'ai besoin de toi dans mon quotidien, et pourtant, notre amour est si pur, tu ne m'obsèdes pas, je n'ai aucun désir que tu m'appartiennes tout entier, je veux juste te rendre heureux, toujours plus, chaque jour de l'année, du premier janvier au trente-et-un décembre pour toutes les années à venir, je veux juste te faire te sentir aimer.

Nous sommes dans notre demeure éclairée aux mille lanternes et je ne peux pas attendre de te faire croquer la vie à pleines dents, je veux vivre avec toi tant d'euphories, tant de folie. Je veux courir avec toi, dévaler des rues pavées bleues et ambrées à l'infini, m'installer à Bourges avec toi, avoir des stores vénitiens en bois et vivre dans un paradis constant. C'est là mon unique réel objectif pour les centaines d'années à venir, que tu te souviennes de cette si simple promesse que je te fais aujourd'hui en silence juste à travers des regards : je serai là, à tes côtés et je te rendrai heureux, chaque jour de chaque année.

Ces derniers temps je nous ai vu malheureux, une, deux, trois, cinq, dix-mille fois en l'espace de trois mois : nous ne nous  voyons plus tous les jours et il y a certaines heures sombres où nous semblons être nous deux seuls contre le monde, mais je ne m'en fais pas, je sais que ce n'est qu'une période et qu'on est plus forts que ça, bien plus forts.

On est plus forts que le vent plus forts que le malheur des autres, plus forts que notre propre bonheur, avec toi l'impossible n'est plus rien, rien n'est impossible face à l'intensité de nos sourires échangés, et ça semble d'une telle évidence que je ne vois même pas pourquoi que je me casse encore le crâne à te le dire. C'est juste incroyable combien à tes côtés, tout est calme, tout est tranquille, même quand tu me rends malheureux, la candeur de tes yeux, la douceur de tes bras, la chaleur de tes sourires m'entourent d'une tendresse à toute épreuve.

Aussi loin que nous serons ensemble, rien ne sera impossible, aussi loin que nous vivrons de bons moments ensemble, nous serons invincibles.

Tous ces mots, ces mille-deux-cent-vingt mots, ce sont tous les mots qui me passent par la tête chaque fois que mon regard croise le tien.

Comme au premier jour, je te reggarde, ton regard m'accroche, m'hypnotise complètement.

Je me souviendrai toujours, je crois, du premier jour où nos regards se sont croisés. Nous étions dans la même classe, tels les parfaits opposés que nous sommes tu étais tout au fond de la classe tandis que j'étais au premier rang, tu faisais des conneries avec tes potes, cassait le plafond tandis que je papotais avec les professeurs comme si nous étions proches amis, et ce jour-là, un jeudi je crois, nos regards se sont croisés.