100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

69.Vikturi (Viktor x Yuri Yuri on ice)

Hey Lucy-Cheney ! Je t'ai dit que je te préviendrai alors je te cite directement sur l'OS, mais voilà un vikturi où ils sont heureux, bien que le monde parte en miettes, j'espère que tu aimeras malgré ça !

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La Terre est réduite à un état de sable, et nous sommes les derniers survivants, nous sommes une dizaine, et tout semble ne plus avoir de réelle forme ni de vrai espoir.

Mais pourtant, aujourd'hui, c'est ton anniversaire, remémorons-nous la vie, remémorons-nous l'espoir, oublions que bientôt les vivres s'épuiseront et nous devrons tuer pour survivre ou mourir.

Et maintenant, souffle sur tes bougies de sable pour les faire s'écrouler, comme le sable d'un sablier, comme le temps qui passe, un grand sourire ornant tes traits fatigués.

Nous chantons ta chanson d'anniversaire comme si rien n'était jamais arrivé, comme si tout était comme avant, tout en sachant pertinemment que ça n'est pas le cas, rien ne sera plus jamais comme ça l'était.

Puis tu fermes les yeux pour répéter tes vœux, le temps s'arrête, et nous avons tous un peu l'impression que cette fête sera la dernière que nous fêterons, alors c'est un peu comme si nous nous remémorions tous nos souvenirs avant de mourir, dans une atmosphère de paix.

Les bougies ne sont que des sculptures de sable séché et tu n'as pas de gâteau, mais tu sembles tout de même heureux de pouvoir encore faire des vœux et souffler.

Tu es fort chanceux, c'est vrai.

Si le monde était encore comme avant, nous serions en hiver.

Mais les êtres humains en ont décidé autrement, ils ont pensé à leurs biens, leur argent, et ils ont détruit le monde entier pendant des années.

La désertification a fait de cette planète une planète de sable, plusieurs siècles que nous en avions conscience, mais l'argent a remporté la partie, il a tué le monde, tout d'abord la Terre agricole, puis les animaux, et bientôt l'espèce humaine.

Nous avons tué les derniers animaux qui habitaient ce désert pour subsister, juste un tout petit peu plus, et si nous marchons sans relâche dans ce désert, c'est dans ce même but, pour trouver quelqu'un, sur cette Terre, quelqu'un d'encore vivant, un peu d'eau, dans ce désert.

Le monde n'est rien de plus qu'un désert à présent, quand on s'est rencontré, c'était un peu différent.

Quand nous nous sommes rencontrés, nous étions voisins, dans un immeuble, l'ouragan n'avait encore jamais atteint notre ville, mais nous savions qu'un jour ou l'autre notre immeuble sera réduit à l'état de débris éparpillés comme plus de la moitié de la surface du globe, et que peut-être nos corps allaient les rejoindre.

Tout le monde le savait dans la ville, il y avait de fortes chances que le monde soit en train de partir en miettes, pourtant rien ne changeait, on continuait de détruire ce qui restait des forêt et de détruire la couche d'ozone, sans aucun scrupule, aucune prudence et aucune pitié pour les premiers touchés.

Les tombes s'agglutinaient dans le désert autour de nous, le monde courait clairement à sa perte, mais les dirigeants de notre minuscule pays n'en faisaient qu'à leur tête.

Nous étions les habitants du dernier pas d'un monde qui courait à sa perte, certains disaient que nous étions chanceux, mais ils ignoraient toutes les catastrophes qui nous attendaient encore, nous n'en avions plus pour longtemps et nous le savions.