100 OS Yaoi/kpop Pairing [RÉÉCRITURE]

72. Kiribaku (Bakugo x Kirishima MHA)

Dans la fraîcheur de la nuit, un jeune homme rentrait dans sa voiture, cette journée fut encore plus pénible que les autres, il lui tardait de rentrer chez lui pour boire un bon chocolat chaud.

Pour l'heure, il profitait de la fraîcheur de la nuit, l'été suivait son court et il ne cessait d'étouffer sous la chaleur la journée.

D'un air nostalgique il regardait la fine chaîne argentée accrochée à son poignet, voilà un an, quel fait attristant.

Les yeux dans le vie, un énième soupir quitta ses lèvres, il avait cette envie constante de fumer, mais depuis ce jour-là il ne l'a plus jamais fait, il se l'était promis et jusqu'alors il avait tenu sa promesse.

Ainsi, dans l'espoir de penser à autre chose, il alluma la radio à la seule chaîne encore active à ces heures nocturnes.

"-Et un plaisir de vous retrouver cette nuit encore, moi et mon collègue Kirishima profitons de nos instants de fraîcheur pendant cette cannicule, vive la nuit !"

Kirishima ? Est-ce bien celui que je crois ?

"Oui, vive la nuit ! répondit cette vois que le conducteur connaissait plus que bien.

-Alors, comment allez-vous en ce 26 juin ?

-Oh, tu sais bien ce que le 26 juin représente pour moi, je ne peux pas être plus détruit qu'en ce jour, mais pour nos chers auditeurs je tâcherai d'être heureux, comment vas-tu ?"

Le regard rivé sur les éclats colorés de la radio, Bakugo était figé par cette voix qu'il n'avait pas entendu depuis un an. Eijiro se souvenait de lui tout autant, ça le détruisait tout autant, étrangement cette idée était loin de lui être insupportable.

"Je suis très curieux à propos de ce qu'il s'est passé le 26 juin, et ça tombe bien, car notre premier segment aujourd'hui s'appelle "Donne-moi ton secret" !

-Eh ! Denki ! Tu ne m'avais pas dit qu'il y aurait un tel segment aujourd'hui, et encore moins qu'il porterait sur moi !

-Oui, mais tu en as déjà trop dit, tout le monde est curieux maintenant !"

Un soupir de lassitude se fit entendre dans les enceintes de la voiture, et Bakugo se maudit de repenser à toutes les fois qu'il les avait entendu, dans n'importe quel contexte, soupirs de déception, soupirs de satisfaction, soupirs de lassitude, soupirs de soulagement, soupirs de désespoir, soupirs de bonheur, tous lui revenaient en tête à travers ce simple soupir de gêne.

"D'accord, je peux peut-être vous en dire un petit peu plus dans ce cas...conclut-il, à la grande panique de l'auditeur, je ne pensais pas un jour devoir vous raconter cette histoire, mais je suppose que je n'ai pas d'autre choix, il est vrai que j'en ai trop dit.

-Je ne t'y oblige pas non plus, je suppose que ça doit t'être douloureux d'en parler.

-Non, je veux qu'il regrette ce qu'il s'est passé, je veux que ça le hante, je veux que ma voix l'atteigne, j'espère qu'il m'entend depuis sa voiture."

Déjà la première larme se versait le long de sa joue, il ne pouvait pas supporter le ton de haine qui résonnait dans sa voix à sa simple évocation, il ne pouvait pas croire que la dispute de ce jour-là ait pu finir par créer une telle haine.

"Je veux putain de comprendre ce que j'ai fait de mal, moi, je voulais juste qu'il aille bien.

-Calme-toi Kirishima...Tu n'as qu'à lui parler comme s'il t'écoutait vraiment, peut-être que tu te sentiras mieux après, proposa son collègue.