Chapitre 29

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Une réponse ambigue semblait la meilleure des stratégies pour combler la satisfaction de ce genre de perver narcissique.

Vous avez percé à jour l'un de mes plus grand secret. Je vous félicite.

Une vérité tintée d'ironie et de sarcasme... Oui vous êtes très intéressante Mademoiselle Kimochi.

Quelques secondes passèrent.

Puis vint un nouveau message.

Je vous propose donc un jeu Mademoiselle Kimochi. Si vous gagnez je me rendrai à la police.

Piètre mensonge.

Mais si c'est moi qui gagne. Vous me remettrez certaines informations concernant votre organisation.

Je pensais qu'il n'y avait pas plus simple que de pirater les archives du FBI ?

Allons trésor. Je suis extrêmement douée mais pas stupide. Je sais poser des limites quand certaines choses sont hors de portée.
Alors ? Vous acceptez ?

Silence.

Réflexion.

J'accepte.

C'est entendu donc.

Emi n'avait pas besoin de Web cam pour deviner le sourire de son interlocuteur.

Je vous contacterai prochainement via votre téléphone. Passez une bonne soirée très chère.

Puis dans un crechendo électrique les écrans se mirent un à un s'éteindre.

Emi observa un instant son reflet à travers ces mirroirs sombres.

-Puis je savoir. Ce que c'était ? 

-Je crois qu'il y a un problème avec l'électricité.

-Je ne parle pas de la panne de courant mais de votre correspondance. N'étiez vous pas censée simplement lui proposer un marché pour qu'il cesse d'harceler  mon client ?

-Ne sommes nous pas sensée ne pas parler de "votre client."

-Ne jouer pas avec les mots et répondez à ma question.

-Mon travail consiste bien à marchander avec des criminels.  Cependant mon principal objectif sera toujours de les appréhender.

Dixit celle qui collabore avec la mafia.

-C'est contradictoire.

-La contradiction est la définition même de mon existence.

-Et si votre plan ne marche pas et qu'il se joue de vous ?

-Elle.

-Pardon ?

-Voilà la base même de votre problème. Vous me sous-estimés. Mais sachez que quand on travail dans le FBI surtout après avoir démarré avec une carrière de profiler. On a un minimum travaillé la psychologie.
Si vous relisez la conversation son écriture est typiquement féminine.

-Typiquement féminine ?

-Vous la trouverez d'abord dans son orthographe mais je suppose que c'est un peu trop compliqué pour vous.

- Qu'est ce que ça change ? Vous avez deviné son sexe, et alors ?

Soupir assortit avec une perte de patience.

-Je sais aussi qu'elle possède un alter ayant un quelconque rapport avec le contrôle de la technologie. Cette panne de courant ne s'est pas faite toute seule. Fit Emi en désignant les écrans noirs.

-Elle aurait très bien pu pirater le système.

-Inutile. Pourquoi pirater le système pour produire une panne de courant ? Je conserve l'hypothèse que cette panne était involontaire. Elle ne s'est manifestée que par l'effet de son alter. Après je ne saurai pas complètement l'identifier je l'avoue.

L'avocat abdiqua.

-Autre chose ? Fit il avec un sourire pincé.

-Elle est étrangère.

-Ah ! Et c'est parce que vous avez pu déceler son accent mexicain et encore une fois par la grâce de la de la psychologie.

Il n'en valait décidément pas la peine.

-Elle a un parfait japonais détrompez vous mais j'ai sentis une légère superficialité dans son langage. Après vous avez raison cela reste une hypothèse.

Elle hésita puis continua.

-Je vous demande plus de temps. D'ici notre prochaine conversation je trouverai Apophis.



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