Chapitre 32

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Perte de temps.

Inutile paperasse.

Voilà les pensées qui se répèterent encore et encore.

Elle n'avait rien appris ou pire avait-elle reculée ?

L'irritabilité et la colère se manifestèrent de plus en plus à mesure qu'elle tournait les pages du dossier pourpre.

Il n'y avait rien de concluant .

Seulement des rapports de quelques piratages précaires.

Aucun n'entraient dans le domaine d'un chantage sur un des plus grands politique du pays.

Apophis était donc de nature discrète ce qui n'arrangeait en rien.

Elle laissa alors en suspend le supplice qu'était la lecture d'un dossier si incomplet.

Lasse des heures perdues, Emi observait avec rêverie son verre à pied lorsqu'elle l'emplit d'un vin écarlate.

Elle observa l'heure.

18h17

Ses yeux se dirigèrent ensuite sur son téléphone.

Elle aurait dû recevoir un message depuis longtemps déjà.

Nerveusement, elle remua la liqueur sombre qui se trouvait dans son verre.

Qu'est ce que tu attends ?

Soudain on frappa à la porte.

Par surprise Emi en fit tomber son verre qui se brisa dans un tintement dramatique sur le carrelage.

En cette instant, Emi n'en revenait pas de sa stupidité.

La hackeuse avait certifiée qu'elle la contacterai par téléphone.

Ainsi elle savait que je le garderai sur moi.

Lui permetant de savoir exactement ma position.

Hypothèse fondée par la panique certe.

Mais plausible.

Coups répètés sur la porte. Preuve de l'impatience du visiteur nocturne.

Avec prudence elle se dirigea vers la porte avant de déposer sa main sur la poignée.

Dans cette situation, il fallait rester calme. Emi contrôlait les émotions de chacun avec une extrême concentration.

Elle n'avait cas l'assomer avec toute la fatigue que la jeune fille avait amassé ces derniers jours.

Avec toute la confiance du monde Emi ouvrit la porte avant de dire affublé d'un sourire chaleureux.

-Je vous attendais Apo_

Elle ne termina pas sa phrase.

La personne qui se tenait devant elle n'était pas une femme.

C'était un homme.

Élégant mais dont les cernes accentuait l'épuisement qu'elle dissernait dans ses yeux sombres.

Un homme qui portait comme à son habitude un masque des médecins de la peste.

Overhaul

-Plaît t-il ?

Merde

Emi observa les environs.

Merde. Merde. Merde.

Puis elle fixa le téléphone sur la table de la cuisine.
Témoin envisageable de la scène.

Merde.

-Ne m'ignorez pas. Fit il légèrement irrité. Je_

Emi l'enlassa avant qu'il ne puisse ajouter mots.

-Je suis si contente de te revoir.

Elle ne chercha pas à lui expliquer autrement son attitude qu'en lui murmurant à son oreille :

-Je suis potentiellement surveillée et vous, vous venez comme une fleur chez moi ? La discrétion, ça vous dit quelques chose ?

Malgré ses mots teintée de panique elle se laissa aller un court instant dans ses bras.

Le contact n'était pas insupportable. Il n'était pas non plus naturel.

Mais il était rassurant. Juste un court instant.

Au bout de quelques secondes et avec difficulté. Il ressera -un peut trop fort- son étreinte.

-Et vous ? Murmura t-il. Le téléphone ? Ça vous parle ?

Emi se dégagea afin d'observer son visage.

Colère. Déception. Fatigue. Répulsion du contact physique.

Ainsi était les émotions qui se bousculaient dans le regard d'Overhaul.

Inquiétude...?

Avait il essayer de la joindre ?

Oui. Définitivement. Merde.

-Je t'invite à boire ? Fit elle d'une voie fluette et audible. Ça fait longtemps.

Superficie mal dissimulé.

-J'ai cru comprendre que vous attendiez quelqu'un d'autre. Fit il amère.

-Non. Pas du tout.

Silence. Regards échangé.

Emi suppliait intérieurement qu'il joue le jeu.

Avec un soupire il se massa les tempes. Tic habituelle.

-Bien. Je vous suis.

Emi indiqua le chemin pour sortir par l'arrière de l'immeuble.

La sortie menait à une ruelle sombre et vide.

Emi en fut rassurer et elle invita Overhaul à expliquer sa présence par un regard des plus sombre.

-Ne me regardez pas comme ça.

-Je vous regarde comme je veux. Vous avez été stupide de venir ici. Stupide. Et inconcient.

-Venant de vous je l'entendrait presque comme une insulte.

-S'en est pourtant une.

-C'est vous qui m'avez fournit ce numéro pour commencer. A quoi cela a t-il servit si au final vous ne me répondez pas quand j'ai besoin de vous ?

-Pour des raisons confidentiels je ne suis pas dans la possibilité de répondre autrement que par mon portable pour le travail.

-Quoi qu'il en soit j'ai essayé de vous joindre à de nombreuses reprises sans succès. Vous ne m'avez tout simplement pas laissé le choix.

-Certes mais pourquoi vous, hautement recherché par les forces de l'ordre et les héros venez sonner à ma porte. Pourquoi ne pas m'envoyer l'un de vos soufifres "facilement remplaçable".

-Personne ne devait connaître ni votre identité ni la nature de ma demande.

-Et quelle est telle ?

-Le véritable chef des Huits Précepteurs s'est réveillé d'un long coma. Et il souhaite vous parler.

Un mal nécessaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant