Chapitre 27

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-Merci d'être venu

-C'est tout naturel. Fit Emi qui replia son parapluie sur un élégant support fait de bois. Je serai toujours disponible si c'est pour monsieur le ministre.

Son interlocuteur était un homme jeune et élégant. Même si sa tenu était des plus singulière elle n'enlevait rien à son charme, au contraire elle ne fesait que se complaire dans une excentricité plaisante. 

La maison quand à elle. Si on pouvait appeller cette luxueuse demeure comme tel dégageait un style victorien qui plut immédiatement à Emi.

C'est regrettable que son occupant soit une ordure

-Et vous êtes ?  Demanda Emi dont l'attention s'était à présent retourné vers son hôte.

-L'avocat de "Monsieur le ministre". Fit il sur un ton des plus naturel.

Cependant ses yeux ne la trompait pas il avait employer un sarcasmes parfaitement équilibré assez pour que cela ne s'entende pas.

-Je suis là pour vous expliquer les termes d'un contrat que mon client veut vous soumettre avant votre intervention. Poursuivit il.

-A ce que je sache c'est lui qui requière mon aide. Pourquoi ne pas me l'expliquer directement ?

-C'est une affaire assez épineuse pour mon client... De plus c'est un homme très occupé vous vous en doutez.

-Sans doute.

L'avocat nota le ton qu'elle employait en prononçant ces mots.

Le sarcasme était un art en lequel elle excelait également.

-Sans plus de cérémonie. J'ai ici les termes du contrat :
Vous ne travaillez pas pour mon client.
Vous ne parlez pas de ce travail -qui n'a bien sûr rien à voir avec mon client -.
Vous oublierez tout ce qui peux lier cette affaire à mon client.

-C'est répétitif tout de même.

-La répétition est la base de toute leçon bien aprise.

-Nous autres les membres du FBI ne sommes pas connu pour notre indiscrétion. Je vous demanderai donc de m'épargner votre prêcherie.

Cela ne dura qu'un instant mais une lueur de considération s'installa dans les pupilles métalliques du jeune homme.

Il répondit tout de même, non sans garder son professionnalisme.

-... Très bien veuillez me suivre.

Il guida la jeune fille à travers la maison de chêne.

Tout était de bois et lustré  si impeccablement que les claquements des talons d'Emi ne s'accompagnaient à aucun moment d'un grincement quelconques.

Avec une surprise non dissimulée elle entra dans une nouvelle pièce qui accueillait les dernières technologies.

De nombreux écrans parcouraient le mur et tous montraient un seul et unique symbole. Un serpent.

Violet et emmêlé dans un cercle.

Sa course donnait une notion d'infini, imperturbable à tout changement.

Emi s'aprocha un peu plus pour l'observer de plus près.

-Depuis quand ce maître chanteur est-il aparu dans les contacts du ministre ?

-Un peu plus de trois ans. Il ne demandait rien au début. Il se contentait d'envoyer les photos sur une adresse privé de monsieur le minstre. Quand a la nature de ces photos, elle représente mon client... Dans une position délicate... C'est seulement après quelques années qu'il a demandé à mon client sa première compensation contre son silence.

-Une position délicate vous dites ? Étrange façon  de dire que "Monsieur le ministre" aimait bien sortir avec de jeune fille.... De très jeune fille.

En effet la nouvelle avait été frappante. Une affaire qui avait fait la une dans chaques gros titre que ce soit du plus petit des tabloïds au plus grand journaux de Tokyo.

Tous avaient pris compte de l'affaire d'un certain ministre et d'une jeune mineur prit en pleine action grâce à l'envoie de certaine photo sur le Web. 

L'affaire s'était conclu au tribunal.

Le pauvre ministre était innocent.
Son avocat avait prouvé que les clichés étaient falsifiés et son client fut déclaré non coupable.

Toutefois cette affaire avait coûtée à la crédibilité du gouvernement qui avait préfèré se complaire dans le scandale.

"Accusé injustement l'un des haut fonctionnaire de l'état !  C'est une honte !"

-Comment avez vous fait pour faire croire que le cliché était un faux. Demanda nonchalamment Emi.

-Je ne vois pas du tout ce dont vous voulez parler. Fit l'avocat le sourire au lèvre.

Typique.

Mieu vaux nier la vérité plutôt que de l'avouer, à tout moment cela pourrait se retourner contre nous.

Stratégie à la fois brillante et terriblement vicieuse. Emi se demandait si cela fesait partie du métier d'avocat.

-Quoi qu'il en soit le maître chanteur menace de republier de nouvelles photos. Et en grand nombres cette fois. Qu'importe le montant versé il se fiche de l'argent il veut juste inciter à la panique. Et en ces temps de crise c'est une chose à éviter n'est ce pas ?

Elle ne répondit pas à la question. Elle comprenait parfaitement son travail dans ce cas précis.

En tant que négociatrice elle se devait de marchander avec ce maître chanteur.

Sauf qu'il demeurait un problème.

-Je suis bien plus efficace quand je suis face au sujet. Une communication  via émail ne m'enchante pas des moindres.

-Il faudra vous y faire je supose.

Emi se montrait indifférente à ces maigres égards, elle s'installa sur l'un des fauteils qui se trouvait face à tout les écrans.

On aurait dit des yeux numériques, scrutant les moindres gestes de la jeune fille.

Elle resta un instant dans ce jeu de regard seulement entre elle et cette même image clignotante.

Puis sans demander l'avis de l'avocat elle tapa son premier message.

Enchantée de vous rencontrer Apophis.

Un mal nécessaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant