Chapitre 34

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Il était parcemé de matériel médical.

Des machines qui retenaient la tension cardiaque, respiratoire.

Continuant inlassablement le même son assourdissant qui symbolisait le battement du coeur.

Et au centre. Un pantin.

Une marionnette dont les fils n'étaient qu'intraveineuse.

Et qui l'accrochait désespérément à la vie.

-Pitoyable n'est ce pas ?

Le pantin parlait.

Il essayait du moins.

Il fut secoué d'une toue incessante après seulement quelques mots.

-Ce n'est pas aussi horrible... Que ça en a l'air pourtant... Continua le pantin.

Emi ne pouvait observer que le dos d'Overhaul en cet instant.

Mais elle sentait une faille du masque se craqueler.

Les points se serrer fermement.

Les jointures blanchies légèrement.

L'étrange silence cérémonieu qui se trouvait être dans cette pièce  était étouffant. Atroce.

Ce n'était pas la mort qui sévissait en ces lieux.

C'était pire.

C'était l'attente de celle ci.

-La morphine aide pour la douleur. Elle aide toujours. Continua le pantin.

-Tu ne devrait pas t'en injecter tant. Ce nest pas bon pour toi.
Et ce n'est pas la première fois que je te le demande.

La voie d'Overhaul était étrangement tendre. Inquiéte.

Sincère.

-Hypocrite. Tu prétends mon bien. Mais que fais tu pendant ma convalescence. Un coup d'état ?  Une nouvelle guerre ? Avec une arme qui anéantira la vie de millions d'innocents. Es tu devenu complètement inconcient ?  As tu seulement pensé au conséquence que cette arme implique ?

-Elle permettra l'enrichissement de la mafia au profit de l'anéantissement des héros. Symbole même de ce monde sans aucun sens. Fit Overhaul comme ci il répétait le refrain d'une vielle chanson.

-Le monde n'est pas fait pour avoir du sens. Il est fait pour être juste. Les héros y aident.

-Les héros ne se confrontent pas au véritable problème. Nous ne sommes pas le véritable problème Père.

-As tu oublié ce que nous sommes ? Nous ne sommes pas les bons samaritains. Nous représentons la mafia. Notre boulot est illégal et immoral. Nous le savons et nous sommes prêts à en assumer les conséquences.

-En disparaissant peu à peu... Effacé par les héros...

-Nous fesont partie d'un ancien monde Chisaki. Tu ne peux pas faire renaître ce monde par ce sérum. Tu ne ferai que le détruire.

-Alors c'est ça ce que tu attends ?  L'éradication de la mafia ?

-...En effet je l'attend. Comme j'attend mon heures en cette instant. Il faut parfois renoncer à ce qu'on a pour avancer.

-Vous renoncez donc à votre famille.

Le regard d'Overhaul n'empêcha pas à Emi de continuer.

Elle était furieuse.

Elle s'avança un peu plus.

Son regard voulait transpercer cet homme qui prônait l'immobilisme.

Indifférent  au sort de tout ceux qu'il laissait derrière lui.

-Overhaul veux simplement préserver la seule famille qu'il n'a jamais eu en supprimant une société corrompu et insensé. Pendant que vous, vous restez paralysé dans vos accablements. Attendant patiemment que les héros viennent frapper gentiment à la porte.

Silence. Stupeur. Étouffement.

-Mademoiselle Kimochi je présume ?

-Oui.

-Je vous laisse trois seconde pour vous excuser convenablement autrement je serai au regret d'employer des méthodes dont je n'adhère pas du tout.

-Je suis désolée.

-Cela ne se reproduira plus Père.

Emi et Overhaul avait prit la parole en même temps.

Emi sentait sa présence dans son dos.

Elle aurait préféré être à son niveau en cet instant.

Être à ses côtés.

L'individu qui se trouvait devant elle décidait de son sort comme il l'entendait et elle détestait cette dépendance.

Elle en ressentie un profond sentiment d'impuissance qui ne fesait qu'empirer.

Et qui enfla sa colère.

-Bien. Fit il. Maintenant Chisaki laisse nous. Seuls.





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