Chapitre 30

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Rentrée tard à cause du travail. Elle introduisit ses clés dans la serrure avec la plus grande délicatesse.

Elle déposa précocieusement ses chaussures dans le hall d'entrée avant de se diriger vers la cuisine.

Elle y découvrit une petite fille et un gros berger allemand tout deux emmitouflés l'un contre l'autre.
Dormant à point fermé sur le carrelage froid.

La cuisine quand à elle, était dans un état pitoyable et au centre, sur le plan de travail, se trouvait un plat emplit d'un aliment non identifié.

Avec une observation plus poussée, Emi reconnu ce qui semblait être un crêpe au jambon. Même si l'odeur aspirait plus à un poisson pas frai.

Ses yeux se reposèrent sur les deux énergumènes sûrement responsables de ce massacre culinaire.

Avec douceur, elle réveilla d'une caresse la petite fille.

-Que dirais tu d'aller te coucher dans un vrai lit ?

La jeune fille, encore à moitié endormie soupira pour toute réponse.

-Einstein peut dormir avec moi ?

-Non négociable. Il ne dort pas dans ton lit c'est la règle.

Elle prit Eri dans ses bras avant de la déposer dans son lit respectif.

Einstein se contentait d'épier la scène tout en bougeant frénétiquement la queu.

Attendant le moment oportun pour rejoindre Eri.

Emi savait intérieurement que la petite fille bravait chaques nuits l'interdiction. Et laissait le chien dormir dans le lit.

Mais comme à chaques fois, elle ne pouvait s'empêcher de fermer les yeux en refermant la porte sur une petite fille déjà en plein songe.

Une fois le carnage dans la cuisine nettoyé elle se raprocha du met préparé avec attention.

Elle supposait que Eri l'avait fait pour elle et se risqua à y goûter.

C'était ignoble, absolument immonde. Elle en reprit une bouché.

Ensuite, elle rassembla tout les apareils électroniques de la maison avant de retirer la batterie de chacun puis de les ranger dans un carton.

Correspondre avec une technopathe signifiait qu'il fallait se montrer vigilant avec tout se qui touchait à l'informatique dans les prochains jours.

Parmis tout ces apareils se trouvait un téléphone spécial.

Emi l'observa un instant avant de lui enlever à son tour la batterie.
Non sans pas avec une certaine irritation.

En effet, elle avait donné le numéro de ce téléphone à un certain yakuza qui s'était bien gardé de l'appeler malgré le mystérieux débat qu'il avait eu avec Hari Kurono lorsqu'elle fut partie.

Elle en avait conclut - Même si cette conclusion ne la satisfesait pas - que ce n'était pas une affaire aussi urgente.

Après tout cela fesait un mois.

Un mois sans nouvelle.

Il aurait presque pu parvenir à lui manquer.

Presque.

Elle chassa ce sentimentalisme pour mieu se concentrer sur son affaire.

Elle ne pouvait se permettre d'avoir un échange avec lui si elle était surveillée par une pirate hors paire.

Dépitée elle reposa le téléphone désormais sans utilité avec tout les autres appareils électroniques.

Seul son téléphone personnel était à présent accessible, puisque Apophis avait notifiée qu'elle l'appellerait avec celui ci.

Elle examina sa montre.

Il était 1h27 du matin et elle n'était pas du tout fatigué.

Elle se prépara un café avant de passer un coup de fil au commiseriat.

-Bonsoir je suis Emi Kimochi du FBI. Je souhaiterai emprunter tout se qu'on a sur un certain Apophis... Lui même... Non je les veux sous forme papier je viendrai les chercher dès 8 heures... C'est cela, merci à vous...

Elle raccrocha et déposa son téléphone sur le comptoir.

Elle porta son café à ses lèvres sans néanmoins cesser de fixer le téléphone.

Je t'attend Apophis

Un mal nécessaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant