Les gouttes emplient de morphine continuaient inlassablement leurs chutes dans l'intraveineuse de son père.
On pouvait presque croire qu'il était endormi.
Son visage était paisible.
En paix.
Sûrement dû à la drogue qui se mélangeait à son sang.
Overhaul ne pouvait se résoudre à détourner les yeux.
Son regard divergeait sans cesse entre le corps sans vie du malade et le mécanisme responsable de sa mort.
Sa main qui tenait en suspens le bouton relié tout droit à la pochette de morphine.
Comme envoûté, Overhaul observait cette liqueurs qui produisait une mélodie au rythme lent et périodiques.
Pathétique.
-Quand cela est il arrivé ?
Sa voie tremblait. Et il détestait ça.
Un docteur s'avança se voulant le plus professionnel possible.
-Nous ne savons pas exactement... cela à dû se produire pendant la nuit... Il... Il a insisté à être celui qui s'occupait de ses doses malgré mon interdiction... Je craignais donc à une dépendance mais nous...enfin jamais je n'aurai pensé...
-Pourquoi n'êtes vous pas intervenue ?
-Qu_ Pardon ?
-Vous saviez qu'il courrait une dépendance à la morphine. Pourquoi n'avoir rien dit ?
-Nous ne pensions pas_
-Dommage. Ça aura été votre dernière erreur.
Quand ses doigt se resserrèrent sur la nuque du scientifique, il éclata alors en mille morceaux dans un bruit de chaire et dos.
-Préparez les obsèques. Fit Overhaul impassible. Je veux que chaque membres des Huits précepteurs rendent hommage comme il se doit à mon père.
Puis il quitta instinctivement cette pièce.
Semblable à un automate, sa pensée ne guidait plus aucun de ses gestes.
Une fois dehors il fut frappé par le froid ambiant.
C'était l'hiver. Le ciel était gris et froid. Mais pas assez froid pour qu'il neige.
-Pourquoi ?
Je suis pathétique.
-Un suicide ? Sérieusement ?
Ridicule.
Il enfoui son visage entre ses mains tremblantes.
-...Putain.
***
D'une main habile mais distraite, elle déposait la première couche de maquillage sur son teint pale.
Il fallait avant tout cacher ses cernes, synonyme d'un sommeil difficile.
C'était presque trop facile.
Cacher ses crimes sous un masque de cosmétique.
Il doit être mort.
Ses émotions à présent étouffés sous de la poudre pour les yeux.
Elle était prête à le recevoir, et c'est pourquoi elle ne fit prise d'aucune angoisse quand elle entendit qu'on frappait à la porte.
Quand elle l'ouvrit, elle fut frappé par l'apathie qui se trouvait dans les yeux de son visiteur.
Lui aussi l'observait en retour avant de dériver son regard vers le couloir.
-Vous avez raté l'enterrement. Fit il tout simplement avant de rentrer dans la chambre.
Emi fit abasourdie par le ton détaché qu'il avait pris.
Elle profita de cette stupéfaction pour lui demander faussement :
-Que voulez vous dire ?
-C'était...larmoyant. Mais je ne veux pas en parler.
Prémices d'un chagrin.
Hâtif, vivace.
-Malgré le prolongement interminable de la cérémonie. J'ai pu rapporter du champagne.
Il la débouchait déjà avant de glisser la liqueur doré dans deux coupes qui étaient disposé dans le minibar du salon.
Puis il enleva son masques sûrement pour apprécier le breuvage.
-Qu'est ce que vous faites ? Demanda Emi réellement déconcertée.
-Ce n'est pas ce que vous vouliez ? Dit il avant de lui tendre son verre.
Elle s'obligea à garder sa contenance.
-Je ne vois pas de quoi vous parlez.
-Je vous en prit. Je ne suis pas stupide.
-Je n'ai...
-Un suicide ? Sérieusement ?
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Un mal nécessaire
FanfictionAimer quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de nous détruire.