Chapitre 16

699 46 16
                                    


Nous suivîmes madame Potter dans le manoir qui nous mena dans une salle à manger où se trouvait une longue table sur laquelle était posée des couverts, des assiettes et des bols. Sirius et James étaient déjà attablés et encore en pyjama... enfin si on pouvait appeler leur tenue un pyjama, ils n'étaient qu'en boxer et portaient une robe de chambre pour faire bonne figure. Je m'assis en face de Sirius et Ana en face de James. Fleamont vint se mettre en bout de table avec James à sa gauche et Ana à sa droite et madame Potter à côté de Sirius.

Je regarda la table, vide de nourriture et me demanda comment j'étais supposée manger.

Madame Potter tapa dans ses mains et les mets apparurent sur la table, nous laissant Ana et moi ébahies.

Reprenant mes esprits je me servis un verre de jus de citrouille et me pris quelques tranches de pain grillées et de la pâte à tartiner au chocolat.

Alors que je tartinai soigneusement mes tartines, Sirius prit la parole, le sourire aux lèvres.

-Dîtes Fleamont, qu'est ce que vous leur avez fait pour qu'elles soient dans cet état ?

Ana et moi nous regardâmes et nous rendîmes, en effet, compte de notre état, nos cheveux, tenus en une queue de cheval pour elle et en un petit chignon pour moi, étaient dans un désordre pas possible, on avait de la poussière partout ainsi que des griffures sur le visage et nos vêtements étaient déchirés par endroit et recouvert de taches de sang.

-Elles ont fait un peu de Parcours aujourd'hui. Expliqua-t-il.

-Cette nuit vous voulez dire. Corrigeais-je en croquant mon déjeuner.

-Un peu comme 5 heures. Ajouta Anaïs en haussant les sourcils.

Potter nous fit un sourire d'excuse,mais n'ajouta rien.

-Et cette fois Juliette a réussi à se contrôler ? Demanda James acerbe.

Je lui lança un regard noir, avalant ma bouchée.

-Crois moi, si ça n'avait pas été le cas tu aurais été le premier à le savoir. Répliquais-je.

Anaïs me donna un coup de coude dans les côtes et un coup de pied dans le tibia de James, bien fait pour lui.

-Tu n'aurais pas pu me battre, je suis bien plus fort que toi. Rétorqua-t-il une lueur sombre dans ses yeux couleur miel.

-Tu veux essayer ? Ricanais-je.

Il se leva, sortant sa baguette de la poche de son peignoir à moitié ouvert qui laissait voir son joli corps musclé par le Quidditch. Je me releva lentement, laissant la tension s'alourdir, je dégaina ma baguette aussi vite que mon ombre et passa par dessus la table, me postant juste devant lui, mon fin bout de bois sous sa gorge. Surpris, il fit quelques pas en arrière et se mit en position de combat.

-On a peur Potter ? Me moquais-je.

-Tu aimerais bien !

Je souffla méprisante, il avait une attitude tellement gryffondorienne. Il connaissait notre secret, il savait très bien que son père nous entraînait comme des aurors et pourtant il m'affrontait.

-Tu es stupide James.

Ses sourcils se froncèrent encore plus et si on pouvait tuer en un regard, je pense que j'aurais rejoins les cieux. Il se précipita sur moi, me plaquant au sol, et, à califourchon sur moi, il m'enfonça sa baguette dans ma joue.

Je m'étais laissée faire, je n'allais tout de même pas le blesser.

-Alors c'est qui l'imbécile maintenant ? Déclara-t-il triomphant.

Des Potterhead à Poudlard ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant