Chapitre 17

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-Allé Ana ! Dépêches toi ! On va louper le train ! M'écriais-je depuis le bas des escaliers.

Tom me fit signe d'arrêter de hurler pour ne pas faire fuir ses clients, mais honnêtement, quel client ? Ana et moi étions seule avec lui depuis ce matin, à cette heures, les gens étaient soient à la gare, soient au travail.

Anaïs vint enfin me rejoindre et nous pûmes nous rendre dehors du côté moldu. J'avais mon gros sac sur le dos et une nouvelle mâle comme mon amie. Sur le trottoirs, les personnes qui passaient près de nous nous jetaient des drôles de regards, je pense que les londoniens ne devaient pas avoir l'habitude de voir des hiboux en plein jour et surtout sur les épaule de deux jeunes filles chargées comme des mules.

Nous nous rendîmes dans la ruelle que nous avait indiqué Tom la veille et Anaïs sortit sa baguette.

D'un coup, un gigantesque bus violet arriva en trombe et s'arrêta juste devants nous, manquant de me faire tomber.

Un jeune homme sortit du Magicobus, ce n'était pas Stan, ce qui paraissait logique étant donné que celui-ci ne devait être qu'un nourrisson, et encore, mais un brun aux yeux bleus plutôt bien bâtis.

-Bienvenue dans le Magicobus, transport d'urgence pour les sorcières et les sorciers en perdition ! Le ticket est à huit mornilles et vous pouvez avoir un chocolat chaud pour cinq de plus.

Je sorti de ma poche quelques pièces et lui tendit le compte pour un billet, Ana fit de même. Alors que j'allais soulever ma mâle pour la mettre dans le véhicule il me la prit et, avec un sourire, la monta sans aucun effort. Je m'installa dans un lit, me cramponnant bien à l'une des barres et Ana s'assit à côté de moi.

Le Magicobus démarra à fond et Ana et moi éclatâmes de rire, c'était magique, le bus roulaient à une vitesse folle et personne ne semblait le voir, encore un rêve qui se réalisait.

La voix de la tête coupée nous sortîmes de notre admiration quand elle prononça notre destination. Ana se leva la première et je la suivit, mais avant de descendre elle se retourna vers le jeune homme qui nous avait vendu les tickets.

-Comment avez-vous su où nous allions ?

-C'est le premier septembre et vous avez des mâles avec vous, vous ne pouvez être que des élèves.

Ana hocha la tête et emprunta le marche pied.

Je regarda ma montre, anxieuse de rater le train et, voyant l'heure,commença à paniquer et me précipita en direction de l'entrée de la gare.

-On va le rater Ana, grouilles !

Elle eut un petit cris et sprinta pour me rattraper.

J'ouvris la porte dans un fracas et, sans m'y attendre je rentra violemment dans quelqu'un, nous faisant tomber à la renverse. Lune qui volait à côté de moi poussa un hululement et Anaïs éclata de rire. Je resta un instant paralysée en voyant sur qui je me trouvais et balbutia des mots d'excuse me relevant en vitesse. Je lui tendit la main pour l'aider à se remettre debout et baissa les yeux vers le sol, les joues en feu.

-C'est pas grave, ça arrive à tout le monde. Me rassura Remus aussi rouge que moi.

Un aboiement de chien se fit entendre et le bras de Sirius se posa sur mes épaules.

-On peut dire que tu adores mettre les gens par terre toi. Dit-il toujours mort de rire.

-Je suis une dominatrice. Répliquai-je en lui je tant un coup d'œil pervers.

Des Potterhead à Poudlard ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant