Chapitre 48

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-Vous avez donc 2 heures pour produire un semblant de Patronus. Déclara Vincent alors que nous venions de ranger toutes les tables et chaises contre le mur près de la porte. Au travail !

Lily et ses amies, John, Julia et moi allâmes nous isoler dans un coins de la classe à côté des fenêtres tandis que je voyais les Maraudeurs se mettre en face de nous.

Je m'adossais contre le mur et, les mains dans les poches regarda mes amis tenter tant bien que mal de jeter ce sort.

Lily arrivait déjà à avoir une fumée bleutée assez imposante et John pouvait créer les prémisse d'un petit animal. Malheureusement, Julia n'arrivait à rien.

- Pourquoi tu n'essayes pas, David ? T'as peur de te ridiculiser ? Lança la voix haut perché de Meadowes alors qu'elle jetait un coup d'œil à Remus les doigts enroulant une mèche de ses cheveux.

Remus ne sembla pas la remarquer.

- Je ne suis pas la seule à me tourner les pouces. Rétorquai-je.

Elle n'avait même pas sortit sa baguette. C'est vrai que se coiffer avec un horrible nœud rose et ouvrir les boutons de son chemisier pour découvrir sa généreuse poitrine étaient bien plus important qu'apprendre à se défendre.

- Comme si j'avais besoin de ce cours. Dit-elle avec un gloussement.

Je haussa les sourcils.

- Je t'en pris. Montres moi tes talents.

Avec un moulinet souple du poignet elle prononça la formule.

Un filament sortit de sa baguette et gambada autours de nous, grossissant de plus en plus jusqu'à prendre une forme nuageuse et légère. L'atmosphère de la classe devint tout de suite plus calme et joyeux par la présence de ce petit animal.

- Un mouton ? Félicitation miss Meadowes ! S'exclama mon Vincent en applaudissant, bien vite suivi par le reste de la classe.

Peter avait plutôt l'air impressionné, tandis que Remus sourit à Dorcas qui rougissait à vu d'œil.

Elle stoppa le sort et les élèves revinrent à leur formule, plus déterminés que jamais à être le deuxième.

Julia se pencha vers moi glissa :

- Sa mère est Aurore et un peu parano, elle a enseigné le plus de sorts possible à ses enfants.

Je hocha la tête et observa Lily, Marlène et Alice se jeter sur leur amie pour la féliciter. Elles étaient fières d'elle.

Après cette démonstration de soutiens et d'amour, Vincent demanda à cette bourrique d'aider ceux qui en avaient besoin. Elle alla donc donner des conseils à Lily, sans oublier de m'envoyer un petit sourire victorieux.

Pour ne pas lui cracher dessus je me tourna vers Julia.

- À quoi tu penses ? Demandais-je en m'apercevant qu'elle n'y arrivait toujours pas.

- À John, à mes amis, à ma famille, à tout ce qui pourrait me rendre heureuse. Ronchonna-t-elle en secouant sa baguette dans tout les sens.

- Je vois le problème, tu penses à des choses qui te rendent heureuse certes, mais il vaut mieux que tu choisisses un moment, expliquai-je, et que tu te remémores de l'intense joie qu'il t'a procuré. Il faut que tu revives ce moment.

Elle hocha la tête et fronça les sourcils en pleine concentration.

- Fermes les yeux. Ordonnais-je. Tu m'as mentionné des personnes, mais d'après toi, quel amour est le plus fort, lequel te prend plus aux tripes ? Romantique ? Amitié ? Famille ?

Des Potterhead à Poudlard ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant