Chapitre 22

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-JAMES FLEAMONT POTTER JE SUIS TOTALEMENT INDIGNÉE !! Hurla la voix de Madame Potter à la table des Gryffondore.

Je me retourna attirée par le bruit, James avait reçu une Beuglante de sa mère ce matin, et j'avoue que le voir se faire enguirlander par une lettre était assez amusant, surtout quand Sirius, Remus et Peter s'empêchaient de rire. James, lui, était livide, il regardait la Beuglante avec peur.

-ET TOI ! S'égosilla la lettre en volant vers moi. NE CROIS PAS QUE JE T'AI OUBLIÉ MA PETITE ! J'AI REÇU UNE LETTRE DE DUMBLEDORE HIER SOIR QUI NOUS INFORMAIT QUE VOUS VOUS ÉTIEZ BATTUS À MAINS NUES ! À MAINS NUES BON SANG ! VOUS AURIEZ PU VOUS TUER ! ET... Fleamont laisses moi... Ahh ahh !

La lettre était entre deux allées, pour pouvoir s'adresser à nous deux en même temps. Qui aurait cru que je me ferais remonter les bretelles par la mère de James. J'avais l'impression d'être Harry au moment où Ron recevait la Beuglante de Mrs Weasley.

-Les enfants, ce qu'on veut dire, c'est que c'est très dangereux ce que vous avez fait. Déclara la voix de Potter. Les chamailleries que vous aviez pendant les vacances passent encore, mais là, vous battre pour de vrai, c'est inadmissible et... NON CHÉRIE !

-À LA MOINDRE BÊTISE, VOUS REVENEZ IMMÉDIATEMENT À LA MAISON !!  Reprit Euphémia en coupant la parole à son mari. VOUS AVEZ 16 ET 15 ANS !! SI VOUS VOULEZ QU'ON VOUS CONSIDÈRE COMME DES GRANDS, ALORS AGISSEZ COMME TEL ET FAÎTES LA PAIX UNE BONNE FOIS POUR TOUTES !!

-M'enfin mon amour... Tenta Potter.

-AH NON !! IL N'Y A PAS DE MON AMOUR !! Gronda-t-elle. C'EST GRAVE, TRÈS GRAVE ! ET C'EST LA DERNIÈRE FOIS QUE J'ENTENDS PARLER DE VOUS DEUX ! C'EST CLAIR ?

Même si elle ne pouvait pas nous voir, James et moi nous sentîmes obligés de hocher la tête. Et la lettre se déchira en des dizaines de petits morceaux.

Je regarda James avec une certaine peur dans les yeux, lui aussi était comme paralysé. Je pouvais sentir une sueur froide couler dans mon dos.

-Maman n'est pas très contente. Réussi-t-il à me dire.

-Non, tu crois. Ironisai-je d'une petite voix.

Notre échange devait être la goutte d'eau qui fit déborder le vase car les trois autres Maraudeurs ne purent plus se contenir et explosèrent de rire.

-On va être en retard en Potion Smith, viens. Lâchais-je en me levant de la table.

Mais avant que je n'ai le temps de faire un pas, un hululement se fit entendre, je leva la tête et vit Lune se diriger vers moi et se poser sur mon épaule, une lettre accrochée à la patte.

-Eh bah alors mon petit hibou, tu m'apportes une lettre ?  Remarquai-je en la détachant.

Elle me mordilla le lobe de l'oreille et j'attrapai un bout de bacon sur la table pour lui donner, elle en fut ravie.

Sur le devant de l'enveloppe il n'y avait que mon nom, écrit d'une encre verte sombre et d'une écriture très soignée typique des nobles. Je la retourna pour découvrir un seau tout aussi vert que l'encre, avec un dessin de serpent qui entourait un M. Un M ? Est ce que ce serait... ? Non, pourquoi Lune serait allée chez lui ? J'avais un mauvais pressentiment par rapport à cette lettre alors je la rangea dans mon sac et envoya Lune à la volière.

-Viens Watson. Ordonnai-je, en l'appelant par un nouveau surnom.

J'adore les surnoms.

Les cours se passèrent plutôt bien, mis à part le fait que j'avais appris qu'emmerder Potter n'était pas très judicieux, entre ceux qui m'applaudissaient et ceux qui me traitaient de tout les noms, il n'y avait pas de juste milieu et j'étais devenu le nouveau souffre-douleur de toute l'école. Surtout que tout le monde savait que la mère de cet idiot me connaissait et m'engueulait comme si j'étais sa fille. Mais bon, au moins John, les Maraudeurs et mes trois autres amis étaient de mon côté enfin James je ne sais pas.

Des Potterhead à Poudlard ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant