Chapitre 23

625 48 17
                                    


Grâce à l'odeur enivrante et rassurante de mon ami loup-garou, je passa une très bonne, bien que courte, nuit. Étant déjà 5 heure du matin, je décida de me préparer et d'attendre jusqu'à ce que le petit-déjeuner soit servi.

Arrivée en bas des escaliers de mon dortoir, je remarqua un léger bruit, comme un reniflement. Je m'avança doucement, de peur d'être repérée, et découvris qu'une personne était roulée en boule sur le canapé, ses épaules tressautant, et émettant des bruit assez étrange, on aurait dit que le garçon, car s'en était un, s'étouffait. J'allai repartir dans mon dortoir quand sa tête bougea, laissant voir le visage baigné de larmes de John. À cette vue, mon cœur rata un battement et je me dirigea silencieusement vers lui, m'agenouillant au pied du canapé près de sa tête.

-John... ? Murmurais-je, hésitant un peu avant de poser ma main sur ses cheveux, les caressant .

Il cacha son visage dans un oreiller e pleura de plus belle.

Bon sang ! Qu'est ce qu'on est censé faire face à quelqu'un qui, visiblement, est en train de se vider de toute l'eau de son corps ?

-John expliques moi ce qu'il se passe. Ordonnais-je.

Il arrêta alors de renifler, sa respiration se calmant.

-Est-ce que tu peux garder un secret ? Demanda-t-il faiblement, si bas que je du tendre l'oreille pour entendre.

-Ah lala si tu savais mon petit poisson rouge, ma vie entière n'est que secret. Répondis-je lui arrachant un petit rire.

Il sortit sa tête de l'oreiller, mais ne me regarda pas dans les yeux.

-Est-ce que... promets moi de ne pas juger ce que je vais te dire. Intima-t-il en évitant mon regard.

-Je te le promet Goldfish. Promis-je en lui caressant la joue.

-Ma mère est... elle est... elle a été assassiné il y a deux ans jour pour jour. Avoua-t-il.

-John je...

-Non, tu n'as pas à être désolé. Me coupa-t-il les larmes coulant librement le longs de ses belles joues constellées de taches de rousseur et tombant de sa mâchoire carrée.

-J'allai dire que je sais à quel point la mort peut être... dure, mais je peux aussi être désolé. Contrai-je. Ce sont les mangemorts qui l'ont tué ?

-Non. Elle a été tué par... par mon oncle.

J'entrouvris la bouche de choque, pourquoi diable l'avait-t-il tué ? Et pourquoi diable est-ce que ça tombait sur MON Smith ?

-Il ne supportait pas que son frère soit devenu une femme physiquement, ma mère. Ajouta-t-il en baissant la tête.

-Oi, John, je suis réellement désolé que tu ais eu un oncle aussi étroit d'esprit pour ne pas avoir accepté ta mère pour qui elle était vraiment. Dis-je en lui relevant la tête. Ce n'est pas une honte d'être né dans le mauvais corps.

Je n'eus pas le temps de réagir qu'il me captura et m'attira dans une étreinte pleine de douleur et de remerciement. J'essayai de lui faire comprendre à quel point, malgré notre récente rencontre, il comptait pour moi.

-Merci. Murmura-t-il en me relâchant.

Lorsque l'heure fut venu, John et moi nous rendîmes dans la Grande Salle. Les Maraudeurs étaient déjà là, tout comme Ana qui était collée à Sirius et une cinquantaine d'autres élèves.

Des Potterhead à Poudlard ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant