La face cachée du FFI [Inazuma Eleven Orion Fanfiction] [Terminé]

Chapitre 12 : Ensemble, avec le football, vers le mondial !

Pour Ichihoshi, les minutes semblaient s'écouler tantôt avec une lenteur extrême, tantôt avec une rapidité fulgurante. Il n'était plus capable de décoder le temps qui passait. De décoder quoi que ce soit, d'ailleurs. Les paroles de ses coéquipiers lui parvenaient comme étouffées, Ichihoshi n'arrivait pas à comprendre ce qu'ils disaient. S'il arrivait à peu près à jouer, il n'en avait pas conscience, ou à peine. La seule chose qu'il savait, c'était la bataille qui faisait rage dans sa tête.

Aller, grand frère ! Je sais que tu peux y arriver !

Hikaru... Je... Hikaru !

Un défenseur Italien lui prit le ballon. Le laisser jouer, ce n'était pas que le faire courir avec le ballon. Les joueurs voyaient que ce n'était pas suffisant. L'initiative du défenseur fut donc bien accueillie. Cependant, Ichihoshi n'eut aucune réaction, restant planté là où il était. Ce fut donc Haizaki qui prit le ballon à l'Italien.

- C'est pas comme ça qu'on va y arriver soupira t-il.

Il passa à Asuto qui dribbla un joueur avec son Inibikari Dash. Il écarquilla les yeux ; cette action lui avait donné une idée. Il envoya le ballon vers l'arrière et se rapprocha de Nosaka.

- Ça fait déjà plus de 10 minutes qu'on joue comme ça, dit-il. Peut-être que cela marcherait mieux si nous jouions un véritable match ?

Le stratège soupira. Cela lui semblait effectivement évident que c'était comme ça qu'il fallait faire, et il s'en voulait un peu d'avoir demandé aux Italiens de retenir leur jeu ; non seulement c'était inutile, mais en plus cela ne devait pas être agréable pour Speranza Italiana.

- De toute façon, nous n'allons pas le guérir entièrement de cette manière, ajouta Nosaka.

- Comment ça ? s'étonna Asuto, perplexe.

- Asuto, le trouble dissociatif de l'identité est un problème psychologique, lui rappela le vice-capitaine aux cheveux roses. Même si nous arrivons à l'aider par le football, il aura besoin d'être suivi par un psychologue. Rassure moi, tu l'avais compris, ça ?

- Honnêtement, je n'y avais pas pensé, avoua Asuto en se frottant le bras, l'air gêné. Je ne m'étais pas rendu compte que c'était aussi grave que ça.

Nosaka remarqua la gêne du milieu de terrain et essaya de prendre un ton plus rassurant, étant donnée que son rappel à l'ordre était plutôt cassant :

- L'important, c'est qu'on le soutienne. Il ne pourra pas s'en sortir tout seul.

Asuto approuva. Il avait la ferme attention d'aider Ichihoshi, qu'il considérait comme son ami depuis le début. Bien sûr il savait que ce n'était sans doute pas réciproque, mais cela lui était complètement égal. Il reporta son attention sur le jeu. Le défenseur Italien qui avait pris la ballon à Ichihoshi quelques minutes plus tôt semblait en avoir déjà marre de jouer de manière lestée, tout comme une partie de son équipe. Fideo croisa le regard de Nosaka. Ce dernier hocha la tête, et Fideo fit signe à son équipe de reprendre le jeu comme lors de la première mi temps. Même si certains Italiens ne comprenaient rien à ce qu'ils devaient faire pour aider le joueur Japonais, tous furent contents de pouvoir reprendre leur véritable jeu.

Fideo sourit et fonça prendre le ballon à Sakanoue. Le capitaine de Speranza Italiana releva la tête, l'air déterminé. Il était face à Endou, et se rappelait que ce dernier avait juré qu'il arrêterait son tir.

- Voyons si tu tiens tes promesses ! s'écria t-il avant de tirer. L'Épee d'Odin !

Endou prit une grande inspiration. Il se remémora l'entraînement plus qu'intensif qu'il avait subi, pendant que les autres faisaient leurs matchs les uns contre les autres.