Enfin, le match contre la Russie était terminé. Pour avoir une chance de se qualifier, les Japonais devaient au moins faire un match nul. C'était chose faite. Maintenant, ils devaient absolument gagner contre l'équipe Indienne, sinon, les phases finales allaient leur passer sous le nez. Gouenji en particulier comprenait ce que cela voulait dire. S'ils n'arrivaient pas à se qualifier, ce serait Orion No Kokuin qui irait rejoindre Discorde d'Éris, d'ors et déjà qualifiée, aux demi-finales. Ils seraient donc obligés de soutenir Orion, pour ne pas que le monde sombre sous la coupe d'Éris. Mais malgré tout, Gouenji n'arrivait pas à l'accepter. Depuis le début du tournoi, ils luttaient contre Orion, et maintenant ils allaient devoir leur léguer la suite ? Non, ils le refuseraient. Ils devaient se qualifier, et ils y arriveraient.
Le coeur encore un peu lourd, les Japonais se dirigèrent vers leur banc de touche, en silence. Il fallait le temps que le stress redescende. Finalement, ils comprirent que cette bataille était terminée et ils s'autorisèrent à respirer.
- J'ai cru que ce match ne se finirait jamais... soupira Asuto.
- C'est dingue, c'est Éris l'association la plus dangereuse mais on stresse plus contre Orion, faut que quelqu'un m'explique la logique, marmonna Atsuya.
- Je pense que c'est parce que nous connaissons la menace que représente Orion depuis plus longtemps, avança Kidou, bien qu'il n'en soit pas sûr à 100%.
- On s'en fout, lâcha Haizaki, maintenant c'est fini.
Ils durent bien reconnaître que le gris avait raison. Zhao Jin Yun finit d'utiliser une technique chinoise pour apaiser la douleur dans la cheville d'Haizaki, et se retourna vers le reste de l'équipe, pour leur dire quelques paroles. Elles étaient censées être rassurantes, mais au final il leur rappelait l'importance de leur dernière partie, du coup Amaryllis décida de lui couper la parole pour ne pas déprimer les Japonais.
- Allez les gars, dépêchez-vous d'aller vous changer, vous méritez bien un peu de repos !
Tous acquiescèrent et filèrent tous vers les vestiaires, Ootani aidant Haizaki à avancer sans se faire mal. Yuki ralentit un peu pour échanger un sourire avec Ichihoshi. Les deux amoureux échangèrent un regard tendre et se prirent la main. Le bleu jeta tout de même un regard vers l'arrière. Il savait que Froy était contre l'idée d'utiliser Aurora Wawe, mais Yuri et Vi l'avaient fait. Le blanc n'allait pas apprécier...
- Ça va Froy ?
Yuri s'assit aux côtés de Froy sur le banc de touche. Le blanc veillait à bien regarder partout, sauf du côté du blond. Yuri le vit bien, et sut d'instinct pourquoi. Son coeur se serra, il savait qu'il avait mal agi, mais son caractère impulsif prenait toujours le dessus dans ce genre de situation.
- Froy, je...
- Tais-toi, Yuri, le coupa Froy d'un ton aussi glacial que le blanc de ses cheveux.
Yuri baissa la tête. Il ne voulait pas se fâcher avec Froy, cela lui faisait mal au coeur.
- Je suis désolé, c'est juste que...
- Tu m'avais promis, Yuri ! s'exclama Froy en regardant enfin Yuri, mais la colère perçant dans ses yeux bleus glaciers. Tu m'avais dit que tu n'utiliserais jamais cette tactique. J'avais confiance en toi, ajouta t-il d'un ton plus triste.
Yuri se mordit la lèvre et voulut détourner le regard, mais Froy l'arrêta en bloquant son visage entre ses mains. Elles tremblaient. Yuri se demande si c'était dû à l'émotion, au manque, ou au mélange des deux.
- Qu'est-ce qui t'as pris ? insista Froy. On s'était jurés de ne pas se plier aux ordres de mon frère. Alors...
- Tu ne comprends pas, Froy. Je devais... Je devais l'utiliser au moins une fois au cours de ce match. Bernard m'en avait donné l'ordre. Tu sais bien ce qu'il se passe quand on lui désobéit ! reprit-il après un silence, la voix nouée par l'émotion. Je ne peux pas quitter Orion. Tout comme le este de l'équipe.
VOUS LISEZ
La face cachée du FFI [Inazuma Eleven Orion Fanfiction] [Terminé]
Fiksi PenggemarGrâce à leurs efforts, les joueurs d'Inazuma Japan accèdent enfin aux faces finales du FFI. Mais plusieurs événements se succèdent, tous plus étranges et suspects les uns que les autres. Il semblerait que quelque chose d'encore plus gros et dangereu...