17.

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Bonsoir vouuus ! Non je ne vous ai pas oubliés, mais hier j'étais à la ramasse complet. j'étais au pieu à 8h30. y a des jours comme ça. #reprise

Bref, chapitre 17. J'en suis pas fan. Et je sens que vous allez (me) détester. Mais bon, vous me connaissez à force, je suis une vraie rate 😈😈

Hopla, bonne lecture. Des bisous. Mamie Lei 😍😘

***

Les adieux avaient été longs devant la villa. Le chauffeur du taxi que m'avait commandé Alpha m'attendait devant l'entrée. Je pris longuement dans mes bras Jane et lui demandai de prendre soin d'elle, de profiter de sa famille, et de revenir vite sur Paname. Je saluai les garçons à coup de checks et de franches accolades. Arrivée au niveau de Ken, on s'était brièvement regardés, presque gênés puis on se décida pour une bise basique. Fram, quant à lui, m'attendait de pied ferme pour un câlin trop mignon.

-          J'espère qu'l n'y aura pas d'orage avant notre retour, je serais pas là.

-          Sinon je t'appelle et t'as intérêt à rappliquer !

-          Ouais... Rentre bien, et appelle-moi si jamais t'as besoin, j'ai enfin mis mon 06 dans ton répertoire.

-          Putain il était temps. Toi aussi, prends soin de toute la clique.

Je terminai le câlin par un bisou sur sa joue, plus appuyé cette fois-ci. Et je montai dans le taxi en leur offrant un dernier sourire.

A peine sur la grande avenue, j'avais été éprise d'une nostalgie intense. Ça n'avait pas été des vacances de tout repos, mais j'avais appris à connaître chacun des garçons. Et ça avait eu pour avantage de me rendre compte que Fram et moi, n'étions faits que pour être amis.

Que Jane était plus fragile qu'elle voulait le faire croire.

Que Ken était finalement tout aussi fragile.

Et surtout, que ma valise pesait huit kilos de plus qu'à l'aller.

***

Dans l'avion, coincée entre une petite vieille et un père dépassé par les évènements voyageant seul avec son nouveau-né, je repensais à mon Chaton que j'avais quitté dans un sale état. Je ne savais pas quoi penser de tout ce qui avait pu se passer à la villa et en ville, la veille. J'étais dans le flou et ça m'énervait, parce que je voulais l'aider mais depuis mon cercueil volant, j'en étais bien incapable.

Ses parents devaient assurer, je me dis en retirant la tétine du gamin qui venait de voler dans mes cheveux.

Elle avait des parents sur qui compter, je me dis en la rendant au daron, la mine affreusement dégoutée. Je n'avais pas cette chance, je réalisai en calant ma tête contre mon coussin de voyage.

Je faisais défiler les photos prises en Californie sur mon téléphone en attendant que l'hôtesse se pointe avec son plateau repas. Celles de la séance « Château de Sable » étaient mes préférées. Ce fût en les voyant sourire comme des gosses devant leurs œuvres que je pris conscience qu'ils allaient mine de rien, me manquer. Je les connaissais que depuis trois semaines, mais j'avais l'impression que ça faisait dix ans.

Seul Ken restait l'être le plus mystérieux de la bande, qui cachait bien son jeu. Sa grimace sur les photos tranchait tant avec les quelques lignes que j'avais pu lire de lui. Aux quelques mots qu'on avait pu échanger là-bas.

Lorsqu'on amorça la descente sur Paris, la nostalgie de ces quelques jours au soleil s'empara à nouveau de moi. Il tombait des cordes au-dessus de nous et je n'avais que des sandales à mettre.

VINYL(E) [Nekfeu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant