34.

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Bonsoir tout le monde ! Bien en cette veille de vendredi best-journée-de-la-semaine ?

Goo pour le chapitre 34. La fin, j'ai eu un mal fou à le pondre. Mais genre j'étais au bout de ma vie. Jusqu'à ce que Elo Peluchette me sorte du caca en beauté !! Merci toi !!! ❣️❣️

Bon, pour ceux qui me suivent sur insta ont vu que je proposais deux dates pour un live. Evidemment, on est en mode moit-moit. Donc, booon, idk encore comment ça va se passer ce truc ! Sinon on s bloque une date pour un gros apéro dans mon jardin ? mdr😉😉

Des bisous. Bonne soirée. Mamie presque en vacances. AHAH😀

***

Je m'étais endormie contre l'épaule de Ken, tant le film était chiant à mourir. Instinctivement, au moment du générique de fin, je m'étais réveillée. J'avais dit à Ken que j'allais me coucher, en précisant, peut-être trop, que ce serait dans mon lit que je passerais la nuit. Il désigna du bouc dégarni son carnet et m'informa qu'il restait encore écrire au salon. Je me hâtai de déposer un baiser rapide sur la commissure de ses lèvres et j'avais filé dans ma piaule.

Chaque séquence, scène, instant de la soirée repassaient en boucle dans mon esprit fatigué. J'eus le temps de me dire qu'à la lumière du jour, j'y verrais surement plus clair, puis Morphée m'emporta avec lui, sans tambour ni trompettes.

En émergeant à mon rythme, lovée dans ma couette, je me posai dix mille questions sans prendre le temps de trouver/donner la réponse. J'avais dû lui paraitre si conne en décalant, seule, dans ma chambre. C'est pas comme si on avait jamais dormi ensemble, de notre propre initiative ou non, d'ailleurs.

Je savais très bien pourquoi je réagissais comme ça. Je savais très bien que ça n'allait pas être simple. Mais je devais aller au-delà de mes craintes, me laisser porter en quelque sorte par ce que la vie à deux pouvait me proposer.

***

J'étais sortie de la petite pièce, avec la ferme intention de me rattraper. J'avais dû lui paraitre si froide, alors qu'un à moment, il faisait aussi chaud qu'aux abords de l'Etna en éruption. Mon enthousiasme fut de courte durée, j'avais trouvé l'appartement vide. Seul un petit mot griffonné à la va-vite attira mon attention. Suis au studio, Elite était chaud pour enregistrer des nouveaux sons. On s'capte plus tard. Bisous.

J'avais resserré sans m'en rendre compte ma main autour du morceau de papier qui se froissa. Je l'avais bien cherché, sans doute. Il avait fui Izia le glaçon.

Mais je n'allais pas me laisser abattre pour autant. Je ne changeai pas mes plans. J'étais descendue au café qui faisait l'angle de sa rue, et je m'étais ramenée une boite de mini viennoiseries, un jus d'orange frais et un cappuccino XXL. C'est juste que je m'étais goinfrée seule, en me connectant aux réseaux sociaux, ma boite mail et tout le tralala.

J'avais un mail d'Etienne, avec une proposition de contrat et une première date. J'étais excitée en faisant glisser l'écran du bout de mon doigt gras. J'avais même écrasé une miette du croissant aux amandes contre le gros bouton principal de l'appareil. En signant ce papier, je devenais une nouvelle « résidente » du Phantom.

J'aurais voulu partager ce moment avec Ken, mais pour seule compagnie, j'avais mon gobelet recyclable brûlant et une boite presque vide. Je me décidai quand même à écrire au rappeur, simplement pour le prévenir que j'étais réveillée. Il en faisait ce qu'il voulait, après tout.

VINYL(E) [Nekfeu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant