32.

3.4K 224 371
                                    

Hello vous !! Allez, je parle même pas, j'arrête de vous soûler et je vous balance le chapitre 32. Un de mes pref'. Si si, ça m'arrive de kiffer ce que j'écris mdr

Y a moyen que vous kiffez aussi hihi

Des bisous bon dimanche soir. Votre petite Mamie qui vous kiffe de ouf 💗💗

***

Point de vue Izia

Je n'arrivais pas à me concentrer sur les appartements mis en ligne sur le site d'annonce. J'étais trop occupée à essayer de me calmer intérieurement. Non pas que chercher mon propre chez-moi ne m'avait pas effleuré l'esprit, mais je ne pensais pas me mettre à sa recherche si vite, et en fonçant tête baissée. Cet après-midi là, je n'étais habitée que par une idée, partir de chez Ken avant que ça ne dégénère dans mon cerveau. Vous voyez, je vous l'avais dit. Fallait que je m'en tienne éloigné, et ce pour le bien de ma santé mentale.

J'étais en train de devenir à moitié folle (de lui ? il n'y avait qu'un pas) de vivre sous son même toit, de le surprendre dans la salle de bains ou m'affaler sur lui pendant la nuit. Rien que de vous dire ça m'aidait à réaliser à quel point tout ça était devenu ouf. Tout ce dont à quoi je ne croyais plus était en train de venir jusqu'à moi sans que je puisse le contrer.

-          Le 17e ?

-          Ouais, pour aller au taf c'est plus rapide.

BIIP. FAUX. Enfin, non, objectivement, carrément pas. Mais pour moi, ça faisait deux arrondissements de différence entre lui et moi.

-          T'es pas bien ici ? Tu veux plus d'espace ? Que je fasse à manger plus souvent ?

Mais il faisait exprès de ne pas comprendre ? Allait-il réellement m'obliger à lui dire.

-          Si, mais je vais pas squatter indéfiniment chez toi, Ken.

-          Ça fait à peine cinq jours que t'es al'. Tu me déranges pas...

-          T'as une vie, j'ai la mienne, pas sûre qu'on puisse accorder nos violons dans trente mètres carrés.

-          Tu... tu parles de...

Il hésita avant de continuer. Il avait pigé, alors ?

-          Clara ? il continua, peu sûr de lui.

-          Ah merde, c'est pas Carla, je demandai ironiquement.

Il soupira puis passa ses longs doigts fins dans sa tignasse qu'il ébouriffa nerveusement. Il se redressa, gonfla sa poitrine et s'écria :

-          Clara, Carla, on s'en pète. Reste.

Son ton était supplicatif. Et eut le don de me broyer les intestins. C'était en train de partir en couilles, y avait plus de doutes. Fallait que je décale. Et en vitesse.

***

Je pris appui sur mes genoux pour me relever brutalement, surprenant Ken. Il resta immobile, me regarda me préparer en récupérant mon sac, mes chaussures et mon casque, resté dans le couloir. Puis il y eut du mouvement dans le salon. Il venait de se lever et me rejoignit jusqu'à l'entrée. Ma main croisée autour de la poignée de la porte d'entrée, mon rythme cardiaque s'emballa dangereusement lorsque je sentis un gout de sauce soja sucrée se lier à mes lèvres. Ce baiser était brutal, inattendu et tortueux. Ça n'allait pas arranger le beau merdier dans lequel j'errais depuis quelque temps.

VINYL(E) [Nekfeu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant