Heyyy vous !! Prêt.e.s pour l'avant dernier chapitre ? 😣
J'avoue je suis pas psychologiquement parée à laisser Kenizi, mais je me dis que si vous êtes chaud.e.s, on se retrouve sous peu pour ma nouvelle fic avec Plk. Et pour un Live Insta qu'il faut qu'on booke encore, mais chaque chose en son temps.
Bonne soirée, profitez bien. Des bisous. A pluuus😘😘
***
22 octobre 2016
Point de vue Izia
Depuis que j'avais posé mes valises à Tokyo, je ne regrettais pas Londres. Encore moins Paris. Si, p'tet ma moto que j'avais fini par revendre. Elle prenait trop de place dans mes valises.
La capitale nippone, même si elle était densément peuplée, restait calme, presque silencieuse. Contrairement à la capitale anglaise, les policemen et autres véhicules de secours n'étaient pas sans cesse de sortie. Et les automobilistes semblaient bien moins stressés du volant que tous les français réunis. Et dans les rames du métro, ça en était déboussolant tant c'était reposant.
En quelques mois seulement, j'avais gravi quelques échelons dans le monde de l'électro. Je n'étais plus seulement cantonnée à mes platines en club, je passais aussi sur les ondes. Arthur m'avait fait signer sur un label anglais, qui m'avait laissée pas mal de liberté dans la construction de mon projet. Mais m'avait aussi donné les meilleurs en termes de production.
Ce projet était tombé à point nommé. J'avais vraiment besoin de m'enfermer de quelque chose, et en studio, loin de la vie extérieure qui ne faisait que me rappeler que j'avais perdu Ken, c'était parfait.
Le plus dur n'avait pas été d'essayer lamentablement de me persuader moi-même que je m'en sortais sans lui. C'était d'avancer sans lui. Il m'avait dit qu'il aurait du mal. Moi aussi, finalement.
Je n'arrivais pas à ne plus l'aimer, malgré tout le mal qu'il m'avait fait. Ken avait été mon premier vrai amour, le vrai, celui qui vous donne envie de penser à l'avenir, même lointain. Celui qui vous donne suffisamment de force pour faire tomber la carapace, celle qui vous protégeait jusque-là, de tout le reste. Celui qui donne du fil à retordre à vos vieux principes, que vous écrasez du bout de vos escarpins.
Et pourtant, c'est ce même amour là qui m'avait fait réaliser que le bonheur, la vie à deux, le cœur tout mou, tout ça, sont bien des principes éphémères, fragiles. J'aurais dû m'écouter dès le début, et m'en tenir éloignée, de ce mec mystérieux, attirant comme un aimant, beau comme un dieu, vite devenu essentiel à ma vie.
J'étais loin d'en être guérie, alors que je me rendais à un rendez-vous donné par un mec du label, Ben, qui m'avait proposé d'aller boire un verre dans un bar derrière Asakusa. Je savais pas pourquoi j'avais accepté. Ben était sympa, à l'écoute, maitrisait le français à la perfection, et semblait si gentil. C'était ridicule, mais je venais d'arriver au Ninjabar, il m'avait déjà vue.
- Salut, il fit en se levant et en retirant son bonnet protégeant sa touffe bouclée.
- Hey, désolée, je t'ai fait attendre un peu.
J'avais pesé le pour et contre de cette entrevue, mille ans devant le miroir de ma salle de bains. Avant de me décider à tenter le truc.
- Pas de souci, j'en ai profité pour répondre à quelques mails. T'es prévue au Ageha, parait-il ?
- Oui, je répondis, ravie de ce programme.
Arthur, que j'avais toujours comme agent, avait réussi à me programmer pour une partie de la soirée dans ce club monstrueux, bordant l'océan, au sud de la capitale nippone. J'avais vu des photos sur internet et j'avais eu très envie de m'y produire, Arthur me permettait de le faire.
VOUS LISEZ
VINYL(E) [Nekfeu]
FanfictionTandis qu'elle laissait les beats lourds s'emparer de son myocarde, que ce dernier se calait sur les battements frénétiques provenant des baffles, elle essaya de réfléchir à la manière dont elle voyait la suite. Il était là, à genre deux mètres. All...