50.

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Yoo VOUUUUUS !

Bien ? Pour celles qui me suivent sur IG, ont pu voir que par chez moi ça a neigé ahah. J'espère chez vous c'est grand soleil et tutti quanti ! Bon, du coup, j'ai écrit cet aprem, emmitouflée dans mon plaid, ma minette qui se roupillait contre ma cuisse mdr

Je vous poste le chapitre 50. putain, 50 !!! Qui se souvient du premier chapitre ? lol

Niveau comm' sur le 49, vous êtes des fous !!! Big Love sur vous. BISOUS 😍

***

Point de vue Ken

J'étais reparti de chez Fred, avec l'affreuse sensation que j'avais perdu pour de bon Izia. Qu'aucun retour en arrière n'était possible, et que j'allais devoir ramer pour la récupérer. Et quand bien même elle voudrait me donner une seconde chance, j'allais peut-être me noyer d'ici là.

J'avais laissé mes NB me trimballer dans Paris. J'avais indéniablement fini près du pont de la Concorde. Comme toujours. Quand j'avais l'impression que je sombrais, c'était toujours dans ce coin de Paris que je terminais. J'observais mon reflet triste dans l'eau crade de la Seine.

Mes poings se serraient autour de la rambarde en fer forgé d'une partie du vieux pont. Je sentis mes ongles rongés se frayer un chemin contre ma chair rougie. Il caillait en plus ce soir-là, mon bomber SZR me tenait à peine chaud.

J'avais ensuite marché jusqu'au studio dans le 8e. Les gars s'étaient tous tus lorsque j'étais rentré dans la pièce confiné du bâtiment.

-          Nek, putain, qu'est-ce que tu fous. On t'attend depuis ce matin.

-          Désolé, je maugrée.

Assis sur une chaise, mes coudes s'appuyaient sur mes genoux, valsant dans tous les sens. Si j'avais voulu faire mine que tout allait bien, c'était scandaleusement raté.

-          Izia n'a pas pu venir, m'interrogea Mekra.

-          Non, je marmonnai.

-          Elle avait pas envie de nous voir ou quoi, compléta Deen.

-          Non, je marmonnai à nouveau.

Les gars soulevèrent tous en même temps un sourcil, me fixant bizarrement, en attendant que je détaille mes propos. Fram siffla :

-          Nek, putain, t'as fait quoi ?

Putain, il avait compris. Ça s'était senti dans le ton de sa voix, froid et accusateur. Je n'avais pas supporté, ça avait été plus fort que moi. Je m'étais brusquement relevé et envoyai s'écraser la chaise contre la maxi console d'Eliott, sous son regard réprobateur.

-          Mec, oh...

C'était trop tard. Mes fusibles, tangents depuis tant de temps, venaient de péter. Un après l'autre explosait dans mon cerveau perturbé. Un casque vola. Les notes d'Hak's aussi. J'avais arraché mon bomber de sur mon dos, le jetant violement à terre. Une canette vide d'HK se brisa contre la table basse. Un cendrier vide, valsa et eut le même sort réservé que la bière.

-          Nek, calme, putain, implora Deen, désemparé.

-          Putain, je répétais, crescendo.

-          Tu vas nous dire ce qu'il t'arrive ?

Dans l'état de transe dans lequel j'étais rentré, j'avais réussi à apercevoir, malgré ma vue brouillée, Fram, immobile sur le canapé. Son regard s'était noirci d'un coup. Je me sentais fusillé sur place, de ses billes sombres.

VINYL(E) [Nekfeu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant