VINYL(E) [Nekfeu]

9.

Yoo ! Bien ?

Désolée, mais hier soir, mamie a hiberné et du coup j'avais pas la foi de publier. Dooonc comme promis, double update !

J'espère que tout le monde va bien, malgré les vacs qui prennent fin pour certains, mais commencent pour d'autres. moi c'est simple, j'en ai pas. Enfin, 3 jours semaine pro ! Je vais d'ailleurs en profiter pour dormir, écrire et manger, mes trois passions mdr

Bonne lecture et bon dimanche ! La bisouille. Leilou 😘

***

Je m'étais écroulée dans mon lit, d'une grâce sans nom. J'avais à peine pris la peine d'ôter mon slim et mes Vans, mais j'avais puisé dans mes ultimes forces pour mettre mon téléphone sur silencieux et descendre le volet de ma chambre.

Disons une bonne dizaine d'heures plus tard, j'avais ouvert un œil, puis un autre. Je transpirais comme un bœuf, mon crâne menaçait d'exploser et j'avais une haleine de chacal. En tentant une sortie discrète de ma piaule, dans le cas où Jane avait été là, et pourquoi pas accompagnée, je glissai sur le parquet jusqu'à la salle de bains.

Je branchais mon téléphone sur mon enceinte et lançai un vidéo-clip du S-Crew, un groupe auquel appartenaient Framal, son frère, 2Zer et Ken. Il m'en avait parlé chez Deen, et m'avait conseillé quelques sons à écouter pour me faire une idée de ce qu'ils faisaient. Je n'eus aucun mal à reconnaître la voix gutturale de Fram, malgré l'eau chaude qui coulait dans mes oreilles. J'aimais beaucoup et laissai mon application faire l'animateur en me proposant de manière aléatoire d'autres morceaux du groupe.

Conquise, j'étais sortie de la douche et m'étais engouffrée dans ma serviette éponge. Je peignai mes cheveux pour les démêler soigneusement et permettre à leur ondulation naturelle de reprendre vie quand ils auraient fini de sécher.

En passant un coup de lotion micellaire sur mon grain de peau fatigué, je me surpris à reprendre le refrain d'un son aux allures japonisantes, en faisant mine de beugler les paroles devant le miroir. Calmée, à la fin du morceau, je sortis vers le dressing de ma chambre, pour choisir sur le portant une petite robe toute simple pour cette fin de soirée d'été. Dans laquelle mon corps daignait rentrer sans trop me faire pousser de petits « humpf » ou « aaaaargh ».

***

–    Coucou, je suis là !!!

–    Salut, je bougonnai.

L'image, celle de la veille, ses mots secs, son ton virulent en me chassant de la salle de bain, revinrent en trombe dans mon esprit. Mais apparemment, pour elle, c'était de l'histoire ancienne, vu comme elle m'avait sauté dessus pour me saluer, un grand sourire qui illuminait son doux visage.

–    J'ai une trop bonne nouvelle pour toi...

–    On part plus à Los Angeles ?

Ça m'avait échappé, mais par chance, elle n'avait pas entendu ma remarque sarcastique. Ou me le faisait-elle croire ? Reste qu'elle avait directement embranché sur la suite.

–    Y a une bouteille de vin au frigo, ça te dit qu'on se fasse un petit verre ?

Je n'en revenais pas, de la voir faire comme si de rien n'était, si facilement. Curieuse d'entendre sa bonne nouvelle, j'opinai de la tête et attendis qu'elle revienne de la cuisine avec deux verres et la bouteille. Elle nous servit et commença :

–    J'ai parlé de toi à Eliott et Hugz...

–    Hugz ?

–    Le beat-maker des garçons.