Un prétendant ?

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« wsh ! J'te parle !
- Quoi ? Il me parlais depuis un bon moment visiblement.
- Me dit pas "Quoi" gneugneu, tu crois j'suis ton chien ?
- Bref Samir, dépose moi à l'aéroport.
- J'suis ton chauffeur ?
- Non, mais on a pas fini de parlé, et c'est bientôt l'heure de leurs venue!
- C'est loin wsh, j'vais faire tout un détour pour allé au taff !
- Ouais, et?
- Ta vu ?
- Ptttdddr, C'est bon j'rigole, on fait 50-50 alors ?
- Vsy ! »

Il descend et monte devant tandis que moi je grimpe pour aller côté passage, sa sert d'être skinny.

Il démarre.

« Hey! Tu parle trop mal à ma roeus toi !
- Parce que elle n'parle pas mal, elle ?
- C'est ma soeur wsh ! Parle lui mieux.
- Ptdddddr genre , TOI tu m'donne un ordre ? La blague. »

Sérieux pour qui se prend t'il ? J'suis vraiment morte de rire. Samir qui se mets à faire le bonhomme autoritaire .

On s'arrête au feu rouge, et il s'retourne vers moi .

« Hey regarde moi. Je le regarde toute séduite, je déchante vite quand je vois son expression. Que tu m'parle mal c'est mon problème, mais Haqq Rabi, Hafsatou je prend Allah pour témoin, ma sœur elle subit UN manque de respect de ta part, ça va mal se passer pour toi.
- Tu me menace ?
- Prend ça comme tu veux. Il s'reconcentre sur la route et regarde le feu attendant qu'il devienne vers.
- C'est la meilleure celle là, elle m'insulte de khel, limite de fille de catin, "amuse toi avec hafsa" gneugneu ! elle m'a dit quoi ? Khemja ? Kehba? T'a fait quoi ? T'a fermé ta grande gueule, que t'ouvre maintenant.  Connard va! »

J'avoue avoir ajouté le « connard » au bord de larme, je n'ai pas pour autant laissé faiblir ma voix. Non seulement mon égo a était froissé, mais en plus mon cœur a était blessé.

« J'men Bats les couille, me chante pas ta vie. Guetlek "elle". »

Voilà ce qu'il a répondu, dans un excès de colère je lui est envoyé une droite. Il se l'est prise en pleine mâchoire, il a grogné, et clairement ça ne lui a pas plus (Non sérieux ?). Il a foncé les les sourcils et contracté sa mâchoire.

Le feu est passé au vert il a démarré, tout en silence et il m'a ignoré.
Arrivé devant le trottoir il bloque les portières, coupe le moteur, et m'attrape violemment la mâchoire, il l'a serre entre ses doigts, je grimace de douleur, ça ne semble pas le déranger, bien au contraire.
Les larmes que j'empêchais de couler cèdent et traverse le long de mes joues, il semble imperturbable, je regrette mon excès. Il relâche légèrement la pression, avant de lâcher complètement prise, il m'attrape le menton et relève ma tête.

« Première et dernière fois tu lève la main sur moi. Dit-il froidement, il relâche violemment mon menton ce qui envoie valser légèrement ma tête
- Désolé.. ai-je balbutié, mes larmes coulait.
- Barre ta gueule!
- C'est ... fermé. »

Il déverrouille les portières.

« T'attend quoi? Casse toi !
- Ouais .. non,
- Comment ça non ? Tu crois j'dehek avec ta sale gueule? Dégage ou j'vais te faire une dinguerie.
- ... »

LES BATTEMENTS DE MON CŒUR. -HafsatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant